mercredi 27 mars 2019

Mes 100 films (201-300) 239 - Ma femme est une sorcière


Ma femme est une sorcière (1942) René Clair
Veronica Lake, Frederic March

Au XVIIe siècle, une sorcière et son père sont condamnés au bûcher par Jonathan Wooley, geste funeste car une malédiction est jetée à travers les siècles sur les heritiers de Wooley. Trois siècles plus tard, Wallace Wooley s'apprête à épouser Estelle Masterson.

La vengeance est un plat qui se mange froid. Pour cela il faut attendre parfois plusieurs centaines d’années pour l’assouvir. Un père et sa fille propulsés au vingtième siècle voient peu à peu s’étioler leurs déterminations vengeresses de départ. L’époque est agréable, le vin est bon. Le père se grise d’alcool, la fille n’est pas insensible au charme du maître de maison. Devant de telles impressions la vengeance se trouve reléguée au rang d’une vilaine colère. Œuvre charmante, naïve et spontanée « Ma femme est une sorcière » se situe dans la période américaine de René Clair cinéaste parachuté paradoxalement performant dans un cinéma joyeux, maillon important d’un genre plébiscité par un public friand de comédies américaines. Véronica Lake la mèche dans l’œil est une sorcière virevoltante, un petit bout de femme bondissant de pièce en pièce troublant profondément le conformisme obscur d’un politicien sur le point de faire un mariage sans éclat.
Délicieuse comédie fantastique illuminée par le charme et le glamour de Veronica Lake.


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