vendredi 30 septembre 2022

jeudi 29 septembre 2022

mercredi 28 septembre 2022

Marcel Proust Les Plaisirs et les Jours III Mondanité et mélomanie de Bouvard et Pécuchet

 

Marcel Proust

Six extraits de

Les Plaisirs et les Jours

III

Mondanité et mélomanie de

Bouvard et Pécuchet

lu par Guillaume Gallienne



mardi 27 septembre 2022

lundi 26 septembre 2022

Géographie amoureuse

 

J'aime les forêts obscures, les mousses sombres sous les branches des troncs, les recoins secrets, les plages de sable brun, les grands lacs noirs comme des yeux, les mamelons charnus et frémissants à la moindre caresse du vent, les pitons bruns veinés de bleu, les volcans en éruption, les chaudes pluies dorées de l'été, les gouffres insondables, les grottes nacrées où les lèvres vont se rafraîchir, les collines en pente douce vers des plaines où il fait bon s'allonger, les troncs d'arbre comme des cuisses bien plantés sur le sol et portant à leur sommet des fruits à se damner, les arômes épicés plus que les brouets blonds, les déserts brûlants cachant des oasis enivrantes. J'aime les purs sang qui font battre le cœur au rythme de leur galop et qui s'ébrouent vous brûlant de leur écume vous laissant quasi morts et qui penchent leur col pour vérifier que le feu de votre visage n'est pas que celui de la course folle!

J'aime le cheval qui murmure à l'oreille de l'homme...


Marcel Proust Les Plaisirs et les Jours I La mort de Baldassare Silvande


Marcel Proust

Six extraits de

Les Plaisirs et les Jours

I

La mort de Baldassare Silvande

Vicomte de Sylvanie 

lu par Guillaume Gallienne




Prenons le temps de Trenet - 63 Landru (1963)

 

Prenons le temps de Trenet

C’est lundi ? Un coup de mou ?

Un Trenet et ça repart

63

Landru (1963)

par. et mus. C. Trenet



dimanche 25 septembre 2022

La mort à Venise


 

Du fond de ma nuit grise

Je repense à Venise

A cette ombre marchant le long du grand Canal

Travestie et masquée. Un soir de carnaval.

Je suivais à deux pas

De calle en piazza

Elle dansait en marchant

Entraînant son amant

Dans une tarentelle

Légère et sensuelle

Le jeu lui plaisait bien et j'étais consentant.

 

Elle se réfugia au fond d'une encoignure

Tandis que j'approchais elle se colla à moi

et me dit d'une voix trop grave''embrasse moi''

Je baisais cette bouche rouge comme une blessure

Dans un accès de fièvre

J'ai eu le sentiment en embrassant ces lèvres

De baiser celles

De tous ceux, toutes celles

Que je n'ai jamais eus

Et que je n'aurais plus

Colombine masculine

Arlequin féminin

Marquise ou bien marquis

Peu m'importe qui est qui

''Mon masque tient

Garde le tien

Car j'aimerais demain ne pas te reconnaître

Dans Venise ce soir seul l'amour règne en maître

Alors qui que tu sois

Aime moi''

Un sombre spadassin une dague à la main

Sorti de nulle part  lui transperça le cœur

''Non ! Tu n'aimeras plus  ni ce soir ni demain''

Et partit en courant en criant sa douleur.

Elle se détacha tout doucement de moi

Et tomba sur le sol dans un froissement de soie...

 

Immobile

En haut du Campanile

La lune s'est noyée dans ce sang qui se fige

Au bord du grand Canal je fus pris d'un vertige

Une ombre me saisit par la main

''Non pas ce soir

Viens chanter aimer et boire

Tu pleureras demain''

Et j'entrais dans la farandole

Au loin une gondole

Glissait dans la nuit noire de Venise la folle.

Marcel Proust Les Plaisirs et les Jours. A partir de demain ici


 Marcel Proust

Les Plaisirs et les Jours

Retour de Marcel Proust, tel qu’en lui-même, avec son premier ouvrage ‘’les Plaisirs et les jours’’. C’est un recueil de poèmes en prose et de nouvelles publié en 1896 avec une préface d’Anatole France. Mais je ne vous apprends rien.

Cette version audio est malheureusement incomplète et ne comprends que les 6 extraits proposés ici:

- La mort de Baldassare Silvande , vicomte de Sylvanie,

- Fragments de comédie italienne,

- Mondanité et mélomanie de Bouvard et Pécuchet.

- Portraits de peintres et de musiciens,

- Un dîner en ville,

- La fin de la jalousie.

Manquent à l’appel :

- La préface d’Anatole France,

- La lettre dédicace de Proust à son ami Willy Heath

- Violante ou la mondanité,

- Mélancolique villégiature,

- Confession d’une jeune fille,

- Les secrets, rêveries et couleurs du temps.

PS Si certains souhaitent lire ces extraits manquants, il vous suffit de me le dire ?

En attendant je passe la voix à l’incontournable Guillaume Gallienne qui nous accompagnera de lundi à samedi.

Les énigmes de l’Histoire de France 4 La St Barthélémy une nuit très obscure


 

Les énigmes de l’Histoire de France

4

La St Barthélémy une nuit très obscure



jeudi 22 septembre 2022

mardi 20 septembre 2022

Les recettes (faciles) de tatie Chouchoune - La baguette pizza

La pizza baguette, vite prête, vite faite...


Pour 2 personnes :

  • Préchauffez votre four

  • Coupez une 1/2 baguette dans le sens de la longueur, enlevez la mie.

  • Mettez le pain sous le grill 3/4 minutes.

  • Arrosez d'un filet d'huile d'olive.

  • Mettez du coulis de tomates.

  • Ajoutez un oignon émincé, des rondelles de tomates ou des tomates cerises coupées en deux, des dés de jambon et/ou de feta, des olives noires et du gruyère râpé ou du parmesan.

  • Eventuellement salez et poivrez, un peu selon votre goût.

  • Rajoutez un filet d'huile d'olive ou piquante.

  • Mettez sous le grill pendant 7/8 minutes.

A déguster telle quelle avec une salade verte pour un dîner vite fait ou coupée en morceaux pour un apéritif.

En fait vous y mettez ce que vous voulez. Anchois, chorizo, restes du poulet de la veille... C'est à vous de voir. Ce soir vous sentez vous Marguerite ou Reine, voire Royale et pourquoi pas Orientale ???? Bon ap !

lundi 19 septembre 2022

Prenons le temps de Trenet - 62 Vous qui passez sans me voir (1936)


Prenons le temps de Trenet

C’est lundi ? Uncoup de mou ?

Un Trenet et ça repart

62

Vous qui passez sans me voir (1936)

par. C. Trenet – mus. J. Hess et P. Misraki



dimanche 18 septembre 2022

Les énigmes de l’histoire de France 3 Les vrais mystères de Jeanne d’Arc


 Les énigmes de l’histoire de France

3

Les vrais mystères de Jeanne d’Arc

Dimanche prochain

La St Barthélémy une nuit très obscure

samedi 17 septembre 2022

Jean Racine - Phèdre - Le récit de Théramène

 

Jean Racine - Phèdre

Le récit de Théramène

lu par Jean Vilar

THERAMENE
A peine nous sortions des portes de Trézène,
Il était sur son char. Ses gardes affligés
Imitaient son silence, autour de lui rangés ;
Il suivait tout pensif le chemin de Mycènes ;
Sa main sur ses chevaux laissait flotter les rênes.
Ses superbes coursiers, qu'on voyait autrefois
Pleins d'une ardeur si noble obéir à sa voix,
L'œil morne maintenant et la tête baissée,
Semblaient se conformer à sa triste pensée.

Un effroyable cri, sorti du fond des flots,
Des airs en ce moment a troublé le repos ;
Et du sein de la terre une voix formidable
Répond en gémissant à ce cri redoutable.
Jusqu'au fond de nos cœurs notre sang s'est glacé ;
Des coursiers attentifs le crin s'est hérissé.

Cependant sur le dos de la plaine liquide
S'élève à gros bouillons une montagne humide ;
L'onde approche, se brise, et vomit à nos yeux,
Parmi des flots d'écume, un monstre furieux.
Son front large est armé de cornes menaçantes,
Tout son corps est couvert d'écailles jaunissantes,
Indomptable taureau, dragon impétueux,
Sa croupe se recourbe en replis tortueux.
Ses longs mugissements font trembler le rivage.
Le ciel avec horreur voit ce monstre sauvage,
La terre s'en émeut, l'air en est infecté,
Le flot qui l'apporta recule épouvanté.

Tout fuit, et sans s'armer d'un courage inutile,
Dans le temple voisin chacun cherche un asile.
Hippolyte lui seul, digne fils d'un héros,
Arrête ses coursiers, saisit ses javelots,
Pousse au monstre, et d'un dard lancé d'une main sûre,
Il lui fait dans le flanc une large blessure.
De rage et de douleur le monstre bondissant
Vient aux pieds des chevaux tomber en mugissant,
Se roule, et leur présente une gueule enflammée,
Qui les couvre de feu, de sang et de fumée.
La fureur les emporte, et sourds à cette fois,
Ils ne connaissent plus ni le frein ni la voix.
En efforts impuissants leur maître se consume,
Ils rougissent le mors d'une sanglante écume.
On dit qu'on a vu même, en ce désordre affreux,
Un dieu qui d'aiguillons pressait leur flanc poudreux.

A travers des rochers la peur les précipite.
L'essieu crie et se rompt. L'intrépide Hippolyte
Voit voler en éclats tout son char fracassé.
Dans les rênes lui-même il tombe embarrassé.
Excusez ma douleur. Cette image cruelle
Sera pour moi de pleurs une source éternelle.
J'ai vu, Seigneur, j'ai vu votre malheureux fils
Traîné par les chevaux que sa main a nourris.
Il veut les rappeler, et sa voix les effraie ;
Ils courent. Tout son corps n'est bientôt qu'une plaie.
De nos cris douloureux la plaine retentit.
Leur fougue impétueuse enfin se ralentit.
Ils s'arrêtent non loin de ces tombeaux antiques
Où des Rois nos aïeux sont les froides reliques.
J'y cours en soupirant, et sa garde me suit.
De son généreux sang la trace nous conduit.
Les rochers en sont teints ; les ronces dégouttantes
Portent de ses cheveux les dépouilles sanglantes.
J'arrive, je l'appelle, et me tendant la main,
Il ouvre un œil mourant qu'il referme soudain.

« Le ciel, dit-il, m'arrache une innocente vie.
Prends soin après ma mort de ma chère Aricie.
Cher ami, si mon père un jour désabusé
Plaint le malheur d'un fils faussement accusé,
Pour apaiser mon sang et mon ombre plaintive,
Dis-lui qu'avec douceur il traite sa captive,
Qu'il lui rende...» A ce mot ce héros expiré
N'a laissé dans mes bras qu'un corps défiguré,
Triste objet, où des Dieux triomphe la colère,
Et que méconnaîtrait l'œil même de son père.

jeudi 15 septembre 2022

lundi 12 septembre 2022

Prenons le temps de Trenet - 61 Ne cherchez pas dans les pianos (1971)

 

Prenons le temps de Trenet

C’est lundi ? Un coup de mou ?

Un Trenet et ça repart

61

Ne cherchez pas dans les pianos (1971)

par. et mus. C. Trenet



dimanche 11 septembre 2022

samedi 10 septembre 2022

Jean Genet Le condamné à mort Jeanne Moreau – Etienne Daho 5


 Jean Genet

Le condamné à mort

Jeanne Moreau – Etienne Daho

V



T’enveloppent si fin tes gestes de dentelle


vendredi 9 septembre 2022

Jean Genet Le condamné à mort Jeanne Moreau – Etienne Daho 4

 

Jean Genet

Le condamné à mort

Jeanne Moreau – Etienne Daho

IV

Sur mon cou sans armure et sans haine mon cou



jeudi 8 septembre 2022

Je me souviens

 


Je me souviens du goût des groseilles au fond du jardin,

Je me souviens de ma collection de papier buvard

Je me souviens de ma première jouissance et de la stupeur ressentie

Je me souviens d'avoir recommencé une heure après

Je me souviens de ces cauchemars récurrents qui me faisaient retarder au maximum l'heure du coucher

Je me souviens des tubes de lait Nestlé sucés jusqu'à la dernière goutte

Je me souviens du jour où j'ai quitté l'appartement familial pour ma chambre d'étudiant

Je me souviens de mon premier vélosolex


Je me souviens de cette nuit d'hiver au bord du Saint Laurent

Je me souviens de la première (et seule) baffe que j'ai donnée

Je me souviens (très bien) de celle que j'ai reçue 1/10 de seconde après

Je me souviens de celui qui n'en avait qu'une

Je me souviens du baiser de Lucien Bergère dans l'Enfance d'un chef

Je me souviens de ces films vus en plein air sur un grand mur blanchi à la chaux à Kati

Je me souviens d'avoir barré le Belem une nuit de juin au large de La Rochelle

Je me souviens du premier et dernier 78 tours que j'ai acheté: Henri Genès: ''Tire l'aiguille...''

Je me souviens d'avoir dansé, déguisé en moine, le can-can de la Vie Parisienne au Zénith de Montpellier




Je me souviens du goût de son premier baiser sur cette plage au bord du Congo

Je me souviens de notre première nuit

Je me souviens de son regard

Je me souviens de sa tendresse

Je me souviens du 135 rue Saint Martin

Je me souviens de la première fois où j'ai été cocu

Je me souviens de l'aveu de sa maladie

Je me souviens de cette putain de maladie

Je me souviens de ses derniers mots en me quittant place de la Bastille

Je me souviens de ce coup de téléphone à 11h du soir

Je me souviens d'une tristesse infinie

Je me souviens qu'il a été mon premier amour



Je me souviens des mochetés que j'ai faîtes

Je me souviens des pardons que j'aurais dû demander

Je me souviens de ce que j'aurais dû oublier l'ayant pardonné

Donne moi un Bécaud 24 Les tantes Jeanne (1963)

 

Donne moi un Bécaud

24

Les tantes Jeanne (1963)

par. M. Vidalin. - mus. G. Bécaud



Jean Genet Le condamné à mort Jeanne Moreau – Etienne Daho 3


 

Jean Genet

Le condamné à mort

Jeanne Moreau – Etienne Daho

III

La chanson qui traverse un monde ténébreux



mercredi 7 septembre 2022

Jean Genet Le condamné à mort Jeanne Moreau – Etienne Daho 2


Jean Genet

Le condamné à mort

Jeanne Moreau – Etienne Daho

II

Ô la douceur du bagne impossible et lointain

Liste des grandes (et petites envies ) à vivre ou à revivre


- Un verre de Chablis avec mes amis disparus.

- Un balcon sur la mer à Patmos ou sur la côte amalfitaine.

- Ne serait-ce qu’une fois encore redire ‘’maman’’ et sentir son regard sur moi.

- Coucher avec…( vous ne le connaissez pas…)

- Oublier que je connais Venise pour la redécouvrir avec…(vous ne le connaissez pas…) , un soir de printemps et descendre la Calle dei Fabbri pour déboucher au moment où les réverbères s’allument sur une Piazza san Marco qui ne serait peuplée que de pigeons. Ce sera réalisé la semaine prochaine...(les touristes en plus...)

- Une croisière sur le Nil où je n’aurais pas à descendre à terre sauf à Assouan pour regoûter à la sérénité d’une heure sur la terrasse de l’Old Cataract.

- Revivre cette journée de Mars 75 sur les rives du Congo sans changer une seconde ou une virgule de ce qu’il en advint.

- Cette soirée avec des amis dans ce gîte près de St Hyppolite du Fort, au milieu des vignes, où, de retour d’Orange où nous avions vu Rigoletto, Pierre nous avait préparé des poulets à la crapaudine sur un feu de bois dans la cheminée de la grande salle commune…

- La première nuit où je n’ai pas dormi seul ! Où je n’ai pas dormi du tout d’ailleurs…

- 3 jours au Rock Sand hôtel sur mon île de Koh Chang en Thaïlande.

- Une soirée au PZ de la grande époque.

- Carlos