samedi 27 juin 2020

Mes 100 films (301-400) Récapitulatif


La 4ème série de mes ‘’100 films’’ qui va de 301 à 400 est terminée. La 5ème série (401-500) est en préparation. Le 401ème film est connu… Mais je vais souffler un peu !
En attendant voici un récapitulatif de ces 100 dernières affiches, sur une musique emblématique du cinéma Moon River d’Henry Mancini.



vendredi 26 juin 2020

Jean Cocteau - La Belle et le Bête -


Pour l'offrir à sa fille, le père de la Belle cueille, sans le savoir, une rose appartenant au jardin de la Bête, qui s'en offense. Afin de sauver son père, la Belle accepte de partir vivre au château de la Bête.
Tout le monde, ou presque, connaît l’argument du film, le meilleur, de Jean Cocteau.
 En pleine mode réaliste, La Belle et la Bête crée la surprise et remporte un immense succès. Jean Cocteau, qui signe ici son film le plus populaire, le définissait lui-même comme "un rêve dormi debout".
Le film se tourna dans l'après-guerre, où les conditions de travail n'étaient pas des plus confortables. L'équipe connut notamment des difficultés à trouver de la pellicule et souffrit de la restriction d'électricité, des pannes de courant ou encore de l'absence de lumière de studio. Elle dépendait le plus souvent de la lumière du jour. Jean Cocteau insistait d'ailleurs pour filmer sous toutes les conditions dans le but d'"évoquer la beauté qui vient par hasard". Lorsque la scène nécessitait plus d'éclairage, on utilisait des torches et des arcs de magnésium.
Le monde de Belle n'est pas photographié de la même façon que celui de la Bête. Les extérieurs du premier sont largement éclairés car réels. Et ses intérieurs sont influencés par les peintures des maîtres flamands et hollandais, surtout celles de Vermeer. Le monde de la Bête, sombre et mystérieux, se réfère quant à lui aux gravures de Gustave Doré, qui illustra notamment les contes de Perrault. "Je faisais mon film sous son signe", déclara Jean Cocteau.
Les scènes de la maison de Belle furent tournées au Manoir de Rochecorbon en Indre-et-Loire, et les extérieurs du château de la Bête au Château de Raray près de Senlis.
Jean Marais était mobilisé à l'époque mais Jean Cocteau obtint du général Leclerc une permission spéciale pour que l'acteur puisse tourner. Jean Marais devait en contrepartie signer toutes les semaines une feuille de présence aux Invalides à Paris. Il rejoignit sa division en Allemagne à la fin du tournage. 
 
Jean Marais imaginait au départ une Bête à tête de cerf mais Christian Bérard, le chef décorateur, lui démontra que la Bête devait effrayer, et ne pouvait être en conséquence un herbivore mais un carnivore. Le masque a été confectionné par un perruquier. Chaque poil était monté sur une toile de tulle divisée en trois parties que l'on collait sur le visage du comédien. Le maquillage, très pénible, prenait cinq heures chaque jour : trois heures pour le visage et une heure pour chaque main. Certaines dents furent recouvertes de vernis noir pour leur donner un aspect pointu, et les canines pourvues de crocs tenus par des crochets en or. Ainsi déguisé, Jean Marais put seulement se nourrir de purées et de compotes durant le tournage.
Jean Cocteau souffrait depuis plusieurs mois de graves affections de la peau qui ne s'arrangèrent pas sur le tournage. La lumière des projecteurs le blessait et il travaillait avec un chapeau sur lequel on fixait un linge noir percé de deux trous pour les yeux. Un médecin exigea qu'on l'hospitalise au plus vite à Pasteur car il pouvait mourir sous quarante-huit heures d'un empoisonnement du sang. Jean Cocteau accepta et fut sauvé par une injection de pénicilline. Elle avait spécialement été importée de New York car il n'y en avait pas en France à cette époque. Cocteau a dit qu’il avait été puni par Dieu pour ce qu’il avait fait supporter à Jean Marais en lui faisant porter ce masque.
Avant d'être mondialement reconnu et d'avoir créé un véritable empire de la mode sous son nom, le couturier Pierre Cardin a fait ses preuves sur le tournage de La Belle et la Bête sous la houlette du chef costumier Christian Bérard et a réalisé pour le film de nombreux costumes et masques. 
Dans la vidéo suivante l'accent est mis sur la Bête avec quelques scènes significatives. On remarquera le fort impact physique, voir sexuel, de la Bête comparé à la ''fadeur'' du prince charmant...

 

Mes 100 films (301-400) 400 - La Poursuite impitoyable


La Poursuite impitoyable – Arthur Penn (1966)
Marlon Brando, Robert Redford, Jane Fonda

Au Texas, le retour d’un évadé de prison dans sa ville natale déchaîne les passions. Le shérif se promet de trouver le fugitif avant que la foule ne s'en empare. 
Une véritable tragédie sociale où le réalisateur détecte avec acuité les aspirations de toutes les couches du tissu social et le malaise d'une société dans une petite ville du Texas. A travers une chasse à l'homme, le film observe la montée de la violence chez des citoyens à priori sans histoire ou désoeuvrés qui n'ont plus que ce moyen expiatoire pour s'imposer dans le rang social. Cette montée de la violence arrache les habitants à leur torpeur et à leur conformisme, déchaînant les sentiments refoulés, le fanatisme, l'exclusion et les passions. Pour tenter d'endiguer la folie de ce microcosme de l'Amérique moderne, le sheriff incarné par un Marlon Brando des grands jours, reste hélas impuissant. Le reste du casting est exceptionnel jusque dans les petits rôles. Arthur Penn signe ici un de ses grands films, en dénonçant non seulement le racisme latent et le goût pour une violence collective et aveugle, mais aussi le pouvoir corrupteur de l'argent et la fragilité de l'empire d'un potentat local. C'est donc une description au vitriol de l'Amérique de Lyndon Johnson, un film d'une grande puissance au réalisme brutal.Avec une scène de quasi lynchage éprouvante.

 

jeudi 25 juin 2020

mes 100 films (301-400) 399 - Les Ensorcelés

Les Ensorcelés – Vincente Minelli (1953)
Kirk Douglas, Lana Turner

Le producteur Harry Pebel convoque dans son bureau Georgia Lorrison, une grande actrice, Fred Amiel, un jeune réalisateur, et James Lee Bartlow, un écrivain. Pebel attend un coup de téléphone de Jonathan Shields. Celui-ci a permis à ces trois personnes d'accéder au rang de star mais s'est parfois mal comporté avec elles. Aujourd'hui en difficulté, il leur demande de l'aider. 
Mélodrame flamboyant et fascinant aux six oscars de Vicente Minnelli qui évoque le rôle impitoyable des producteurs à Hollywood, avec un Kirk Douglas sublime en mégalomane ambitieux et perfide.
Ce film n'est pas sans rappeler sur le même thème "La Comtesse aux pieds nus" allant même jusqu'à démarrer également dans un cimetière!!! Mais le récit en trois parties est un bel objet de cinéma, traitant le milieu d’Hollywood avec un cynisme et une dose de raffinement certains. Il est dur de parler autrement d'un film élégant et soigné tant dans la mise en scène que dans le jeu des acteurs. Et Lana Turner toujours fascinante


 

mercredi 24 juin 2020

Mes 100 films (301-400) 398 - Rebecca


Rebecca - Alfred Hitchcock (1946)
Laurence Olivier, Joan Fontaine, Judith Anderson

C'est à Monte-Carlo que le richissime et séduisant veuf Maxim de Winter croise le chemin d'une jeune domestique qu'il ne tarde pas à séduire. Bientôt, ils se marient et retournent habiter dans le manoir de Manderley, demeure familiale de Winter, au sud de l'Angleterre. Très rapidement, dans cet endroit lugubre et froid, la nouvelle Mme. de Winter se confronte aux domestiques qui ne semblent guère l'apprécier. Surtout, c'est Mme. Danvers, la gouvernante, qui est la plus vindicative. Car depuis toujours, elle servait Rebecca, l'ex-femme de M. de Winter décédée un an plus tôt dans un accident. Son souvenir semble hanter le château... 
C'est ce qui s'appelle un bijou. Du grand art que sir Alfred pouvait nous offrir. Le film est mené à la perfection; les acteurs sont brillants, la musique de Waxman est terrifiante, le déroulement du scénario et les surprises qui en découlent sont traitées à la perfection jusqu'au bout!!! jusqu'à la fin!!! ça ne s'arrête jamais, c'est magnifique.
En devenant un film, le best-seller de Daphné du Maurier fait moins "Veillée des chaumières" et devient un thriller romantique.

 

mardi 23 juin 2020

Mes 100 films (301-400) 397 - Fedora



Fedora – Billy Wilder ()
Marthe Keller – William Holden

Un producteur américain tente de convaincre une star légendaire à la retraite, Fedora, d'effectuer un comeback retentissant. 
Mineur, majeur, maudit, testament... Beaucoup de termes ont été utilisés concernant ‘’Fedora’’. Peut-être pas aussi grand que ‘’Boulevard du crépuscule’’, autre chef-d'œuvre sur le milieu du cinéma, mais magnifiquement mis en scène, écrit, réfléchi... On retrouve à chaque instant l'empreinte du génial Billy Wilder, le film prenant même une tournure vertigineuse lors d'une révélation fracassante à mi-parcours. C'est alors un nouveau récit qui commence, tout aussi passionnant, riche et intense que le premier, avec une intelligence d'esprit, une force qui ne trompent pas concernant l'identité du cinéaste... Excellente interprétation, William Holden en tête, et conclusion à la hauteur de ce joyau supplémentaire dans la filmographie déjà superbe d'un des plus grands réalisateurs de l'histoire du cinéma.


 

Trénet vu par Cocteau


Jean Cocteau-Charles Trenet.
De Trenet, qu’il célèbre dès 1937 dans un de ses Articles de Paris publiés dans Ce Soir (« Tout finit sur des chansons »), Cocteau dira vingt ans plus tard : « Le parolier idéal est pour moi Charles Trenet. Il fait descendre la chanson dans la rue sans qu’elle se casse la figure en se jetant du troisième étage ». Il a noué avec lui des liens d’amitié qui l’ont conduit à préfacer La Bonne Planète (1949). Il y écrit :
«Charles Trenet a créé tout un univers d'objets légers, d'objets dans un courant d'air, d'objets sur lesquels on souffle, d'objets qui deviennent des mains, des mains qui deviennent des objets, d'amoureux qui s'envolent par les fenêtres, de pendus gais qui deviennent des fantômes gais, des facteurs bleus qui voyagent plus vite que le télégraphe.
Il chante. Il chante dans son lit. Il chante dans son cabinet de toilette. Il chante en voiture. Il chante au téléphone. Il chante au théâtre. Il chante sur l'aile des ondes. Et s'il ne chante pas, d'autres chantent ce qu'il chantait la veille.»
Il illustrera le programme de son récital au Théâtre de l’Étoile en 1961. 

 


<<Ce sera ma prochaine affiche, dit Charles Trenet. Mon affiche actuelle ressemble à une réclame de cirages… Je l’aurais voulue plus franchement laide, plus chromo, avec ce fond de paysage printanier de calendrier des postes… L’affiche de Cocteau, c’est un poème… Avec ce chapeau sur la tête et ces ailes dans le dos, j’ai l’air d’un ange endimanché, comme les anges naïfs vus par les nègres de Harlem, dans le film « Verts pâturages »… Cela ne fait rien, j’aime cette affiche : elle pousse comme la sève dans les branches ; elle éclate d’oxygène. Elle est à la fois agressive et attendrissante de naïveté>>



lundi 22 juin 2020

mes 100 films (301-400) 396 - Top Hat


Top Hat – Mark Sandrich (1935)
Fred Astaire – Ginger Rogers

Jerry Travers, danseur américain, fait une démonstration à son producteur britannique. C'est ainsi qu'il réveille sa voisine du dessous. Celle-ci, Dale Tremont, descend d'un étage et proteste. Pour Jerry, c'est un coup de foudre... 

"Le Danseur du Dessus" est un savoureux vaudeville où Fred Astaire ne cesse de jouer, avec un bonheur communicatif, l'électron libre. Il comprend aussi le plus anthologique des numéros du duo Astaire/Rogers : "Cheek to Cheek". 
 
 

dimanche 21 juin 2020

mes 100 films (301-400) 395 - Un Drôle de paroissien




Un Drôle de paroissien – Jean Pierre Mocky (1963)

Bourvil, Francis Blanche, Jean Tissier

Georges, fils d'une famille aristocratique et catholique ruinée, croit recevoir un jour une révélation divine: pour subvenir aux besoins des siens, il va piller les troncs des églises.

Un des meilleurs Mocky. Cette première collaboration avec Bourvil est très réjouissante. Impertinence et humour noir tiennent le haut du pavé sur un sujet rudement gonflé pour l'époque. Aristocratie, clergé et police nationale sont joliment et intelligemment écornés. Certains dialogues et situations complètement loufoques nous valent d'ailleurs de francs fous-rires. Ici, Mocky a beaucoup de tendresse pour ses personnages absolument tous irrésistibles et formidablement campés par des acteurs apparemment très heureux d'être de cette aventure. Bourvil est épatant en "Aristo illuminé fou-gentil" avec un jeu bien plus subtil et sombre que dans ses comédies antérieures et prouve encore une fois la grande palette de jeu dont il était pourvu. Il est formidablement entouré par un Francis Blanche impayable et par la loufoquerie géniale de Jean Tissier.






 

Puzzle Cocteau

samedi 20 juin 2020

Mes 100 films (301-400) 394 - L'Homme tranquille



L’Homme tranquille – John Ford (1952)
John Wayne, Maureen O’Hara, Barry Fitzgerald

Sean Thornton, un ancien boxeur américain revient à Inisfree, son village natal d’Irlande, avec l’objectif de racheter l’ancien « cottage » de sa famille pour s’y installer définitivement. Il fait la connaissance de Mary Kate Danaher, la sœur du colérique Red Will Danaher qui convoitait la maison des Thornton avant que Sean ne la rachète. Le « yankee » entreprend tout de même d’épouser Mary Kate selon les règles de la tradition irlandaise.
Sans conteste, un des plus grands films de John Ford. Cette fois-ci, ragaillardi par son retour aux sources, son Irlande natale, Ford réalise un film qui ne s’essouffle jamais, chef-d'oeuvre de comédie, tourbillon naturel et comique qui emporte tout sur son passage. Certes, le couple John Wayne-Maureen O'Hara est tout simplement exceptionnel, mais la grâce et la grandeur de ce film vaut surtout pour la pléiade de seconds rôles, tous plus aboutis les uns que les autres, qui donnent une véritable force à ce petit bijou de vitalité et de drôlerie. Ajoutons à cela un scénario magique et enjoué, des décors naturels à couper le souffle et une mise en scène virtuose qui font de cet Homme tranquille un film unique qui traverse le temps sans prendre une seule ride. Et une bagarre finale d’anthologie...

 

Jean Cocteau - Plain-chant - Je n'aime pas dormir

  Je n'aime pas dormir
dit par Jean Cocteau

Je n'aime pas dormir quand ta figure habite,
La nuit, contre mon cou ;
Car je pense à la mort laquelle vient trop vite,
Nous endormir beaucoup.
Je mourrai, tu vivras et c'est ce qui m'éveille!
Est-il une autre peur?
Un jour ne plus entendre auprès de mon oreille
Ton haleine et ton coeur.
Quoi, ce timide oiseau replié par le songe
Déserterait son nid !
Son nid d'où notre corps à deux têtes s'allonge
Par quatre pieds fini.
Puisse durer toujours une si grande joie
Qui cesse le matin,
Et dont l'ange chargé de me faire ma voie
Allège mon destin.
Léger, je suis léger sous cette tête lourde
Qui semble de mon bloc,
Et reste en mon abri, muette, aveugle, sourde,
Malgré le chant du coq.
Cette tête coupée, allée en d'autres mondes,
Où règne une autre loi,
Plongeant dans le sommeil des racines profondes,
Loin de moi, près de moi.
Ah ! je voudrais, gardant ton profil sur ma gorge,
Par ta bouche qui dort
Entendre de tes seins la délicate forge
Souffler jusqu'à ma mort.


vendredi 19 juin 2020

Mes 100 films (301-400) 393 - Faisons un rêve


Faisons un rêve – Sacha Guitry (1936)
Scha Guitry, Raimu, Jacqueline Delubac

Un mari qui vient de tromper sa femme rentre chez lui au petit matin, embarrassé. Il y trouve, sans le savoir, l'amant de son épouse, à qui il avoue son infidélité. Ce dernier a trop vite proposé à la femme de l'épouser. Il entreprend alors de convaincre l'époux de prolonger son absence. 
Ça se déguste comme une friandise ! Voir jouer Sacha Guitry avec autant d'aisance est un authentique moment de bonheur et la scène centrale où il est seul (avec son téléphone) est véritable morceau d'anthologie. Jacqueline Delubac, qui n'a jamais été aussi belle, lui donne la réplique avec énormément de talent, quant à Raimu, qui dans son registre habituel aurait eu du mal à résister à la tornade Guitry, il change son fusil d'épaule et joue la sobriété et il est égal  excellent. Théâtre filmé ? Sans doute, mais c'est quand même du cinéma . Le scénario est un vaudeville adapté d'une pièce que Guitry avait créé en 1916, il est bien sûr aussi jubilatoire que délicieusement immoral jusque dans sa dernière réplique : "C'est vrai nous avons toute la vie ?"  "Mieux nous avons 2 jours !" A remarquer dans le prologue la présence d'une véritable brochette de guest-stars parmi lesquelles Arletty et Michel Simon..

 

Les Aventures d'Arsène Lupin - La femme aux seux sourires - 3/3


Y a rien à la télé
Ecoutez la radio
Les aventures d’Arsène Lupin
La femme aux deux sourires 3/3
RTF le 03-06-61




jeudi 18 juin 2020

Quizz Jean Cocteau



Service offert par Quizz.biz

Mes 100 films (301-400) 392 - Oscar


Oscar – Edouard Molinaro (1967)
Louis de Funès – Claude Gensac

Bertrand, un riche promoteur, mène une vie paisible. Jusqu'au jour où son homme de confiance, Christian, le fait chanter pour doubler son salaire et obtenir la main de sa fille, dont il est l'amant. Il lui avoue également qu'il le vole depuis de nombreuses années. Les choses se compliquent encore quand la maîtresse de Christian se révèle finalement ne pas être Colette, la fille de Bertrand, mais qu'en revanche, Colette s'avère être enceinte d'Oscar, le chauffeur. 
En 1967 Edouard Molinaro adapte au cinéma la pièce de Claude Magnier et offre a Louis de Funès un où il peut donner toute sa démesure. ...Incontournable vaudeville le film reste vivant par la performance de son acteur principal,énergique en patron sans scrupule il excelle véritablement . Oscar est une véritable pépite cinématographique ,un joyau de comédie ou le talent des interprètes (tous impeccables) accompagnent un scénario jubilatoire et désopilant Les éléments s'enchaînent à une vitesse incroyable sans jamais se perdre dans l'excès et entraînent le spectateur dans une action trépidante ......Louis de Funès est magistral et sa performance reste assez unique. Se laisse voir et revoir sans aucun déplaisir .

 

Les Aventures d'Arsène Lupin - La femme aux deux sourires - 2/3

 Y a rien à la télé
Ecoutez la radio
Les aventures d’Arsène Lupin
La femme aux deux sourires 2/3
RTF le 27-05-61 

mercredi 17 juin 2020

Les Aventures d'Arsène Lupin - La Femme aux deux sourires - 1/3


Y a rien à la télé
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Les aventures d’Arsène Lupin
La femme aux deux sourires 1/3
RTF le 20-05-61 

Mes 100 films (301-400) 391 - Les Horizons perdus



Les Horizons perdus – Frank Capra (1937)
Ronald Colman, Jane Wyatt

Une révolution vient d'éclater en Chine et Robert Conway est obligé de prendre la fuite avec quatre autres Américains. Mais leur avion est détourné et ils arrivent dans une vallée tibétaine où le temps semble ne pas s'écouler. 


Les Horizons perdus – Frank Capra (1937)
Ronald Colman, Jane Wyatt

Une révolution vient d'éclater en Chine et Robert Conway est obligé de prendre la fuite avec quatre autres Américains. Mais leur avion est détourné et ils arrivent dans une vallée tibétaine où le temps semble ne pas s'écouler.

"Lost Horizon" de Frank Capra est sans doute le plus célèbre de ces films qui ont pour thème la découverte d'une civilisation perdue, véritable paradis terrestre par ailleurs! L'histoire est celle d'une expédition en avion parvenant au pays de Shangri-La! La mystique tibétaine aidant, les habitants, des immortels, y vivent dans une paix perpétuelle! Tout cela baigne dans une profonde poésie onirique! Dans ce classique injustement oublié, il nous fait entendre quelque chose qui est en chacun de nous et qui brille du même éclat que les neiges du Shangri-La: l'appel vers l'inaccessible! Les décors sont superbes et l’interprétation (Ronald Colman surtout) remarquable! Un formidable hymne à la paix et à l'amour qu'il faut réhabiliter de toute urgence... Il faudra attendre 1954 et la comédie musicale Brigadoon pour trouver sur le même thème un film aussi beau.



mardi 16 juin 2020

Mes 100 films (301-400) 390 - Michel Strogoff


Michel Strogoff – Carmine Gallone ()
Curd Jurgens, Geneviève Page

1880, en Russie. Michel Strogoff, officier au service du tsar à Moscou, est envoyé à l'autre bout du pays, à travers le désert sibérien, afin de prévenir le grand-duc d'une invasion des Tartares. En chemin, alors qu'il se fait passer pour un négociant, il va croiser la route de Nadia Fedor, une jeune femme qui cherche à rejoindre son père à Irkoutsk, ainsi que de deux journalistes européens. Désormais lié à ces personnages, Strogoff va devoir braver les lignes ennemis.


"Michel Strogoff", héros légendaire, a connu des fortunes diverses sur le petit et le grand écran! Carmine Gallone, pas génial mais bon artisan, signe ici une des versions les plus spectaculaires, avec le solide et viril Curd Jürgens dans le rôle titre! A noter, la présence de la belle Geneviève Page et l'apparition de la toute jeune Françoise Fabian, en belle esclave compatissante! Un classique du film d'aventures à costumes et à grand spectacle et un bon souvenir de mes séances ciné du jeudi après midi.


lundi 15 juin 2020

mes 100 films (301-400) 389 - Les Barbouzes


Les Barbouzes – Georges Lautner ( 1964)
L. Ventura, M. Darc, B. Blier, F. Blanche
Un célèbre trafiquant d'armes lègue à sa jeune veuve un château et une importante collection de brevets qui intéresse les services secrets de plusieurs pays. Ainsi quatre barbouzes sont envoyés pour récupérer les précieux documents mais c'est l'agent français Lagneaux qui, recevant l'ordre de séduire la blonde héritière, accomplira sa mission jusqu'au bout.

"Et ta soeur, elle habite toujours Pékin ?" C'est par cette réplique que se termine l'une des meilleures comédies policières comme seul savait les faire Georges Lautner. A l'époque où les aventures de James Bond imposaient le mythe de l'espion héroïque, Lautner qui avait signé les Tontons flingueurs un an plus tôt, parodie le film d'espionnage avec une pointe d'humour noir sur des dialogues toujours aussi savoureux de Michel Audiard. Il ré-emploie le trio Ventura-Blier-Blanche et le lance auprès de la délicieuse Mireille Darc dans cette parodie délirante avec quelques scènes joyeusement loufoques. Le film n'atteint pas le niveau d'excellence que les Tontons flingueurs, indétrônable dans son domaine, mais le sens de la dérision est là, c'est un festival de courses, bagarres, gags, et vacheries que se jouent les agents secrets rivaux. Il y a des micros partout, des scorpions dans les lits, des chasses d'eau qui explosent, des lustres garnis de lames acérées, et plein de Chinois cachés dans les murs du château... leur attaque en nombre, ainsi que la bagarre entre Lino et Jess Hahn qui défoncent portes et armoires, sont parmi les moments les plus désopilants de ce film qu'on aime toujours revoir avec plaisir. 

 

dimanche 14 juin 2020

Mes 100 films (301-400) 388 - Le Dictateur

Le Dictateur – Charlie Chaplin (1940)
Charlie Chaplin

Dans le ghetto juif vit un petit barbier qui ressemble énormément à Adenoid Hynkel, le dictateur de Tomania qui a décidé l’extermination du peuple juif. Au cours d’une rafle, le barbier est arrêté en compagnie de Schultz, un farouche adversaire d’Hynkel...

Les critiques qui suivent sont celles de critiques cinéma de différents journaux pour une fois unanimes:
Mieux que jamais, Chaplin parvient à mêler dans un même souffle humour, poésie et drame. Sans oublier une réflexion inspirée sur le racisme et la tyrannie, d'une pertinence et d'une actualité permanentes. Aussi drôle que déchirant.
Proclamer Blancs et Noirs égaux dans l'Amérique de 1940 ? Rien que pour cette profession de foi, il faudrait voir et revoir Le Dictateur. Pour en célébrer, chaque fois davantage, l'audace et l'humanisme.
Tout est dit. Tout jusqu'à l'absurde, avec une intelligence qui frôle sans temps mort le génie. Le Dictateur est sans conteste un chef-d'oeuvre absolu. Il est le film indispensable qui, à lui seul, légitime l'existence même du cinéma et lui donne ses lettres de noblesse, avec un tact, une modernité qui n'ont jamais depuis été égalés.
Certes, Chaplin a écrit ultérieurement que s'il avait su l'ampleur de l'horreur nazie, il n'aurait pas tourné le Dictateur. On pourrait renverser la proposition : c'est parce qu'en 1940 Chaplin ne savait pas tout (et surtout l'inimaginable) que le Dictateur est un film génial, c'est-à-dire prophétique.
Alors, vous avez compis. Le Dictateur est un chef-d’œuvre absolu.

samedi 13 juin 2020

RV avec X - 1978 - La mort de Jean Paul 1er - 2/2


Jean-Paul Ier n'était pas un pape comme les autres.
Les cardinaux pensaient trouver en lui un pape de transition, qui se montrerait accommodant avec les diverses tendances de l'Église romaine. 
Au lieu de cela, ils héritèrent d'un chef travailleur insatiable, curieux de tout et insensible aux pressions, par ailleurs peu soucieux des conventions et des apparences, mais bien décidé à remettre de l'ordre dans les affaires de l'Église, mais beaucoup à perdre en ce mois de septembre 1978.


Carré de Dames - 4 - Dame de pique - Colette Mars

Carré de Dames
4 – Dame de pique
Colette Mars

Colette Mars (1916-1995) actrice et chanteuse fut un personnage haut en couleur et incontournable de la vie nocturne des années 50 et 60.
C’est elle qui remplaça Suzy Solidor dans son cabaret de la rue Ste Anne quand celle-ci se trouva en ‘’délicatesse’’ avec la justice française à la Libération.
Chanteuse racée et dotée d’une fort jolie voix elle poursuivit sa carrière jusqu’aux années 60.
Son physique la poussa vers le cinéma, aidée en cela par Jean Gabin. Celui-ci se remettant d’une rupture douloureuse avec Marlène Dietrich et souhaitant fonder un foyer lui aurait demandé de l’épouser...ce qui ne convenait guère à cette Parisienne ‘’émancipée’’.



Mes 100 films (301-400) - 387 - Le Soupirant

Le Soupirant – Pierre Etaix (1962)
Pierre Etaix

Pierre est un jeune homme introverti, passionné de sciences et issu d'une famille bourgeoise. Néanmoins, son manque de compagnie féminine inquiète ses parents qui le poussent à courtiser. Après moults désillusions, Pierre fait la rencontre tant attendue en la personne de Ilka, la jeune fille au pair que sa famille accueille sous son toit.

Quel bonheur que ce "Soupirant"! C'est à l'image de l'œuvre de cet immense artiste: c'est frais, doux, délicieux, lucide mais rêveur, enjoué mais un peu mélancolique, poétique, aérien, enlevé, et aussi très drôle. Et visuellement, c'est plein d'astuces, de trouvailles inventives et surprenantes en tout genre. Et quelle superbe fin, entre poésie, drôlerie, et douceur...



vendredi 12 juin 2020

RV avec X - 1978, la mort de Jean Paul 1er - 1/2


La mort subite du pape Jean-Paul Ier, Albino Luciani, le 28 septembre 1978, soit 33 jours après le début de son pontificat, a suscité de nombreuses interrogations. Monsieur X revient sur cet étrange événement.
Jean-Paul 1er était une personnalité marquante. Patriarche de Venise et docteur en théologie, il publia plusieurs ouvrages et avait l'intention de procéder à une véritable réorganisation de la hiérarchie vaticane.
Pourtant dans la nuit du 28 au 29 septembre 1978, il décède brusquement, faisant de lui, l'un des papes les plus éphémères de l’Église catholique. Le corps d’Albino Luciani, ancien cardinal de Venise, ne sera pas autopsié, provoquant de nombreuses théories sur la mort du “pape au sourire”.
 


Carré de Dames - 3 - Dame de trèfle - Suzy Solidor

Carré de Dames
3 – Dame de trèfle
Suzy Solidor

Suzy Solidor que l'on nomma ‘’la Madone des matelots’’, fut une figure emblématique des années 30/40. Symbole de la ‘’garçonne’’ des ‘’années folles’’, elle a contribué à populariser auprès du grand public le milieu lesbien parisien, dont elle fut une icône.
Si vous voulez, presque, tout savoir sur elle, c’est ICI



Mes 100 films (301-400) - 386 - Le Diable boiteux

 
Le Diable boiteux – Sacha Guitry (1946)
Sacha Guitry…..

Evocation, avec tout l'esprit de Guitry mais aussi celui de Talleyrand, de la vie de ce dernier, qui passe du service de la republique à celui de Bonaparte et de celui de Napoleon à celui de la royauté, avec pour seul but la grandeur de la France.


Référence à peine voilée aux problèmes d'après-guerre vécus par Guitry. Il veut réhabiliter Talleyrand comme il souhaiterait qu’on le réhabilitât de sa proximité avec les allemands pendant l’Occupation...
Cette biographie filmée est un petit bijou qui s'appuie sur le théâtre par ses dialogues percutants, son humour incisif,sa mise en scène basée sur les longues scènes de discussions qui, au lieu de montrer l'action, ne font que la raconter indirectement au spectateur. On y retrouve aussi sa tendresse pour ses comédiens et son amour pour l’Histoire même s’il lui fait quelques enfants illégitimes.. La scène finale, où la voix-off signant la vie de Talleyrand est remplacée par une tournure géniale de narration, conclut avec brio le film de Guitry.