dimanche 14 juin 2020

Mes 100 films (301-400) 388 - Le Dictateur

Le Dictateur – Charlie Chaplin (1940)
Charlie Chaplin

Dans le ghetto juif vit un petit barbier qui ressemble énormément à Adenoid Hynkel, le dictateur de Tomania qui a décidé l’extermination du peuple juif. Au cours d’une rafle, le barbier est arrêté en compagnie de Schultz, un farouche adversaire d’Hynkel...

Les critiques qui suivent sont celles de critiques cinéma de différents journaux pour une fois unanimes:
Mieux que jamais, Chaplin parvient à mêler dans un même souffle humour, poésie et drame. Sans oublier une réflexion inspirée sur le racisme et la tyrannie, d'une pertinence et d'une actualité permanentes. Aussi drôle que déchirant.
Proclamer Blancs et Noirs égaux dans l'Amérique de 1940 ? Rien que pour cette profession de foi, il faudrait voir et revoir Le Dictateur. Pour en célébrer, chaque fois davantage, l'audace et l'humanisme.
Tout est dit. Tout jusqu'à l'absurde, avec une intelligence qui frôle sans temps mort le génie. Le Dictateur est sans conteste un chef-d'oeuvre absolu. Il est le film indispensable qui, à lui seul, légitime l'existence même du cinéma et lui donne ses lettres de noblesse, avec un tact, une modernité qui n'ont jamais depuis été égalés.
Certes, Chaplin a écrit ultérieurement que s'il avait su l'ampleur de l'horreur nazie, il n'aurait pas tourné le Dictateur. On pourrait renverser la proposition : c'est parce qu'en 1940 Chaplin ne savait pas tout (et surtout l'inimaginable) que le Dictateur est un film génial, c'est-à-dire prophétique.
Alors, vous avez compis. Le Dictateur est un chef-d’œuvre absolu.

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