dimanche 14 mai 2017

Diva et divo - Le contre-fa des ''Puritains




On a évoqué ICI il y a quelques temps le contre-contre ré de Mado Robin. Allons écouter ce qui se passe du côté des ténors.
Quelle est la note la plus haute jamais écrite par un compositeur pour une voix d’homme standard ? C’est-à-dire hors contre-ténors et castrats.
Il s’agit de l’air d’Arturo Talbot ‘’Credeasi misera’’, à la fin des ‘’Puritains’’ de Bellini.
C’est un contre-fa (fa4). Pour ceux, qui comme moi, sont éventuellement mélomanes mais pas musiciens, c’est l’octave inférieure des ‘’piqués’’ de la Reine de la Nuit. Une note jamais employée pour les ténors dont les contre-ré font déjà figure d’exception remarquable.
Les ‘’Puritains’’ est un des grands opéras de Bellini et la plupart des ténors l’ont à leur répertoire, mais peu se risquent au contre-fa , sauf à le filer en voix de tête, en falsetto.
L’avantage de chercher une réponse à une question que l’on se pose est d’aller fouiner sur le net et de trouver sa réponse.
Je vous propose donc deux extraits de ce ‘’Credeasi misera’’. Le premier est le duo L. Pavarotti – J. Sutherland où le tenorissimo utilise sa voix de fausset (sic) et le deuxième où le ténor Lawrence Brownlee  fait éclater un contre fa-solaire.
Mais contre-fa ou pas, l’air est magnifique et laissez-vous porter par le plaisir.


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