mercredi 22 avril 2020

Mes 100 films (301-400) 335 - Toi le venin

Toi le venin – Robert Hossein (1958)
M. Vlady, O. Versois, R. Hossein

Sur une route niçoise, une conductrice à le chevelure blonde invite Pierre Menda à prendre place. L'homme accepte et s'ensuit un moment intime entre eux deux avant que la jeune femme ne le rejette violemment du véhicule. Plus tard, Pierre se met à la recherche de son amante éphémère et découvre deux soeurs presque jumelles dont l'une est paralysée et l'autre nie quitter le domicile en soirée.


Avec cette adaptation de Frédéric Dard, Robert Hossein possède deux atouts majeurs : Marina Vlady et Odile Versois, actrices et sœurs à la ressemblance frappante et à la beauté enivrante. Le film ne joue que de cela, mais c'est presque suffisant. En effet, la mise en scène a beau être limitée, elle sait bien exploiter l'ambiguïté apparaissant rapidement chez l'une comme chez l'autre, si bien que le suspense tient jusqu'au bout. Après, ce n'est pas non plus du grand art, et si vous cherchez donc un intérêt autre que cette dualité entre les deux comédiennes slaves, vous risquez d'être déçus. Mais ne serait-ce que pour ce parfum légèrement sensuel et ce héros « coincé » entre ses deux femmes, on marche sans mal à ce suspense sans réelle personnalité, mais habile et efficace. Et une BO du père de Robert Hossein, André , jazzy et assez envoutante...



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