jeudi 7 novembre 2019

Mes 100 films (201-300) 296 - La belle de Moscou

La belle de Moscou – Rouben Mamoulian (1957)
Fred Astaire, Cyd Charisse, Peter Lorre

Afin d'empêcher le compositeur Pierre Borov de mettre son talent prolétarien au service d'un film capitaliste américain, les commissaires Bibikov, Ivanov et Brankov sont dépêchés à Paris pour ramener de gré ou de force le musicien. Celui-ci ne tient guère à retrouver le paradis soviétique et se confie à Steve Canfield, son producteur, qui prend à tâche d'apprivoiser les émissaires de Moscou et y réussit au delà de toute espérance. Tout remords écarté, ils n'ont qu'une envie : faire durer leur séjour à Paris. A la longue, Moscou s'inquiète et dépêche un super-commissaire, " le " camarade Yoschenko.
Ce dernier est " une " camarade, Anna, dite Ninotchka, qui débarque de son pays, gourmée, stylée, stakhanoviste, matérialiste, marxiste orthodoxe.

Un remake de "Ninotchka" peut, il est vrai surprendre au premier abord. Pourtant, Rouben Mamoulian réussit presque à nous montrer cela comme une évidence, tant ce dernier semble à l'aise dans les numéros musicaux, les intégrant parfaitement à un récit des plus cohérents. Chatoyant et particulièrement bien mené, le film s'avère même être un véritable régal, formidablement rythmé et brillamment mis en scène, la bonne humeur générale se faisant même communicative, la grâce du duo Astaire-Charisse ne faisant que soutenir cette formidable impression. "La Belle de Moscou" est une oeuvre follement élégante et dans son ensemble assez délectable : il serait donc fort regrettable de s'en passer.
Quant à Cyd Charisse le meilleur commentaire qu’on puisse en faire est l’extrait ci-après...


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