samedi 9 juin 2018

Mes 100 (autres) films - 116 - Mirage de la vie


Mirage de la vie (1959) Douglas Sirk

Lana Turner, John Gavin, Sandra Dee, Juanita Moore


Sur la plage de Coney Island, près de New York, Lora

Meredith, une jeune mère célibataire aspirant à devenir

actrice, rencontre Annie Johnson, une sans-abri noire

s'occupant elle aussi seule de sa fille. Les deux femmes

sympathisent et Lora propose bientôt à Annie de rester

chez elle, devenant ainsi la nourrice et la domestique de

la maison. La fille d'Annie, Sarah Jane, semble ne pas

supporter la couleur de sa peau à une époque où cela

l'exclut socialement; elle est jalouse de Susie, la petite

fille blonde de Lora. Cependant, les deux enfants

grandissent ensemble, comme de véritables soeur. Son

père était pratiquement blanc : Sarah Jane a donc la

peau très claire et se fait passer pour blanche,

provoquant la tristesse de sa mère. Les années passant,

Lora devient une véritable star de Broadway. Mais elle a

dû sacrifier sa vie personnelle, ne pouvant s'occuper de

Susie et refusant la demande en mariage du seul homme

qu'elle ait jamais aimé, le beau photographe Steve

Archer...


Qui n'a pas versè une larme dans ce film déchirant de

Douglas Sirk ? Il nous offre un grand moment d’émotion

et une passion pour cet immense chef d'oeuvre de Sirk

comme on n'aurait jamais osé l'imaginer puisque ce

mélodrame est un concentré de rêve, le genre le plus

flamboyant qui soit. "Imitation of life" est marqué de

façon indélébile par la fascination d'un visage de femme,

celui de Lana Turner, inoubliable et magnifique! L'histoire

n’opérerait pas sans l’actrice et encore moins sans

l'excellence des seconds rôles tels que John Gavin,

Sandra Dee, Juanita Moore (dans le rôle de la nourrice)

et Susan Kohner (la jeune fille ambitieuse et

magnifiquement pathétique). On peut même apercevoir

Mahalia Jackson qui chante au service funèbre dans un

final qui vous arrachera les larmes! Laissons nous

ensorceler à travers ce fleuron du genre qui nous

emportent dans le sillon de ce mirage de la vie, un joyau

qui continue plus que jamais à nous émouvoir où la

perfection avec laquelle Sirk sait mettre en scène les

séquences poignantes relève tout simplement du grand

art...


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