jeudi 7 juin 2018

Mes 100 (autres) films - 114 - Autant en emporte le vent

Autant en emporte le vent (1939) V. Fleming – G. Cukor

C. Gable, V. Leigh, O. de Haviland, L. Howard


En Georgie, en 1861, Scarlett O'Hara est une jeune

femme fière et volontaire de la haute société sudiste.

Courtisée par tous les bons partis du pays, elle n'a

d'yeux que pour Ashley Wilkes malgré ses fiançailles

avec sa douce et timide cousine, Melanie Hamilton.

Scarlett est pourtant bien décidée à le faire changer

d'avis, mais à la réception des Douze Chênes c'est du

cynique Rhett Butler qu'elle retient l'attention…



Je ne vais pas ajouter mon grain de sel à tout ce qui a

déjà été dit et écrit sur ce monument porté aux nues par

la critique et le public. Pour une fois je suis allé voir s’il y

avait des critiques négatives. Et il y en a, et des salées.

Ainsi la critique de Samuel Lachize dans l‘Humanité en

1981 :

‘’...puérilité, naïvetés, incohérences qui encombrent le

récit, manque d'homogénéité dans la distribution.’’

Et quelques remarques de spectateurs d’aujourd’hui.

‘’Aucun budget, aucun charisme, aucune mise en scène...

La magie n'opère jamais.’’

‘’ Ce film me gonfle grave. je dirais que c'est LE film le

plus chiant et le plus gnangnan qui soit après "Peau

d'âne". Vivien Leigh est à baffer et Clark Gable a une

tête de con vraiment insupportable. Non ,vraiment il n'y a

rien à faire...’’

‘’ Du gnangnan interminable sur fond de carte postale.

Excellente caricature du ciné fleuve hollywood des

années 50 (sic), dans toute sa ringardise et théâtralité.’’

Cet âge est sans pitié…

Mais la question que l’on peut se poser est de savoir si 

près de 80 ans après sa sortie ''Autant en emporte le 

vent'' mérite cet excès d’honneur ou cette indignité ???


 

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