dimanche 28 juin 2015

Cent mille milliards de poèmes...


Le cheval Parthénon s'énerve sur sa frise
Depuis que lord Elgin négligea ses naseaux
Le turc de ce temps là pataugeait dans sa crise
Il chantait tout de même oui mais il chantait faux.

Le cheval Parthénon frissonnait sous la brise
Quand se carbonisait la fureur des châteaux
Nous avions aussi froid que nus sur la banquise
Lorsque pour nous distraire y plantions nos tréteaux.

Du Gange au Malabar le lord anglais zozote
Comme à Chandernagor le mendiant sent la crotte
Lorsqu'il voit la gadoue il cherche le purin.

On mettait sans façon ses plus infectes loques
Cela considérant Ô lecteur tu suffoques
Mais rien ne vaut grillé le morceau de boudin.

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