lundi 30 juillet 2018

Mes cent (autres) films - 167 - La rivière rouge


La rivière rouge (1948) Howard Hawks
John Wayne, Montgomery Clift

Un jeune homme s'oppose a son père adoptif devenu trop dur avec les hommes lors du convoi d'un troupeau de dix mille bêtes qu'ils doivent vendre dans le Missouri.

Depuis La chevauchée fantastique , John Wayne était une star. De son propre avis, c'est ce film-ci qui a fait de lui un acteur véritable. Sous la férule de Hawks, il réussit une étonnante composition de patron paranoïaque, sûr de lui et parfaitement tyrannique. Un homme qui cache ses blessures intérieures sous une carapace d'abominable despote. La rivière rouge est un film au souffle épique qui peint en mémorables séquences, avec une grande intensité et beaucoup de finesse aussi, une histoire à niveau humain. La quintessence du western. Le classique des classiques: le style épique de Hawks à son apogée, dans une fable sur la paternité. Scénario (viril et ambigu), image (noir et blanc), musique (Tiomkin), interprétation... tout ici est d'une perfection inégalée.


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