dimanche 29 juillet 2018

Mes cent (autres) films - 166 - Boulevard du Crépuscule


Boulevard du crépuscule (1950) Billy Wilder
Gloria Swanson, Eric von Stroheim, William Holden

Norma Desmond, grande actrice du muet, vit recluse dans sa luxueuse villa de Berverly Hills en compagnie de Max von Meyerling, son majordome qui fut aussi son metteur en scène et mari. Joe Gillis, un scénariste sans le sou, pénètre par hasard dans la propriété et Norma lui propose de travailler au scénario du film qui marquera son retour à l'écran, Salomé. Joe accepte, s'installe chez elle, à la fois fasciné et effrayé par ses extravagances et son délire, et devient bientôt son amant. Quand son délire se transforme en paranoïa et qu'elle débarque au milieu des studios Paramount pour convaincre Cecil B. DeMille de tourner à nouveau avec elle, Gillis commence à prendre ses distances...

Peut-être la critique la plus acide et virulente d'Hollywood. Billy Wilder réalise l'histoire la plus cinglante sur la face cachée de la capitale du cinéma. Incroyable et inévitable parallèle entre Gloria Swanson et son personnage hallucinant Norma Desmond, ancienne star du muet qui fait ici son come-back à 50 ans. Wilder signe un film à la fois critique, sombre et teinté d'humoir noir. "Je suis grande ce sont les films qui sont devenus petits..." : le film résumé en une phrase. Chef d'Oeuvre aux 3 Oscars, Sunset Boulevard n'a jamais été autant d'actualité ce qui prouve que Wilder était en avance sur son temps. Plus de 70 ans après, le film n'a pas pris une ride. A saluer aussi les interprétations de William Holden et Erich von Stroheim, hallucinant d’ambiguïté.


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