Spartacus
(1960) Stanley Kubrick
Kirk
Douglas, Jean Simmons
Italie,
73 av. J.C. Esclave devenu gladiateur, Spartacus est épargné par un
de ses compagnons d'infortune dans un combat à mort. Ce répit
soulève en lui plus que jamais le souffle de la révolte, et après
avoir brisé ses chaînes, il enjoint les autres esclaves à faire de
même. Rapidement à la tête d'une colossale armée, Spartacus
entend rejoindre le port de Brides au sud du pays pour prendre la mer
à bord des navires ciliciens. Mais l'Empire romain ne l'entend pas
de cette oreille et lance ses légions à la poursuite des esclaves
révoltés...
Un
grand péplum autant par le spectacle proposé, des décors aux
panoramiques autour de la Rome antique que par ses complots
politiques incessants. Même quand il se met au service des studios
hollywoodiens, Kubrick fait valoir son sens de la narration pour
raconter le mythe de Spartacus et le soulèvement des esclaves sur
cette commande un brin impersonnelle. comme la plupart des
productions hollywoodiennes, les personnages n'ont pas beaucoup d'
ambivalences et le message, la liberté en l’occurrence, plutôt
martelé que suggéré. Du grand spectacle quand même avec un final
superbe.
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