Un
post sur un blog ami dénonce la laideur des couvertures des livres
pour la jeunesse, voire le détournement des anciennes couvertures à
l'occasion de rééditions.
Cela
fait un petit moment que je ne lis plus cette littérature. Mais je
garde en mémoire les souvenirs de mes lectures d'avant la
télévision. Et, dans l'oeil, des couvertures qui étaient déjà
des invitations au voyage. Chaque collection avait un graphisme
particulier qui la faisait reconnaître immédiatement et leur nom,
devenu commun, affichait clairement leur style de littérature :
Hetzel, Rouge et Or, Bibliothèque Rouge ou Verte, Signe de Piste…
La
grande armoire dans la salle de bains du 2ème étage de la maison du
Mans, chez Bon Papa et Bonne Maman était une sorte de caverne d’Ali
Baba pleine de livres accumulés par 2 ou 3 générations d’enfants.
J’en piquais régulièrement pour aller les lire dans le petit
salon, dans le jardin ou dans ma petite chambre à l’oeil de bœuf.
C’est
là que j’ai découvert Jules Verne et pas dans n’importe quelle
collection. Celle de Hetzel, à la célèbre
couverture rouge qui a tapé
dans l’oeil de tous les enfants. J’en
ressens encore la couverture en relief rouge et or, je revois les
tranches des pages dorées, les illustrations pleine page en noir et
blanc avec la petite phrase replaçant l’image dans le contexte du
roman. Bonheurs simples et ‘’sensass’’ comme on disait à
l’époque… Le beau
paradis des plaisirs enfantins.
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