Rhétorique
est emprunté au latin rhetorica, repris au
grec
rhêtorikê (tekhnê) « art de l'éloquence »,
substantif
de l'adjectif rhêtorikos « qui concerne les
orateurs,
l'art oratoire », de rhêtôr, rhéteur. L'art de la
rhétorique
a d'abord été défini comme celui de parler en
public,
comme celui de l'orateur de l'agora, du forum, de
la
curie, puis en général de la technique pour bien parler
et
bien écrire, c'est-à-dire convaincre et persuader
l'auditeur
ou le lecteur. L'héritage grec a été recueilli à
Rome
par Cicéron (De oratore, 55 av. J.-C.) et Quintilien
(De
institutione oratoria, v. 95).
Le
mot a été emprunté très tôt par l'ancien français
savant
avec la variante rectorique désignant l'ensemble
des
procédés constituant l'art de l'éloquence orale et
écrite,
d'où fleurs de rhétorique et, plus tard, figures de
rhétoriques.
En
ayant dit cela on a tout dit et rien dit. Et pourtant
vous
et moi utilisons quotidiennement de figures ou des
fleurs
de rhétorique, comme M. Jourdain la prose, sans le
savoir.
Rien ne vaut quelques exemples.
‘’Je
l’ai vu de mes yeux vu, vu comme je vous vois’’ vous
faites
une EPANALEPSE…
‘’Madame
se meurt ! Madame est morte ! ‘’ (Bossuet),
c’est
un POLYPTOTE…
‘’ Ai-je
besoin de vous dire...’’ est
une PRETERITION…
''Le
cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas''
(Pascal).
C’est
une ANTANACLASE.
Le
prochain à venir c’est prolepse…
Ca
peut paraître compliqué mais finalement je trouve ça
assez
beau, même si c’est incompréhensible comme une
poésie
de St John Perse ou Mallarmé.
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