Les
Enfants du Paradis (1945) Marcel Carné
Arletty,
J.L. Barrault, P. Brasseur,,,
Un
monument! Et le mot n'est pas trop fort car "Les
enfants
du paradis" fût l'entreprise la plus ambitieuse du
cinèma
français de l'occupation et symbolise encore
aujourd'hui
pour tous les amoureux du 7ème art, la
perfection!
Deux époques "Le boulevard du crime" et
"L'homme
blanc", trois heures de projection, plus de
deux
mille figurants, la reconstitution grandeur nature
du
boulevard du Crime sur les terrains de la Victorine et
une
distribution éblouissante: Arletty, Jean-Louis
Barrault,
Pierre Brasseur, Louis Salou, Marcel Herrand,
Pierre
Renoir, Maria Casarès...Même si on salue l'ampleur
de
la mise en scène de Carné à la fois souple et sobre, on
se
souvient avant tout de la voix grave de Brasseur, de la
gouaille
d'Arletty, de la triste douceur du regard de
Casarès,
de la timidité de Barrault et de la virilité
bafouée de Herrand! Et comment oublier la caméra de
Carnè
tourbillonnant parmi les danseurs du carnaval ou
bien
cette phrase mythique de Garance: "Paris est si
petit
pour ceux qui s'aiment,comme nous, d'un si grand
amour"!
Ce n'est pas pour rien que l'oeuvre est restée au
Panthèon
des meilleurs films français de tous les temps
avec
les ingrédients que l'on connait: l'amour, la mort, les
coeurs
qui battent, les passions qui déchirent, les
sentiments
à vif! Or, qui n'a pas connu d'amoureux transi,
de prétendants jaloux, de petite vertu au grand coeur,
"Les
enfants du paradis" c'est tout ça en même temps...
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