XI
LE ROYAUME SE FISSURE
Ces chemins du Berry ont toujours été réputés
pour mauvais. Mais je vois que la guerre ne les a point améliorés…
Holà ! Brunet, La Rue ! Faites ralentir le train, par la grâce de
Dieu. Je sais bien que chacun est en hâte d’arriver à Bourges.
Mais ce n’est point raison pour me moudre comme poivre dans cette
caisse. Arrêtez, arrêtez tout à fait ! Et faites arrêter en tête.
Bon… Non, ce n’est point la faute de mes chevaux. C’est la
faute de vous tous, qui poussez vos montures comme si vous aviez de
l’étoupe allumée sur vos selles… À présent qu’on reparte,
et qu’on observe, je vous prie, de me mener à une allure de
cardinal. Sinon, je vous obligerai à combler les ornières devant
moi. C’est qu’ils me rompraient les os, ces méchants diables,
pour se coucher une heure plus tôt !
Enfin, la pluie a cessé…
Tenez, Archambaud, encore un hameau brûlé. Les Anglais sont venus
s’ébattre jusque dans les faubourgs de Bourges qu’ils ont
incendiés, et même ils ont envoyé un parti qui s’est montré
sous les murs de Nevers. Voyez-vous, je n’en veux point aux archers
gallois, aux coutiliers irlandais et autre ribaudaille que le prince
de Galles emploie à cette besogne. Ce sont gens de misère à qui
l’on fait miroiter fortune. Ils sont pauvres, ignorants, et on les
mène à la dure. La guerre, pour eux, c’est piller, se goberger,
et détruire. Ils voient les gens des villages s’enfuir à leur
approche, des enfants plein les bras, en hurlant : « Les Anglais,
les Anglais, sauve Dieu ! » La chose est plaisante, pour les
vilains, que d’apeurer d’autres vilains ! Ils se sentent bien
forts. Ils mangent de la volaille et du porc gras tous les jours ;
ils percent toutes les barriques pour étancher leur soif, et ce
qu’ils n’ont pu boire ou manger, ils le saccagent avant de
partir. Raflés les chevaux pour leur remonte, ils égorgent tout ce
qui meugle ou bêle le long des chemins et dans les étables. Et
puis, gueules saoules et mains noires, ils jettent en riant des
torches sur les meules, les granges et tout ce qui peut brûler. Ah !
c’est bonne joie, n’est-ce pas, pour cette armée de bidaux et
goujats, d’obéir à de tels ordres ! Ils sont comme des enfants
malfaisants qu’on invite à méfaire. Et même je n’en veux point
aux chevaliers anglais. Après tout, ils sont hors de chez eux ; on
les a requis pour la guerre. Et le Prince Noir leur donne l’exemple
du pillage, se faisant apporter les plus beaux objets d’or,
d’ivoire et d’argent, les plus belles étoffes, pour en emplir
ses chariots ou bien gratifier ses capitaines. Dépouiller des
innocents pour combler ses amis, voilà la grandeur de cet homme-là.
Mais ceux à qui je souhaite qu’ils périssent de mâle mort et
rôtissent en géhenne éternelle… oui, oui, tout bon chrétien que
je suis… ce sont ces chevaliers gascons, aquitains, poitevins, et
même certains de nos petits sires du Périgord, qui préfèrent
suivre le duc anglais que leur roi français et qui, par goût de la
rapine ou par méchant orgueil, ou par jalousie de voisinage, ou
parce qu’ils ont en travers du cœur un mauvais procès,
s’emploient à ravager leur propre pays.
Non, ceux-là, je prie
bien fort Dieu de ne les point pardonner. Ils n’ont à leur
décharge que la sottise du roi Jean qui ne leur a guère prouvé
qu’il était homme à les défendre, levant toujours ses bannières
trop tard et les envoyant roidement du côté où les ennemis ne sont
plus. Ah ! c’est un bien grand scandale que Dieu a permis, en
laissant naître un prince si décevant ! Pourquoi donc avait-il
consenti au traité de Valognes, dont je vous entretenais hier, et
échangé avec son gendre de Navarre un nouveau gros baiser de Judas
? Parce qu’il redoutait l’armée du prince Édouard d’Angleterre
qui faisait voile vers Bordeaux. Alors, la droite raison eût voulu,
s’étant libéré les mains du côté de la Normandie, qu’il
courût sus à l’Aquitaine. Il n’y a pas besoin d’être
cardinal pour y penser. Mais que non. Notre piteux roi musarde,
donnant de grands ordres pour de petites choses. Il laisse le prince
de Galles débarquer sur la Gironde et faire entrée de triomphe à
Bordeaux.
Il sait, par rapports d’espies et de voyageurs, que le
prince rassemble ses troupes, et les grossit de tous ses Gascons et
Poitevins dont je vous disais tout à l’heure en quelle estime je
les ai. Tout lui indique donc qu’une rude expédition s’apprête.
Un autre eût fondu comme l’aigle pour défendre son royaume et ses
sujets. Mais ce parangon de chevalerie, lui, ne bouge pas. Il avait,
il faut en convenir, des ennuis de finances, en cette fin de
septembre de l’an passé, un peu plus qu’à son ordinaire. Et
justement comme le prince Édouard équipait ses troupes, le roi
Jean, pour sa part, annonçait qu’il avait à surseoir de six mois
au paiement de ses dettes et aux gages de ses officiers.
Souvent,
c’est quand un roi est à cours de monnaie qu’il lance ses gens à
la guerre. « Soyez vainqueurs et vous serez riches ! Faites-vous du
butin, gagnez des rançons… » Le roi Jean préféra se laisser
appauvrir davantage en permettant à l’Anglais de ruiner à loisir
le midi du royaume. Ah ! la chevauchée fut bonne et facile, pour le
prince d’Angleterre ! Il ne lui fallut qu’un mois pour conduire
son armée des rives de la Garonne jusqu’à Narbonne et à sa mer,
se plaisant à faire trembler Toulouse, brûlant Carcassonne,
ravageant Béziers. Il laissait derrière lui un long sillon de
terreur, et s’en acquit, à peu de frais, une grande renommée.
Son
art de guerre est simple, que notre Périgord a éprouvé cette année
; il attaque ce qui n’est point défendu. Il envoie une avant-garde
éclairer la route assez loin, et reconnaître les villages ou
châteaux qui seraient solidement tenus. Ceux-là, il les contourne.
Sur les autres, il lance un gros corps de chevaliers et d’hommes
d’armes qui fondent sur les bourgs dans un fracas de fin du monde,
dispersent les habitants, écrasent contre les murs ceux qui n’ont
pas fui assez vite, embrochent ou assomment tout ce qui s’offre à
leurs lances et à leurs masses ; puis se partagent en épi vers les
hameaux, manoirs ou monastères avoisinants.
Viennent derrière les
archers, qui raflent la subsistance nécessaire à la troupe et
vident les maisons avant d’y bouter le feu ; puis les coutiliers et
les goujats qui entassent le butin dans les chariots et achèvent la
besogne d’incendie. Tout ce monde, buvant jusqu’à plus soif,
avance de trois à cinq lieues par jour ; mais la peur que répand
cette armée la précède de loin.
Le but du Prince Noir ? Je vous
l’ai dit : affaiblir le roi de France. On doit accorder que l’objet
fut atteint. Les grands bénéficiaires, ce sont les Bordelais et les
gens du vignoble, et l’on conçoit qu’ils se soient coiffés de
leur duc anglais. Ces dernières années, ils n’ont connu qu’un
chapelet de malheurs : la dévastation de la guerre, les vignes
malmenées par les combats, les routes du commerce fort incertaines,
la mévente, sur quoi était venue s’ajouter la grande peste qui
avait obligé de raser tout un quartier de Bordeaux pour assainir la
ville. Et voici que les calamités de la guerre à présent
s’abattent sur d’autres ; eh bien, ils s’en gaussent. À
chacun, n’est-ce pas, son tour de peine !
Aussitôt débarqué, le
prince de Galles a fait battre monnaie et circuler de belles pièces
d’or, frappées au lis et au lion… au léopard comme veulent dire
les Anglais… bien plus épaisses et lourdes que celles de France
marquées à l’agneau. « Le lion a mangé l’agneau », disent
les gens en manière de joyeuseté. Les vignes donnent bien. La
province est gardée. Le mouvement du port est riche et nombreux, et
en quelques mois il en est parti vingt mille tonneaux de vin, presque
tout vers l’Angleterre. Si bien que depuis l’hiver passé, les
bourgeois de Bordeaux montrent des faces réjouies et des ventres
aussi ronds que leurs futailles. Leurs femmes se pressent chez les
drapiers, les orfèvres et les joailliers. La ville vit dans les
fêtes, et chaque retour du prince, en cette armure noire qu’il
affectionne et qui lui vaut son surnom, est salué par des
réjouissances. Toutes les bourgeoises en ont la tête tournée. Les
soldats, riches de leurs pillages, dépensent sans compter. Les
capitaines de Galles et de Cornouailles tiennent le haut du pavé ;
et il s’est fait beaucoup de cocus à Bordeaux, ces temps-ci, car
la fortune n’encourage pas la vertu.
On dirait de la France, depuis
un an, qu’elle a deux capitales, ce qui est la pire chose qui
puisse advenir à un royaume. À Bordeaux, l’opulence et la
puissance ; à Paris, la pénurie et la faiblesse. Que voulez-vous ?
Les monnaies parisiennes ont été altérées quatre-vingts fois
depuis le début du règne. Oui, Archambaud, quatre-vingts fois ! La
livre tournois n’a plus que le dixième de la valeur qu’elle
avait à l’avènement du roi. Comment veut-on conduire un État
avec de pareilles finances ? Quand on laisse s’enfler sans mesure
le prix de toutes denrées, et quand on amincit en même temps la
monnaie, il faut bien s’attendre à de grands troubles et de grands
revers. Les revers, la France les connaît, et les troubles, elle y
entre.
Qu’a donc fait notre roi si futé, l’autre hiver, pour
conjurer des périls que chacun apercevait ? Ne pouvant plus guère
obtenir d’aides de la Langue d’oc, après la chevauchée
anglaise, il a convoqué les États généraux de la Langue d’oïl.
La réunion n’a point tourné à sa satisfaction. Pour accepter
l’ordonnance d’une levée exceptionnelle de huit deniers à la
livre sur toute vente, ce qui est lourde imposition pour tous métiers
et négoces, ainsi qu’une particulière gabelle mise sur le sel,
les députés se firent tirer l’oreille et émirent de grosses
exigences. Ils voulaient que la recette fût perçue par receveurs
spéciaux choisis par eux ; que l’argent de ces impôts n’aille
ni au roi, ni aux officiers de son service ; que, s’il y avait une
autre guerre, nulle levée d’aides nouvelles ne se fit qu’ils
n’en aient délibéré… que sais-je encore ?
Les gens du Tiers
étaient fort véhéments. Ils avançaient l’exemple des communes
de Flandre où les bourgeois se gouvernent eux-mêmes, ou bien du
Parlement d’Angleterre qui a barre sur le roi beaucoup plus que les
États en France. « Faisons comme les Anglais, cela leur réussit. «
C’est un travers des Français, lorsqu’ils sont dans la
difficulté politique, de chercher des modèles étrangers plutôt
que d’appliquer avec scrupule et exactitude les lois qui leur sont
propres… Ne nous étonnons point que la nouvelle réunion des
États, que le Dauphin a dû avancer, tourne de la mauvaise façon
que je vous contais l’autre jour. Le prévôt Marcel s’est exercé
la gorge déjà l’année dernière…
Ce n’était pas à vous ?
Ah non, c’était à dom Calvo, en effet… Je ne l’ai pas fait
remonter avec moi depuis ; il est malade en litière… Et le
Navarrais, me direz-vous, pendant ce temps ? Le Navarrais s’attachait
à persuader le roi Édouard qu’il ne l’avait pas joué en
acceptant de traiter avec Jean II à Valognes, qu’il était
toujours à son endroit dans les mêmes sentiments, qu’il n’avait
feint de s’accorder au roi de France que pour mieux servir leurs
desseins communs, et que le temps ne tarderait pas qu’il le lui
ferait voir. Autrement dit, qu’il attendait la première occasion
de trahir.
Cependant, il travaillait à affermir son amitié avec le
Dauphin, par tous moyens de cajolerie, de flatteries et de plaisir,
et même par le moyen des femmes, car je sais des demoiselles, dont
la Gracieuse que j’ai déjà dû vous nommer, et aussi une Biette
Cassinel, qui sont fort dévouées au roi de Navarre et dont on dit
qu’elles ont mis de l’entrain dans les petites fêtes des deux
beaux-frères. À la faveur de quoi, s’étant fait son maître en
péché, le Navarrais commença de sourdement encourager le Dauphin
contre son père. Il lui représentait que le roi Jean ne l’aimait
guère, lui, son aîné fils. Et c’était chose vraie. Qu’il
était piètre roi. Et c’était vrai encore. Qu’après tout, ce
serait œuvre pie que d’aider Dieu, sans aller jusqu’à abréger
ses jours, au moins à le déchasser du trône.
« Vous feriez, mon
frère, un meilleur roi que lui. N’attendez point qu’il vous
laisse un royaume tout effondré. »
Un jeune homme est aisément
pris à cette chanson-là.
« À nous deux, je vous l’assure, nous
pouvons accomplir cela. Mais il faut nous gagner des appuis en
Europe. »
Et d’imaginer qu’ils aillent trouver l’empereur
Charles IV, l’oncle du Dauphin, pour requérir son soutien et lui
demander des troupes. Rien de moins. Qui eut cette belle idée
d’appeler l’étranger pour régler les affaires du royaume et
d’offrir à l’Empereur, qui déjà donne tant de fil à retordre
à la papauté, d’arbitrer le sort de la France ? Peut-être
l’évêque Le Coq, ce mauvais prélat, que Navarre avait ramené
dans l’entourage du Dauphin. Toujours est-il que l’affaire était
bien montée, et poussée fort avant…
Quoi ? Pourquoi s’arrête-t-on
quand je ne l’ai pas commandé ? Ah ! des fardiers encombrent la
route. C’est que nous entrons dans les faubourgs. Faites dégager.
Je n’aime point ces arrêts imprévus. On ne sait jamais… Quand
il s’en produit, que l’escorte se resserre autour de ma litière.
Il y a des routiers pleins d’audace que le sacrilège n’effraie
point, et pour qui un cardinal serait de bonne prise…
Donc, le
voyage des deux Charles, celui de France et celui de Navarre, était
résolu dans le secret ; et l’on sait même à présent qui devait
être de l’équipée qui les conduirait à Metz : le comte de
Namur, le comte Jean d’Harcourt, le très gros, à qui il allait
arriver malheur, comme je vous dirai ; et aussi un Boulogne,
Godefroy, et Gaucher de Lor, et puis bien sûr les sires de Graville,
de Clères et d’Aunay, Maubué de Mainemares, Colin Doublel et
l’inévitable Friquet de Fricamps, c’est-à-dire les conjurés de
la Truie-qui-file. Et aussi, la chose est d’intérêt car je pense
bien que c’étaient eux qui baillaient finance à l’expédition,
Jean et Guillaume Marcel, deux neveux du prévôt, qui étaient dans
l’amitié du roi de Navarre et qu’il conviait à ses
réjouissances. Comploter avec un roi, cela éblouit toujours les
jeunes bourgeois riches !
Le départ était prévu pour la
Saint-Ambroise. Trente Navarrais devaient attendre le Dauphin à la
barrière de Saint-Cloud, au soir tombant, pour le conduire à Mantes
chez son cousin ; et de là ce beau monde gagnerait l’Empire. Et
puis, et puis… tout ne peut être contraire toujours à un homme
qui a le mauvais sort, et même le plus sot des rois ne parvient pas
à tout manquer… La veille, jour de la Saint-Nicolas, notre Jean II
a vent de l’affaire. Il mande son fils, le cuisine assez bien, et
le Dauphin, lui faisant l’aveu du projet, prend le sentiment du
même coup qu’il s’est fourvoyé, non seulement pour lui-même,
mais pour l’intérêt du royaume. Là, le roi Jean, je dois le
dire, se conduisit plus habilement qu’à son accoutumée. Il ne
retient contre son fils que d’avoir voulu quitter le royaume sans
son autorisation, lui montre gré de sa franchise en lui accordant
tout aussitôt pardon et rémission de cette faute, et, découvrant
que son héritier avait de la décision personnelle, déclare vouloir
l’associer plus étroitement aux charges du trône en le faisant
duc de Normandie.
C’était bien sûr l’envoyer dans un piège,
que de lui remettre ce duché tout peuplé de partisans des
Évreux-Navarre ! Mais c’était bien joué. Monseigneur le Dauphin
n’avait plus qu’à prévenir le Mauvais qu’il rendait la
liberté à tous ceux qui étaient dans la confidence de leur
dessein. Vous pensez bien que cette affaire n’avait pas fait
recroître l’amour du père pour le fils, même si le dépit était
dissimulé sous ce fier cadeau. Mais surtout la haine du roi pour son
gendre commençait à être bien recuite et dure comme pâte remise
six fois au feu. Tuer son connétable, fomenter des troubles,
débarquer des troupes, prendre langue avec l’ennemi anglais… et
il ne savait pas encore à quel point !… enfin détourner son fils,
c’en était trop ; le roi Jean attendait l’heure propice à faire
payer tout ce débit au Navarrais.
Pour nous, qui observions ces
choses d’Avignon, l’inquiétude grandissait, et nous voyions
approcher des circonstances extrêmes. Des provinces détachées,
d’autres ravagées, une monnaie fuyante, un trésor vide, une dette
croissante, des députés grondeurs et véhéments, de grands vassaux
entêtés dans leurs factions, un roi qui n’est plus servi que par
ses conseillers immédiats, et enfin, brochant sur le tout, un
héritier du trône prêt à requérir l’aide étrangère contre sa
propre dynastie…
J’ai dit au pape : « Très Saint-Père, la
France se fissure. » Je n’avais point tort. Je me suis seulement
trompé sur le temps. Je donnais deux ans pour que se produisît
l’écroulement. Il n’en a même pas fallu un. Et nous n’avons
pas encore vu le pire. Que voulez-vous ? Quand il n’y a point de
fermeté à la tête, comment pourrait-on attendre qu’il y en ait
dans les membres ?
À présent, il nous faut tenter de recoller les
morceaux, vaille que vaille, et pour cela nous voilà en nécessité
de recourir aux bons offices de l’Allemagne, et de donner du coup
plus d’autorité à cet Empereur dont nous aurions plutôt souhaité
museler l’arrogance. Avouez qu’il y a de quoi pester !
Allez
maintenant, Archambaud, reprendre votre monture et vous placer en
tête du cortège. Je veux que pour entrer dans Bourges, même si
l’heure est tardive, on puisse voir flotter votre pennon du
Périgord à côté de celui du Saint-Siège. Et faites écarter les
rideaux de ma litière, pour les bénédictions.
Demain
‘’Quand un roi perd la France’’ 2 ème partie ‘’Le
banquet de Rouen’’ ch. 1 ‘’Dispenses et bénéfices’’
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