III
VERS LES COMMON GALLOWS
Les corbeaux de la Tour vivent très vieux, plus de cent ans, dit-on. Le même
énorme corbeau, attentif et sournois, qui sept ans plus tôt cherchait à piquer les
yeux du prisonnier à travers les barreaux du soupirail, était revenu se poster
devant la cellule.
Était-ce par dérision qu’on avait assigné à Mortimer son cachot d’autrefois ?
Là où le père l’avait gardé dix-sept mois enfermé, le fils à son tour le tenait
captif. Mortimer se disait qu’il devait y avoir dans sa nature, dans sa personne,
quelque chose qui le rendait intolérable à l’autorité royale, ou qui lui rendait
insupportable cette autorité. De toute manière, un roi et lui ne pouvaient
cohabiter dans la même nation, et il fallait bien que l’un des deux disparût. Il
avait supprimé un roi ; un autre roi allait le supprimer. C’est un grand malheur
que d’être né avec une âme de monarque quand on n’est pas destiné à régner.
Mortimer, cette fois, n’avait plus l’espérance ni même le désir de s’évader. Il
lui semblait être déjà mort, depuis Nottingham. Pour les êtres tels que lui,
dominés par l’orgueil, et dont les plus hautes ambitions ont été un moment
satisfaites, la chute équivaut au trépas. Le vrai Mortimer était à présent, et pour
l’éternité humaine, inscrit dans les chroniques d’Angleterre ; le cachot de la Tour
ne contenait que sa charnelle mais indifférente enveloppe.
Chose singulière, cette enveloppe avait retrouvé des habitudes. De la même
manière que lorsqu’on revient, après vingt ans d’absence dans la demeure où
l’on vécut enfant, on pèse du genou machinalement et par une sorte de mémoire
musculaire sur le battant de la porte qui autrefois forçait, ou bien l’on pose le
pied au plus large de l’escalier pour éviter le bord d’une marche usée, de la
même manière Mortimer avait repris les gestes de sa précédente détention. Il
pouvait, la nuit franchir les quelques pas du soupirail au mur sans jamais se
cogner ; il avait, dès son entrée, repoussé l’escabelle à sa place ancienne ; il
reconnaissait les bruits familiers, la relève de la garde, la sonnerie des offices à
la chapelle Saint-Pierre ; et cela sans le moindre effort d’attention. Il savait
l’heure où on lui apportait son repas, la nourriture était à peine moins mauvaise
que du temps de l’ignoble constable Seagrave.
Parce que le barbier Ogle avait servi d’émissaire à Mortimer, la première fois,
pour organiser sa fuite, on refusait de lui envoyer quelqu’un pour le raser. Une
barbe d’un mois lui poussait aux joues.
Mais, à ce détail près, tout était
semblable, jusqu’à ce corbeau que Mortimer avait naguère surnommé
« Édouard », et qui feignait de dormir, ouvrant de temps en temps son œil rond
avant de lancer son gros bec à travers les barreaux.
Ah, si ! Quelque chose manquait : les monologues tristes du vieux Lord
Mortimer de Chirk, gisant sur la planche qui servait de couche… À présent,
Roger Mortimer comprenait pourquoi son oncle avait refusé autrefois de le
suivre dans son évasion. Ce n’était ni par peur du risque ni même par faiblesse
de corps ; on a toujours assez de forces pour entreprendre un chemin, même si
l’on doit y tomber. C’était le sentiment que sa vie était terminée qui avait retenu
le Lord de Chirk, et lui avait fait préférer attendre sa fin, sur ce bat-flanc.
Pour Roger Mortimer, qui ne comptait que quarante-cinq ans, la mort ne
viendrait pas d’elle-même. Il éprouvait une vague angoisse lorsqu’il regardait
vers le centre du Green la place où l’on dressait habituellement le billot. Mais on
s’habitue à la proximité de la mort par toute une suite de pensées très simples qui
s’organisent pour constituer une mélancolique acceptation. Mortimer se disait
que le corbeau sournois vivrait après lui, et narguerait d’autres prisonniers ; les
rats aussi vivraient, les gros rats mouillés qui montaient la nuit des berges
vaseuses de la Tamise et couraient sur les pierres de la forteresse ; même la puce
qui le taquinait sous sa chemise sauterait sur le bourreau, le jour de l’exécution,
et continuerait de vivre. Toute vie qui s’efface du monde laisse les autres vies
intactes. Rien n’est plus banal que de mourir.
Quelquefois il songeait à sa femme, Lady Jeanne, sans nostalgie ni remords. Il
l’avait assez tenue à l’écart de sa puissance pour que l’on eût quelque raison de
s’en prendre à elle. On lui laisserait, sans doute, la disposition de ses biens
personnels. Ses fils ? Certes, ses fils auraient à subir la séquelle des haines dont
il était l’objet ; mais comme il y avait peu de chances qu’ils devinssent jamais
hommes d’aussi vaste valeur et d’aussi haute ambition que lui, qu’importait
qu’ils fussent ou ne fussent pas comtes dans les Marches ? Le grand Mortimer,
c’était lui, ou plutôt ce qu’il avait été. Ni pour sa femme, ni pour ses fils, il
n’éprouvait de regrets.
La reine ?… La reine Isabelle mourrait un jour, et de cet instant-là il
n’existerait plus personne sur terre à l’avoir connu dans sa vérité. C’était
seulement lorsqu’il pensait à Isabelle qu’il se sentait encore quelque peu rattaché
à l’existence. Il était mort à Nottingham, certes ; mais le souvenir de son amour
continuait de vivre, un peu comme les cheveux s’obstinent à croître quand le
cœur a cessé de battre. Voilà tout ce qui restait au bourreau à trancher. Quand on
séparerait la tête du corps, on anéantirait le souvenir des mains royales qui
s’étaient nouées à ce cou.
Comme chaque matin, Mortimer avait demandé la date. On était le 29
novembre ; le Parlement devait donc se trouver réuni et le prisonnier s’attendait
à comparaître. Il connaissait assez la lâcheté des assemblées pour savoir que nul
ne prendrait sa défense, bien au contraire. Lords et Communes allaient se venger
avec empressement de la terreur qu’il leur avait si longtemps inspirée.
Le jugement avait déjà été prononcé, dans la chambre de Nottingham. Ce
n’était pas à un acte de justice qu’on allait le soumettre, mais seulement à un
simulacre nécessaire, une formalité, tout exactement comme lors des
condamnations naguère ordonnées par lui.
Un souverain de vingt ans impatient de gouverner, et de jeunes Lords
impatients d’être les maîtres de la faveur royale, avaient besoin de sa disparition
pour être sûrs de leur pouvoir.
« Ma mort, pour ce petit Édouard, est l’indispensable complément de son
sacre… Et pourtant, ils ne feront pas mieux que moi ; le peuple ne sera pas
davantage satisfait sous leur loi. Là où je n’ai pas réussi, qui donc pourrait
réussir ? »
Quelle attitude devrait-il adopter pendant le simulacre de justice ? Se faire
suppliant, comme le comte de Kent ? Battre sa coulpe, implorer, offrir sa
soumission, pieds nus et la corde au cou, en confessant le regret de ses erreurs ?
Il faut avoir grande envie de vivre pour s’imposer la comédie de la déchéance !
« Je n’ai commis aucune faute. J’ai été le plus fort, et le suis resté jusqu’à ce que
d’autres, plus forts pour un moment, m’abattent. C’est tout. »
Alors l’insulte ? Faire face une dernière fois à ce Parlement de moutons et lui
lancer : « J’ai pris les armes contre le roi Édouard II. Mes Lords, lesquels d’entre
vous qui me jugez ce jour ne m’ont pas suivi alors ?… Je me suis évadé de la
tour de Londres. Mes Lords évêques, lesquels d’entre vous qui me jugez ce jour
n’ont pas fourni aide et trésor pour ma liberté ?… J’ai sauvé la reine Isabelle
d’être tuée par les favoris de son époux, j’ai levé des troupes et armé une flotte
qui vous ont délivrés des Despensers, j’ai déposé le roi que vous haïssiez et fait
couronner son fils qui ce jour me juge. Mes Lords, comtes, barons et évêques, et
vous messires des Communes, lesquels d’entre vous ne m’ont pas loué pour tout
cela, et même pour l’amour que la reine m’a porté ? Vous n’avez rien à me
reprocher que d’avoir agi en votre place, et vous avez belles dents à me déchirer,
pour faire oublier par la mort d’un seul ce qui fut la besogne de tous. »
Ou bien le silence… Refuser de répondre à l’interrogatoire, refuser de
présenter une défense, ne pas prendre l’inutile peine de se justifier. Laisser hurler
les chiens qu’on ne tient plus sous le fouet… « Mais combien j’avais raison de
les soumettre à la peur ! »
Il fut tiré de ses pensées par des bruits de pas. « Voici le moment », se dit-il.
La porte s’ouvrit, et des sergents d’armes apparurent qui s’écartèrent pour
laisser passer le frère du défunt comte de Kent, le comte de Norfolk, maréchal
d’Angleterre, suivi du Lord-maire et des shérifs de Londres, ainsi que de
plusieurs délégués des Lords et des Communes. Tout ce monde ne pouvait tenir
dans la cellule, et les têtes se pressaient dans l’étroit couloir.
— My Lord, dit le comte de Norfolk, je viens d’ordre du roi vous donner la
lecture du jugement rendu à votre endroit, l’autre avant-hier, par le Parlement
assemblé.
Les assistants furent surpris de voir, à cette annonce, Mortimer sourire. Un
sourire calme, méprisant, qui ne s’adressait pas à eux mais à lui-même. Le
jugement était déjà rendu depuis deux jours sans comparution, sans
interrogatoire, sans défense… alors que l’instant d’avant il s’inquiétait de la
figure à prendre devant ses accusateurs. Vain souci ! On lui infligeait une ultime
leçon ; il aurait pu aussi bien se dispenser naguère, pour les Despensers, pour le
comte d’Arundel, pour le comte de Kent, d’aucune formalité judiciaire.
Le coroner de la cour avait commencé de lire le jugement.
— Vu que fut ordonné par le Parlement séant à Londres, immédiatement après
le couronnement de notre seigneur le roi, que le conseil du roi comprendrait cinq
évêques, deux comtes et cinq barons, et que rien ne pourrait être décidé hors de
leur présence, et que ledit Roger Mortimer, sans égard à la volonté du Parlement,
s’appropria le gouvernement et l’administration du royaume, déplaçant et
plaçant à sa guise les officiers de la maison du roi et de l’ensemble du royaume
pour y introduire ses propres amis selon son bon plaisir…
Debout, adossé au mur et la main posée sur un barreau du soupirail, Roger
Mortimer regardait le Green et paraissait à peine intéressé par la lecture.
— … Vu que le père de notre roi ayant été conduit au château de Kenilworth,
par ordonnance des pairs du royaume, pour y demeurer et y être traité selon sa
dignité de grand prince, ledit Roger ordonna de lui refuser tout ce qu’il
demanderait et le fit transférer au château de Berkeley où finalement, par ordre
dudit Roger, il fut traîtreusement et ignominieusement assassiné…
— Va-t’en, mauvais oiseau, cria Mortimer, à l’étonnement des assistants,
parce que le corbeau sournois venait de lui décharger un grand coup de bec sur le
dos de la main.
— … Vu que, bien qu’il fût interdit par ordonnance du roi, scellée du grand
sceau, de pénétrer en armes dans la salle de délibération du Parlement séant à
Salisbury, ceci sous peine de forfaiture, ledit Roger et sa suite armée n’en
pénétrèrent pas moins, violant ainsi l’ordonnance royale…
La liste des griefs s’allongeait, interminable. On reprochait à Mortimer
l’expédition militaire contre le comte de Lancastre ; les espions placés auprès du
jeune souverain et qui avaient contraint celui-ci de se « conduire plutôt en
prisonnier qu’en roi » ; l’accaparement de vastes terres appartenant à la
couronne ; la rançon, le dépouillement, le bannissement de nombreux barons ; la
machination montée pour faire croire au comte de Kent que le père du roi était
toujours vivant, « ce qui détermina ledit comte à vérifier les faits par les moyens
les plus honnêtes et les plus loyaux » ; l’usurpation des pouvoirs royaux pour
traduire le comte de Kent devant le Parlement et le faire mettre à mort ; le
détournement des sommes destinées à financer la guerre de Gascogne, ainsi que
des trente mille marcs d’argent versés par les Ecossais en exécution du traité de
paix ; la mainmise sur le Trésor royal de sorte que le roi n’était plus en état de
tenir son rang.
Mortimer était accusé encore d’avoir allumé la discorde entre le
père du roi et la reine consort, « étant ainsi responsable du fait que la reine ne
revint jamais à son seigneur pour partager son lit, au grand déshonneur du roi
et de tout le royaume », et enfin d’avoir déshonoré la reine « en se montrant
auprès d’elle comme son paramour notoire et avoué ».
Mortimer, les yeux au plafond et se caressant la barbe, souriait à nouveau ;
c’était toute son histoire qu’on lisait et qui, sous cette forme étrange, allait entrer
à jamais dans les archives du royaume.
— … C’est pourquoi le roi s’en est remis aux comtes, barons et autres, pour
prononcer un juste jugement contre ledit Roger Mortimer ; ce que les membres
du Parlement, après s’être concertés, ont admis, déclarant que toutes charges
énumérées étaient valables, notoires, connues de tout le peuple et
particulièrement l’article touchant la mort du roi au château de Berkeley. C’est
pourquoi il est décidé par eux que ledit Roger, traître et ennemi du roi et du
royaume, sera traîné sur la claie et puis pendu…
Mortimer eut un léger sursaut. Donc, ce ne serait pas le billot ? Jusqu’au bout
il y avait de l’imprévu.
— … et aussi que la sentence sera sans appel ainsi que ledit Mortimer lui-même en a autrefois décidé dans les procès des deux Despensers et du défunt
Lord Edmond, comte de Kent et oncle du roi.
Le clerc avait terminé et roulait les feuilles. Le comte de Norfolk, frère du
comte de Kent, regardait Mortimer dans les yeux. Qu’avait-il fait celui-là, qui
s’était tenu bien coi ces derniers mois, pour reparaître en affectant un air vengeur
et justicier ? À cause de ce regard, Mortimer eut envie de parler… oh !
brièvement… juste pour dire au comte maréchal, et, à travers ce personnage, au
roi, aux conseillers, aux Lords, aux Communes, au clergé, au peuple tout entier :
Quand il paraîtra au royaume d’Angleterre un homme capable d’accomplir
telles choses que vous venez d’énumérer, vous vous soumettrez à lui derechef,
tout également que vous me fûtes soumis. Mais je ne crois pas qu’il naisse de
sitôt… À présent il est temps d’en finir. Est-ce maintenant que vous me
conduisez ?
Il semblait donner encore des ordres et commander sa propre exécution.
- Oui, my Lord, dit le comte de Norfolk, c’est à présent. Nous vous menons aux
Common Gallows.
Les Common Gallows, le gibet des voleurs, des bandits, des faussaires, des
vendeurs de filles, le gibet de la crapule…
- Bien, allons ! dit Mortimer.
Mais auparavant, vous devez être dépouillé, pour la claie.
Fort bien, dépouillez-moi.
On lui ôta ses vêtements, ne lui laissant qu’une toile autour des reins. Il sortit
ainsi, nu parmi cette escorte chaudement vêtue, sous une petite pluie bruinante
de novembre. Son haut corps musclé faisait une tache claire parmi toutes les
robes sombres des shérifs, et les vêtements de fer de la garde.
La claie était dans le Green, construite de lattes rugueuses posées sur deux
patins, et accrochée aux harnais d’un cheval de trait.
Mortimer conserva son sourire méprisant pour regarder cet équipage. Que de
soins, que d’application à l’humilier ! Il se coucha sans aide et on lui lia les
poignets et les chevilles aux traverses de bois ; puis le cheval se mit en marche et
la claie commença de glisser, d’abord doucement sur l’herbe du Green, puis en
raclant le gravier et les pierres du chemin.
Le maréchal d’Angleterre, le Lord-maire, les délégués du Parlement, le
constable de la Tour, suivaient ; une escorte de soldats, la pique sur l’épaule,
ouvrait la route et protégeait la marche.
Le cortège sortit de la forteresse par la Traitors Gate où une foule attendait,
curieuse, houleuse, cruelle, qui ne fit que grossir le long du chemin.
Quand on a généralement considéré les multitudes du haut d’un cheval ou
d’une estrade, c’est une impression étrange que de les regarder soudain depuis le
niveau du sol, d’apercevoir tous ces mentons agités, toutes ces bouches
déformées par les cris, ces milliers de narines ouvertes. Les hommes ont
vraiment de mauvais visages observés ainsi, et les femmes également, des
visages grotesques et méchants, d’affreuses gueules de gargouilles sur lesquelles
on n’a pas assez frappé lorsqu’on était debout !
Et sans cette petite bruine qui lui
tombait droit dans les yeux, Mortimer, secoué et cahoté sur sa claie, aurait mieux
pu voir ces faces de haine.
Quelque chose de visqueux et de mou l’atteignit à la joue, lui coula dans la
barbe ; Mortimer comprit que c’était un crachat. Et puis, une douleur aiguë,
perçante, le traversa tout entier ; une main lâche lui avait lancé une pierre au bas-
ventre. Sans les piquiers, la foule, s’enivrant de ses propres hurlements, l’eût
déchiré sur place.
Il avançait sous une voûte sonore d’insultes et de malédictions, lui qui, six ans
plus tôt, sur toutes les routes d’Angleterre, n’entendait s’élever que des
acclamations.
Les foules ont deux voix, une pour la haine, l’autre pour
l’allégresse ; c’est merveille que tant de gorges hurlant ensemble puissent
produire deux rumeurs si différentes.
Et brusquement, ce fut le silence. Était-on déjà parvenu au gibet ? Mais non ;
on était entré à Westminster et l’on faisait passer la claie lentement sous les
fenêtres où se pressaient les membres du Parlement. Ceux-ci se taisaient en
contemplant, traîné comme un arbre fourchu sur les pavés, celui qui tant de mois
les avait pliés à sa volonté.
Mortimer, les yeux emplis de pluie, cherchait un regard. Peut-être, par
suprême cruauté, avait-on fait obligation à la reine Isabelle d’assister à son
supplice ? Il ne l’aperçut pas.
Puis le cortège se dirigea vers Tyburn. Arrivé aux Common Gallows, le
condamné fut délié et rapidement confessé. Une dernière fois Mortimer domina
la foule, du haut de l’échafaud. Il souffrit peu, car la corde du bourreau, en le
soulevant brusquement, lui rompit les vertèbres.
La reine Isabelle se trouvait ce jour-là à Windsor où elle se remettait lentement
d’avoir perdu, en même temps que son amant, l’enfant qu’elle attendait de lui.
Le roi Édouard fit savoir à sa mère qu’il viendrait passer avec elle les fêtes de
Noël.
Demain "Le lis et le lion" - 3ème partie "Un mauvais jour"
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