Le
parrain 3 (1990) Francis Ford Coppola
Al
Pacini, Diane Keaton, Andy Garcia,,,
Crépusculaire,
shakespearien, nostalgique, ce troisième
et
dernier volet de la célébrissime saga des Corleone
n'est
peut-être pas le meilleur, mais il reste admirable. A
l'histoire
de la famille, il mêle la haute finance et les
larmes,
le sang et les alliances occultes, la religion et le
pouvoir,
en un mouvement ample et somptueux que
l'opéra
final synthétise magistralement. Portrait d'une
Amérique
corrompue, la fresque a la densité d'une
tragédie
grecque. Coppola y décrit les rouages d'un
capitalisme
incontrôlable, d'un pouvoir invisible qui
s'autogénère
en engloutissant tout sur son passage, y
compris
les puissants.
La
scène finale dans l’opéra de Palerme lors d’une
représentation
de ‘’Cavalleria Rusticana’’ ( un clin d’oeil au
Hitchcock
de ‘’L’homme qui en savait trop’’ ?) est une
formidable
leçon de cinéma, le cri silencieux de Pacino
sur
les marches de l’opéra après la mort de sa fille est
inoubliable
et sa propre mort dans un fauteuil de jardin
seul
avec un chien est d’une tristesse et d’une mélancolie
infinies …
Vanitas vanitatum omnia vanitas. Vanité des
vanités,
tout est vanité !!!
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