Vera Cruz (1954) Robert Aldrich
Burt Lancaster, Gary Cooper
Vera
Cruz chef d’oeuvre de R. Aldrich possède cette
dimension
de pessimisme jovial, d'humour et de vitalité
dévastatrice
marque de fabrique du cinéaste. Ici, tout le
monde
trompe tout le monde, ou du moins s'y emploie, et
devant
la ruse, la cupidité, l’égoïsme omniprésent de
chaque
personnage, rien ne résiste : ni l’amitié, ni l’amour,
ni
la loyauté, ni r honneur. A la fin, la présence du «
gentleman
» Gary Cooper (qui ne l’est en réalité que par
intermittence)
permet de terminer le film sur un happy-
end
d'ailleurs assez amer.
Le
face à
face Cooper-Lancaster tourne
à
l'avantage
de
Lancaster
et
de son éclatant
sourire d'ivoire.
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