On a
évoqué ICI il y a quelques temps le contre-contre ré de Mado Robin. Allons
écouter ce qui se passe du côté des ténors.
Quelle
est la note la plus haute jamais écrite par un compositeur pour une voix d’homme
standard ? C’est-à-dire hors contre-ténors et castrats.
Il s’agit
de l’air d’Arturo Talbot ‘’Credeasi misera’’, à la fin des ‘’Puritains’’
de Bellini.
C’est
un contre-fa (fa4). Pour ceux, qui comme moi, sont éventuellement mélomanes
mais pas musiciens, c’est l’octave inférieure des ‘’piqués’’ de la Reine de la
Nuit. Une note jamais employée pour les ténors dont les contre-ré font déjà
figure d’exception remarquable.
Les ‘’Puritains’’
est un des grands opéras de Bellini et la plupart des ténors l’ont à leur
répertoire, mais peu se risquent au contre-fa , sauf à le filer en voix de
tête, en falsetto.
L’avantage
de chercher une réponse à une question que l’on se pose est d’aller fouiner sur
le net et de trouver sa réponse.
Je
vous propose donc deux extraits de ce ‘’Credeasi misera’’. Le premier
est le duo L. Pavarotti – J. Sutherland où le tenorissimo utilise sa voix de
fausset (sic) et le deuxième où le ténor Lawrence Brownlee fait éclater un contre fa-solaire.
Mais
contre-fa ou pas, l’air est magnifique et laissez-vous porter par le plaisir.
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