Georges,
fils d'une famille aristocratique et catholique ruinée, croit
recevoir un jour une révélation divine: pour subvenir aux besoins des
siens, il va piller les troncs des églises.
Un
des meilleurs Mocky. Cette première collaboration avec Bourvil est
très réjouissante. Impertinence et humour noir tiennent le haut du
pavé sur un sujet rudement gonflé pour l'époque. Aristocratie,
clergé et police nationale sont joliment et intelligemment écornés.
Certains dialogues et situations complètement loufoques nous
valent d'ailleurs de francs fous-rires. Ici, Mocky a beaucoup de
tendresse pour ses personnages absolument tous irrésistibles et
formidablement campés par des acteurs apparemment très heureux
d'être de cette aventure. Bourvil est épatant en "Aristo
illuminé fou-gentil" avec un jeu bien plus subtil et sombre que
dans ses comédies antérieures et prouve encore une fois la grande
palette de jeu dont il était pourvu. Il est formidablement entouré
par un Francis Blanche impayable et par la loufoquerie géniale de Jean Tissier.
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