Si
nous sommes en pleine Antiquité égyptienne, l’intrigue elle, est
intemporelle. Amour, jalousie, trahison, mort des amants… Des
thèmes bien connus. Radamès, capitaine de la garde égyptienne, est
épris d’Aïda, l’esclave de la princesse Amnéris. Amnéris qui
est, bien entendu, elle aussi amoureuse du jeune homme. Sa jalousie
ne tarde pas à éclater et finit par causer la perte des amants.
Aïda
n’est pas comme on le pense généralement un opéra à la mise en
scène impressionnante et aux grands airs spectaculaires. On y trouve
des moments de grande douceur. Et en particulier le final. Le plus
souvent la mort des héros donne lieu a des morceaux de bravoure. Ici
c’est tout le contraire. Ils
sont condamnés à être enfermés vivants dans une grotte.
Ils
unissent leurs voix dans un ultime duo d'amour de plus en plus doux,
éthéré («O terra, addio»), tandis qu'Amneris, la voix
étouffée par le chagrin, implore la paix éternelle pour Radamès
au milieu d'un chœur de louanges à l'adresse du dieu Ptah Le rideau
tombe lentement sur la mort d'Aïda dans les bras de Radamès qui
disparaissent dans l’ombre, alors que l'orchestre s'évanouit peu à
peu dans le silence.
Ici
ce sont Placido Domingo et Aprile Milo qui s’y collent...
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