samedi 4 mars 2017

Vous connaissez Mimo Rotella??


Après avoir abandonné la peinture abstraite, Mimmo Rotella réalise ses premières affiches lacérées : tracts arrachés des murs, reportés sur la toile où ils sont, parfois, à nouveau lacérés dans un « geste de provocation contre la société ». 
 "Arracher les affiches des murs est la seule compensation, l’unique moyen de protester contre une société qui a perdu le goût du changement et des transformations fabuleuses. Moi, je colle des affiches, puis je les arrache : ainsi naissent des formes nouvelles, imprévisibles. Cette protestation m’a fait abandonner la peinture de chevalet. " (M. Rotella, Rome, 1957)
 Si M. Rotella arrache l’affiche du mur, la fixe directement sur la toile et, après l’avoir collée sur le support, la déchire à nouveau, c’est pour y découvrir ce qui se cache dans les couches superposées de papier. Jusqu’en 1959, il a préféré décoller des affiches aux motifs abstraits qui s’inscrivaient dans une sorte de continuité de son travail de peintre. Ultérieurement, il en fait émerger les lettres et les mots. Enfin il ouvre les portes du décollage à l’image de style figuratif « Cinecittà » (1960) dont la célèbre « Dolce Vita » (1960) fait partie. 
 En 1999, le maire de sa ville natale, Sergio Abramo, prend un arrêté municipal l'autorisant à arracher librement les affiches sur le territoire de Catanzaro.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire