La
belle de Moscou – Rouben Mamoulian (1957)
Fred
Astaire, Cyd Charisse, Peter Lorre
Afin
d'empêcher le compositeur Pierre Borov de mettre son talent
prolétarien au service d'un film capitaliste américain, les
commissaires Bibikov, Ivanov et Brankov sont dépêchés à Paris
pour ramener de gré ou de force le musicien. Celui-ci ne tient guère
à retrouver le paradis soviétique et se confie à Steve Canfield,
son producteur, qui prend à tâche d'apprivoiser les émissaires de
Moscou et y réussit au delà de toute espérance. Tout remords
écarté, ils n'ont qu'une envie : faire durer leur séjour à Paris.
A la longue, Moscou s'inquiète et dépêche un super-commissaire, "
le " camarade Yoschenko.
Ce dernier est " une " camarade, Anna, dite Ninotchka, qui débarque de son pays, gourmée, stylée, stakhanoviste, matérialiste, marxiste orthodoxe.
Ce dernier est " une " camarade, Anna, dite Ninotchka, qui débarque de son pays, gourmée, stylée, stakhanoviste, matérialiste, marxiste orthodoxe.
Un
remake de "Ninotchka" peut, il est vrai surprendre au
premier abord. Pourtant, Rouben Mamoulian réussit presque à nous
montrer cela comme une évidence, tant ce dernier semble à l'aise
dans les numéros musicaux, les intégrant parfaitement à un récit
des plus cohérents. Chatoyant et particulièrement bien mené, le
film s'avère même être un véritable régal, formidablement rythmé
et brillamment mis en scène, la bonne humeur générale se faisant
même communicative, la grâce du duo Astaire-Charisse ne faisant que
soutenir cette formidable impression. "La Belle de Moscou"
est
une oeuvre follement élégante et dans son ensemble assez délectable
: il serait donc fort regrettable de s'en passer.
Quant
à Cyd Charisse le meilleur commentaire qu’on puisse en faire est
l’extrait ci-après...
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