Mirage
de la vie (1959) Douglas Sirk
Lana
Turner, John Gavin, Sandra Dee, Juanita Moore
Sur
la plage de Coney Island, près de New York, Lora
Meredith,
une jeune mère célibataire aspirant à devenir
actrice,
rencontre Annie Johnson, une sans-abri noire
s'occupant
elle aussi seule de sa fille. Les deux femmes
sympathisent
et Lora propose bientôt à Annie de rester
chez
elle, devenant ainsi la nourrice et la domestique de
la
maison. La fille d'Annie, Sarah Jane, semble ne pas
supporter
la couleur de sa peau à une époque où cela
l'exclut
socialement; elle est jalouse de Susie, la petite
fille
blonde de Lora. Cependant, les deux enfants
grandissent
ensemble, comme de véritables soeur. Son
père
était pratiquement blanc : Sarah Jane a donc la
peau
très claire et se fait passer pour blanche,
provoquant
la tristesse de sa mère. Les années passant,
Lora
devient une véritable star de Broadway. Mais elle a
dû
sacrifier sa vie personnelle, ne pouvant s'occuper de
Susie
et refusant la demande en mariage du seul homme
qu'elle
ait jamais aimé, le beau photographe Steve
Archer...
Qui
n'a pas versè une larme dans ce film déchirant de
Douglas
Sirk ? Il nous offre un grand moment d’émotion
et
une passion pour cet immense chef d'oeuvre de Sirk
comme
on n'aurait jamais osé l'imaginer puisque ce
mélodrame
est un concentré de rêve, le genre le plus
flamboyant
qui soit. "Imitation of life" est marqué de
façon
indélébile par la fascination d'un visage de femme,
celui
de Lana Turner, inoubliable et magnifique! L'histoire
n’opérerait
pas sans l’actrice et encore moins sans
l'excellence
des seconds rôles tels que John Gavin,
Sandra
Dee, Juanita Moore (dans le rôle de la nourrice)
et
Susan Kohner (la jeune fille ambitieuse et
magnifiquement
pathétique). On peut même apercevoir
Mahalia
Jackson qui chante au service funèbre dans un
final
qui vous arrachera les larmes! Laissons nous
ensorceler
à travers ce fleuron du genre qui nous
emportent
dans le sillon de ce mirage de la vie, un joyau
qui
continue plus que jamais à nous émouvoir où la
perfection
avec laquelle Sirk sait mettre en scène les
séquences
poignantes relève tout simplement du grand
art...
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