Autant
en emporte le vent (1939) V. Fleming – G. Cukor
C.
Gable, V. Leigh, O. de Haviland, L. Howard
En
Georgie, en 1861, Scarlett O'Hara est une jeune
femme
fière et volontaire de la haute société sudiste.
Courtisée
par tous les bons partis du pays, elle n'a
d'yeux
que pour Ashley Wilkes malgré ses fiançailles
avec
sa douce et timide cousine, Melanie Hamilton.
Scarlett
est pourtant bien décidée à le faire changer
d'avis,
mais à la réception des Douze Chênes c'est du
cynique
Rhett Butler qu'elle retient l'attention…
Je
ne vais pas ajouter mon grain de sel à tout ce qui a
déjà
été dit et écrit sur
ce monument porté aux nues par
la
critique et le public.
Pour une fois je suis allé voir s’il y
avait
des critiques négatives. Et il y en a, et des salées.
Ainsi
la
critique de Samuel Lachize dans l‘Humanité en
1981 :
‘’...puérilité,
naïvetés, incohérences qui encombrent le
récit,
manque d'homogénéité dans la distribution.’’
Et
quelques remarques de spectateurs d’aujourd’hui.
‘’Aucun
budget, aucun charisme, aucune mise en scène...
La
magie n'opère jamais.’’
‘’ Ce
film me gonfle grave. je dirais que c'est LE film le
plus
chiant et le plus gnangnan qui soit après "Peau
d'âne".
Vivien Leigh est à baffer et Clark Gable a une
tête
de con vraiment insupportable. Non ,vraiment il n'y a
rien
à faire...’’
‘’ Du
gnangnan interminable sur fond de carte postale.
Excellente
caricature du ciné fleuve hollywood des
années
50 (sic),
dans toute sa ringardise et théâtralité.’’
Cet
âge est sans pitié…
Mais la
question que l’on peut se poser est de savoir si
près de 80 ans après
sa sortie ''Autant en emporte le
vent'' mérite cet excès
d’honneur ou cette indignité ???
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