jeudi 31 mai 2018

Mes 100 (autres) films - 107 - Le facteur sonne toujours deux fois


Le facteur sonne toujours deux fois (1946) Tay Garnet

Lana Turner, John Garfield


Frank Chamber rencontre, lors de ses pérégrinations,

Nick Smith qui tient un café au bord de la route. Quand

il voit Cora, la très jolie femme de Nick, il accepte le

travail qui lui est proposé. Il séduit Cora, ils deviennent

amants et décident de s'enfuir. Mais Cora répugne à

quitter la sécurité que lui procure le café. Elle réussit à

convaincre Frank de se débarrasser du mari gênant.



Un immense classique du film noir. L'ensemble est

particulièrement bien mis en scène par Tay Garnett, et

l'atmosphère particulièrement sinistre est assez unique

en son genre. Le ton, grave, désespéré, donne lui aussi un

relief tout particulier à ce superbe film. Fin remarquable.

Lana Turner, éblouissante de sensualité et John Garfield,

impressionnant, apportent leur pierre à l'édifice de cette

très grande oeuvre cinématographique.


Petite et grande histoire des chansons - 15 - Happy birthday


Il n’y a rien à la télé, écoutez la radio

Petite histoire, petits secrets de chansons qui ont

marqué nos mémoires, leur époque voire parfois changé

l’Histoire.

Chroniques de Bertrand Dicale sur France info.

Aujourd’hui ''Happy birthday''



mercredi 30 mai 2018

Mes 100 (autres) films - 106 - L a vérité


La Vérité (1960) H.G. Clouzot

Brigitte Bardot, Samy Frey, Charles Vanel

Dominique Marceau, une jeune fille provocante, est



accusée du meurtre de son ancien amant Gilbert Tellier.



Au cours du procès, l'histoire de sa relation avec la



victime est reconstituée.


La critique a été unanime...

Le résultat est d'une précision remarquable, d'une ironie

impitoyable et permet à la plus célèbre poupée du cinéma

français de se distinguer par une très belle composition

dramatique. (Critikat)

Il y a chez Clouzot, un goût fasciné des belles débâcles,

des douleurs expressives, des angoisses réussies, qui a

trouvé son aboutissement dans « La Vérité », son

meilleur film. (France Soir)

Un scénario dont l’architecture est un modèle

d’ingéniosité, une mise en scène qui ne laisse rien au

hasard, une interprétation dirigée de main de maître :

voilà ce que nous offre la Vérité. ( Le Monde)

Film brillant, plein de trouvailles visuelles et sonores et

dans lequel Brigitte Bardot a su trouver, grâce à Clouzot

l'heure de sa vérité. (Libération)

Ce qui m'enchante dans la Vérité, (…) c'est la rencontre

bénéfique d'un vrai metteur en scène et d'une

authentique bête de cinéma.(Positif)

Au-delà du scénario d'une précision diabolique, et des

acteurs tous absolument formidables, notamment

Brigitte Bardot, bluffante, la modernité du film saute

immédiatement aux yeux. (Brazil)


Petite et grande histoire des chansons - 14 - Viens poupoule

Il n’y a rien à la télé, écoutez la radio

Petite histoire, petits secrets de chansons qui ont

marqué nos mémoires, leur époque voire parfois changé

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Aujourd’hui ''Viens poupoule''

mardi 29 mai 2018

Petite et grande histoire des chansons - 13 - Marcia baila


Il n’y a rien à la télé, écoutez la radio

Petite histoire, petits secrets de chansons qui ont

marqué nos mémoires, leur époque voire parfois changé

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Aujourd’hui ''Marcia Baila''

Mes 100 (autres) films - 105 - La terre des pharaons


La terre des Pharaons (1955) Howard Hawks

J. Hawkins, J. Collins, J.R. Justice 


Le pharaon Cheops est obsédé par l'or et souhaite

emporter son trésor dans la tombe, afin d'en profiter

quand il se réincarnera. Il demande à l'architecte

Vashtar de lui construire un tombeau somptueux et

inviolable. En échange, il lui promet de libérer son peuple,

réduit en esclavage. Mais la nouvelle femme du pharaon a

d'autres plans.

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Un autre monument du cinéma américain par un

monumental cinéaste.Film hyper réaliste aux personnages

noirs qui laisse peu de place à la jubilation.Tout est

démesuré y compris le jeu des acteurs et les milliers de

figurants qui évoluent comme des soldats. Hawks s'est

uniquement occupé de la pyramide et de tout ce qui va

avec. L'histoire compte peu sauf la fin qui est inoubliable

et fait froid dans le dos... Le bruit des masses de pierres

reste longtemps dans nos oreilles. La mise en scène est

parfaite et d'un classicisme indémodable.

Pour compléter votre plaisir n’hésitez pas à lire le récit,

très drôle et rocambolesque, ‘’Hollywood sur Nil’’ de Noël

Howard.


lundi 28 mai 2018

Mes 100 (autres) films - 104 - La guerre des boutons

La guerre des boutons (1962) Yves Robert

M. Lartigue, M. Galabru


Deux villages, Longeverne et Velrans, sont en guerre.

C'est la guerre que mènent chaque année les écoliers des

deux communes. Quand la troupe de Longeverne

commandée par le grand Lebrac fait un prisonnier, on

soustrait à ce dernier tous ses boutons. Cette méthode

remporte un franc succès, à tel point que les troupes,

pour éviter cette extrême humiliation, se mettent à

combattre nues.
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Connu pour sa phrase culte "si j'aurais su j'aurais pas

venu", "La Guerre des boutons" est devenu un classique

du cinéma français. Mais 1962, cela remonte à loin, non ?

Et quand 50 ans après sa sortie, on visionne ce film, on se

rends compte que le septième art a bien changé. Partant

d'une intrigue plutôt banale, le récit devient magnifique !

Tout ce dont on a rêvé étant gamin se trouve là-dedans :

une bande, une cabane dans la nature, un butin commun...

Un rêve de mioche !


Petite et grande histoire des chansons - 12 - En passant par la Lorraine


Il n’y a rien à la télé, écoutez la radio

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Aujourd’hui ''En passant par la Lorraine''

dimanche 27 mai 2018

Mes cent (autres) films - 103 - Les travaux d'Hercule

Les travaux d’Hercule (1958) Pietro Francisci

Steve Reeves, Sylvia Koscina, Gian Maria Canale


Si le scénario ne tient pas vraiment les promesses du

titre, ce péplum coloré, réalisé par un spécialiste du

genre, conserve un certain charme, désuet et naïf. La

distribution est excellente, et le film se voit sans

déplaisir, même s'il a tout de même pris un sacré coup de

vieux , mais nous aussi… ce n’est pas une raison pour

oublier le plaisir qu’on a pris en le voyant à l’époque.


Petite et grande histoire des chansons - 11 - Chandernagor



Il n’y a rien à la télé, écoutez la radio

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Aujourd’hui ''Chandernagor''



samedi 26 mai 2018

Mes cent (autres) films - 102 - Assurance sur la mort


Assurance sur la mort (1944) Billy Wilder

B. Stanwick, F. Mc Murray, E.G. Robinson

Walter Neff, un employé d’une compagnie d’assurances,

tombe amoureux de sa cliente Phyllis Dietrichson qui

réussit à le convaincre d’échafauder avec elle un plan

pour supprimer son mari encombrant et violent et ainsi

partager avec elle l’assurance-vie de ce dernier. Walter

Neff, dont le meilleur ami Barton Keyes est un fin limier

qui enquête sur les fraudes à l’assurance dans la même

compagnie que lui, pense avoir trouver le plan parfait

pour faire passer un meurtre pour un accident. Mais les

choses ne se termineront pas comme prévu.


Un film captivant de Billy Wilder, à l’ambiance sombre et

au scénario magistral. La construction narrative du film

est brillante, le récit se fait intégralement en flashback

avec la voix off du personnage principal qui commente son

propre destin. La photographie en noir et blanc, jouant

sur les contrastes, est très travaillée. Le suspense est

superbement mis en scène et la bande son est très

bonne. Les trois acteurs Fred Mac Murray, Barbara

Stanwyck, et Edward G. Robinson campent leurs rôles à la

perfection. Un résultat saisissant qui fait de ce film l’un

des meilleurs polars noirs des années 1940 !


Petite et grande histoire des chansons - 10 - Va pensiero

Il n’y a rien à la télé, écoutez la radio

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marqué nos mémoires, leur époque voire parfois changé

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Aujourd’hui ''Va pensiero''

vendredi 25 mai 2018

Petite et grande histoire des chansons - 9 - L'hirondelle du faubourg

Il n’y a rien à la télé, écoutez la radio

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Aujourd’hui ''L'hirondelle du faubourg''



Mes cent (autres) films - 101 - Les 7 mercenaires


Les 7 mercenaires (1960) John Sturges

Y. Brynnet, S. Mac Queen, E. Wallach


Un petit village de paysans du nord du Mexique subit les

raids incessants de bandits menés par le pilleur Calvera.

Accablés par cette situation, les paysans décident

d'aller chercher du soutien de l'autre côté de la

frontière américaine. Ils le trouvent en la personne de

Chris, baroudeur taciturne et excellent tireur. Ensemble,

ils recrutent six autres hommes, tous mercenaires,

chacun motivé par des raisons personnelles et un sens de

l'honneur propre...

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Les sept mercenaires est l'un des canons du genre, un

western monumental ! Réalisé pendant l'âge d'or du

western classique, il a reçu un succès planétaire mérité,

récompensant un film avant tout commercial, mais réalisé

avec beaucoup de puissance. Inspiré par l'oeuvre de

Kurosawa, John Sturges livre une adaptation très réussie

du mythe du samouraï, transposé dans l'univers du far-

west. Ce thème chevaleresque trouve un écho bien

particulier dans l'interprétation magistrale donnée par

chaque acteur. Brynner, McQueen, Corburn, Bronson,

Vaughn, Buccholtz, Dexter, chacun incarne avec passion,

vigueur et beaucoup de talent un personnage nuancé, aux

motivations propres mais se retrouvant dans un idéal

commun de don de soi, face à la figure infernale du

bandido, incarné avec panache et élégance par le terrible

Eli Wallach, dont on découvre une toute autre facette

dans le dernier tiers du film. Humour, péripéties, scènes

d'action efficaces et émotions, déroulent avec brio sur

une BO inoubliable signée Elmer Bernstein pour produire

un des chef d'oeuvre du western.






Incipit 61 - Au plaisir de Dieu - Jean d'Ormesson


 
En hommage à la mémoire de son grand-père, symbole de

la tradition, contraint de s'éloigner à jamais de la terre

de ses ancêtres, le cadet d'une vieille famille française

enfermée dans l'image du passé raconte ce qui a été et

qui achève de s'effondrer. Le berceau de la tribu, le

château de Plessis-lez-Vaudreuil, est au centre de cette

longue chronique qui embrasse, depuis les croisades

jusqu'à nos jours, l'histoire du monde, du pays, du clan

de tout ce que la lignée a incarné et en quoi elle a cru, et

qui s'est peu à peu effrité. Un mariage d'amour et

d'argent, les idées contemporaines et subversives, les

livres, les mœurs nouvelles ouvrent successivement des

brèches dans la forteresse de la tradition.

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Je suis né dans un monde qui regardait en arrière. Le

passé y comptait plus que l’avenir. Mon grand-père était

un beau vieillard très droit qui vivait dans le souvenir. Sa

mère avait dansé aux Tuileries avec le duc de Nemours,

avec le prince de Joinville, avec le duc d’Aumale, et ma

grand-mère à Compiègne avec le prince impérial. Mais

c’était à la monarchie légitime qu’à travers tant de

désastres, de barricades, de citadelles assiégées, de

rebelles triomphants, ma vieille tribu tout entière restait

passionnément attachée. Les lendemains qui chantent aux

oreilles des prophètes ne lui disaient rien qui vaille. L’âge

d’or était derrière nous, avec toute cette douceur de

vivre dont nous traînions dans nos légendes les échos

assourdis et que les plus jeunes d’entre nous n’avaient

jamais connue. Il flottait toujours parmi nous, et plutôt

un peu au-dessus, un personnage silencieux et absent :

c’était le roi. Les plus âgés de la famille nous parlaient

encore de lui, le soir, comme d’un maître très pur et très

bon, dont des serviteurs indignes avaient parfois abusé.

Le roi n’avait pas manqué, cinq ou six fois par siècle, de

dire à un arrière-grand-père maréchal général des camps

ou premier président, à un arrière-grand-oncle

gouverneur du Languedoc, à une arrièregrand-tante

libertine, quelques paroles insignifiantes que nous nous

répétions sans nous lasser. Et elles nous donnaient tant

de bonheur que nous allions quelquefois jusqu’à en

inventer de nouvelles. Nous étions une vieille famille. Je

m’étais inquiété assez tôt de ce que pouvait bien signifier

cette formule un peu mystérieuse. J’avais demandé à mon

grand-père s’il y avait par hasard des familles qui étaient

plus vieilles que les autres, s’il y avait des âges très

reculés, gardés peut-être par des anges aux épées

flamboyantes, où mes arrière-grands- parents auraient

été seuls à se promener et où, surgis soudain du néant,

les autres n’auraient pas eu accès. Non, en vérité, toutes

les familles étaient aussi anciennes les unes que les

autres. Tout le monde avait un père et une mère, deux

grands-pères et deux grand-mères, et huit arrière-

grands-parents. Mais certains gardaient des traces du

passage dans le temps de leurs ancêtres disparus. C’est

ainsi que j’appris ce que nous devions au souvenir.

jeudi 24 mai 2018

Mes 100 films - Le retour, dès demain


Film 101

Un clou chasse l’autre. Captain Marvel s’en va, mes 100

films reviennent. 100 autres films. Ce n’est pas une liste

des meilleurs, des plus grands films. Peu importe qu’ils

aient marqué ou non l’histoire du cinéma, il suffit qu’ils

aient marqué la mienne. Je suis persuadé que des films,

comme des livres, peuvent façonner une culture et une

personnalité. Enfant, adolescent, étudiant, jeune homme

j’ai été pris d’une vraie fringale de livres et de films ; ce

qui explique en partie que de nombreux films que je cite

peuvent être considérés comme ‘’anciens’’. Mais doit-on

se priver de lire certains livres au prétexte que leurs

auteurs sont aujourd’hui morts ?


Voici donc 100, autres, films livrés en vrac, en désordre

en toute subjectivité. Il me suffit de les avoir aimés.