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jeudi 30 avril 2020
Mes 100 films (301-400) 343 - Pou qui sonne le glas
Pour
qui sonne le glas – Sam Wood (1947)
Gary
Cooper, Ingrid Bergman
Robert,
americain, est venu combattre pour la Republique espagnole. Il est
charge de faire sauter un pont que gardent les fascistes. Il est
conduit dans les montagnes a un petit groupe de republicains qui
l'aidera. Le chef Pablo est peu combatif et c'est sa femme Pilar qui
prend le commandement. Robert rencontre une jeune fille recueillie
par Pilar, Maria. Entre Maria et Robert vont se dérouler de brèves
et lumineuses amours.
Un
chef-d’œuvre aux couleurs originales si belles et à l'histoire
d'amour et de guerre si bien ficelée. Gary Cooper est immense et
Ingrid Bergman encore plus lumineuse que dans "Casablanca".
La dernière séquence est une réussite artistique fantastique et
porte l'émotion à son comble.
mercredi 29 avril 2020
Mes 100 films (301-400) 342 - Les Producteurs
Les
Producteurs Mel Brooks (1971)
Gene
Wilder, Zero Mostel
Jadis
célèbre producteur à Broadway, Max Bialystock est désormais
contraint de soutirer de l’argent à de riches octogénaires
libidineuses en faisant le gigolo. Un jour débarque le timide et
névrosé Leo Bloom, chargé de vérifier ses comptes. Constatant
certaines irrégularités, le comptable fait remarquer qu’il y
aurait beaucoup d’argent à se faire en montant un spectacle qui
s’avérerait être un flop immédiat. Les deux comparses décident
de s’associer et tombent sur le projet parfait : une comédie
musicale intitulée Le Printemps d’Hitler, écrite par un certain
Franz Liebkind, faisant l’apologie du Troisième Reich. Max et Leo
sont persuadés qu’ils tiennent là un four assuré. Mais le public
sera-t-il du même avis ?
Première
oeuvre réalisée par Mel Brooks, Les Producteurs est une petite
pépite dans le paysage de la comédie. un bijou d'humour juif comme
il serait impossible d'en filmer un aujourd'hui. Gene Wilder est un
des ahuris les plus géniaux du cinéma, et la comédie musicale un
des grands moments d'absurdité et d'hilarité cinématographique.
Original, drôle, audacieux, bien écrit et bien interprété, ce
film est plein de qualités et possède un humour assez personnel.
Etonnant qu'il ne soit pas plus connu que ça, au-delà du cercle des
cinéphiles. A revoir.
Serial - Masked Marvel - épisode 2 - La mort tient la barre
Masked
Marvel
épisode 2
La mort tient la barre
mardi 28 avril 2020
Les Maitres du mystère - 3 - L'Inconnu du Nord Express
Il
n’ y a rien à la télé,
Ecoutez
la radio
Les
Maîtres du mystère
L’Inconnu
du Nord Express
D’après
Patricia Highsmith
France
1 – 27 septembre 1960
Deux
hommes se rencontrent par hasard, dans un train. Chacun aimerait se
débarrasser d'une personne de son entourage. Et si l'un tuait pour
le compte de l'autre, il serait impossible d'établir le lien entre
la victime et son meurtrier.....!
Mes 100 films (301-400) 341 - Mephisto
Mephisto
– Istvan Szabo (1981)
K.M.
Brandauer,
Dans
les années 20 en Allemagne. Hendrik Höfgen est un comédien
ambitieux, prêt à tout pour réussir, y compris fermer les yeux sur
l'ascension des Nazis dans son pays.
Le
hongrois Istvan Szabo nous offre là deux heures vingt de pur régal.
Jouant sur tous les petits détails, le réalisateur suggère une
critique vive du régime nazi. Mephisto ou la descente aux enfers
d’un socialiste endurci, résultat de son ascension sociale dans
une société qu’il déteste mais qui lui convient bien pour ses
avantages et qui au final le lui fera quand même payer.
Klaus
Maria Brandauer est grandiose et ahurissant. Il doublera la mise avec
Colonel Redl du même
réalisateur.
Serial - Masked Marvel - épisode 1 - Marvel le croisé
Masked
Marvel
épisode
1
Marvel
le Croisé
Un
mystérieux détective appelé The Masked Marvel combat des saboteurs
japonais déterminés à faire exploser l'Amérique. lundi 27 avril 2020
Françoise Sagan - Je ne renie rien - Lu par Caroline Loeb - 7 - L'écriture du réel
Françoise
Sagan
"Je
ne renie rien’’
7 - L'écriture du réel
Lu
par Caroline Loeb
Mes 100 films (301/400) - 340 - Ascenseur pour l'échafaud
Ascenseur
pour l’échafaud – Lois Malle (1958)
Jeanne
Moreau, Maurice Ronet
Un
homme assassine son patron avec l'aide de sa femme dont il est
l'amant. Voulant supprimer un indice compromettant, il se retrouve
bloqué dans l'ascenseur qui l'emporte sur les lieux du crime.
1958,
la Nouvelle vague commence à déferler sur les écrans français.
1958, Louis Malle signe son premier vrai film et il frappe fort. Sur
une trame classique du film noir le mari, la femme, l’amant, Louis
Malles s‘entoure de comédiens exceptionnels. Jeanne Moreau, belle
comme la nuit, magnifiquement filmée dans son errance nocturne à la
recherche de son amant. Son amant, Maurice Ronet, impressionnant de
charisme et de sensualité. Autre atout majeur du film, la musique.
D’abord la beauté des voix de Jeanne Moreau et Maurice Ronet. Et
puis et puis et puis la trompette de Miles Davis, omniprésente et
envoûtante enregistrée en direct au vu des images. Un must, un
diamant noir.
Bonus
Louis
a avoué avoir été influencé par le maître du suspens Alfred
Hitchcock et par Robert Bresson avec qui il a travaillé sur Un
condamné à mort s’est échappé comme assistant.
Jeanne
Moreau, sortie du
Conservatoire a une formation très classique. En plus d'un certain
érotisme qu'on lui attribue (La
Reine Margot) dans ses
premiers rôles, elle joue avec Fernandel
ou Jean Gabin et montre un
certain talent dans les comédies. Il faut attendre Acsenseur
pour l'échafaud pour
qu'elle révèle un réel modernisme dans son jeu, dans un rôle
beaucoup plus dramatique. Elle tourne d'ailleurs par la suite un
deuxième film de Louis
Malle, Les Amants, et
c'est une révélation à
l'époque.
Après
dix années d'attente pour que Louis
Malle lui offre finalement
ses deux premiers rôles importants dans Ascenseur
pour l'échafaud et Le
Feu follet Maurice
Ronet s'identifie alors à
des personnages inquiets, habités par un mal de vivre.
Grand
passionné de jazz, Louis
Malle demande à Miles
Davis et à son quintet
d'improviser l'accompagnement musical.
Il
passe les séquences en direct à ce trompettiste de génie, qui les
interprètes à sa façon, et du même coup il permet au jazzman noir
américain d'être reconnu partout en Europe. Il existe tout une
littérature sur les conditions de mixage de la musique d'Ascenseur
pour l'échafaud,
c'est dire l'importance de celle-ci, quasi mythique pour les fans.
dimanche 26 avril 2020
Comment meurt-on à l'opéra - Carmen
Cette
histoire ne pouvait finir que dans le sang. La plupart du temps à
l’opéra les amours sont contrariées. Ici entre la cigarière et
le brigadier c’est un amour impossible. Carmen est un oiseau rebelle
que rien ne peut apprivoiser. Elle s’envolera après quelques jours
d’amour laissant don José désemparé. Don josé est faible et
Carmen n’aime pas les faibles. Tout la porte maintenant vers
Escamillo, le roi de l’arène en habit d’or, porté par tout un
peuple. Dans un ultime effort don José tentera de convaincre Carmen
de lui revenir. Mais plutôt que se soumettre elle préférera, dans
une ultime provocation, s’offrir à la mort que don José va lui
donner d’un coup de couteau…
Tereza
Berganza et Placido Domingo offrent une prestation idéale de ce
couple maudit.
Mes 100 films (301-400) 339 - Les Girls
Les
Girls – George Cukor (1958)
G.
Kelly, K. Kendall, M. Gaynor, T. Elg
Les
Girls, une Américaine Joy, une Anglaise Sybil et une Française,
Angèle étaient les vedettes d'une troupe musicale dont l'animateur
était Barry Nichols. Chacune s'est mariée et la troupe s'est
dispersée jusqu'au jour où Sybil publie ses mémoires. Cette petite
bombe va réunir de nouveau les girls!
Le
scénario est complexe à ce point qu'on a du mal à s'y retrouver,
jusqu'au moment où on se rend compte qu'il est justement impossible
de s'y retrouver puisque tout ce qui nous est raconté est basé sur
le mensonge. Les trois actrices sont merveilleuses, Kay Kendall
surclassant néanmoins le lot grâce son extravagance et son charme.
Gene Kelly très à l'aise. Les numéros musicaux auraient gagnés à
être plus nombreux mais ceux qui nous sont offerts sont excellents,
même si en la matière nous sommes loin des sommets du genre. Quant
à la musique c'est du Cole Porter, et Cole Porter c'est toujours
bon. Le tout avec l’élégante mise en scène de George Cukor...
Bonus
Avant
de donner son accord pour tourner dans La Belle de Moscou aux côtés
de Fred Astaire, Cyd Charisse hésita avec une autre comédie
musicale : Les Girls, de George Cukor, qui lui avait offert le
premier rôle. Celui-ci échut à Mitzi Gaynor.
samedi 25 avril 2020
Les Maitres du Mystères - 2 - Le Pays sans étoiles d'après Pierre Very
Il
n’y a rien à la télé
Ecoutez
la radio
Les
Maitres du Mystère
Le
pays sans étoiles
d’après
Pierre Very
Paris
Inter le 18 octobre 1960
Simon
Legouge est sujet à des hallucinations de plus en plus fréquentes,
qui le projettent dans le passé. Il y est témoin d'une altercation
entre deux hommes devant une femme, Paméla Talacayud, l'un des deux
hommes finissant par tuer l'autre en 1828.
Catherine,
la jeune femme qu'il vient de rencontrer et dont il tombe amoureux
ressemble étonnamment à cette Paméla Talacayud ; et Jean Thomas
Pellerin, l'ami de Simon, n'est-il pas en train de devenir un
concurrent ?
Mes 100 films (301-40 338 - Le Corniaud
Le
Corniaud – Gérard Oury (1965)
Louis
de Funès, Bourvil
Saroyan,
un trafiquant, utilise un honnête commerçant, répondant au nom
d'Antoine Maréchal, pour emmener de Naples à Bordeaux une Cadillac
remplie d'héroïne.
Sans
atteindre la notoriété de "la Grande Vadrouille", "le
Corniaud" reste l'un des fleurons de la comédie française. De
la mythique destruction de la 2CV à la découverte du "Youkounkoun",
Gérard Oury inonde ce périple en Italie de moments burlesques et de
dialogues concasses. Le tandem Bourvil - Louis De Funès, aux styles
radicalement différents mais parfaitement complémentaires, fait des
miracles. Un classique dont il est difficile de se lasser.
Bonus
Après
Poisson d'avril (1954) et La Traversée de Paris (1956), Le Corniaud
est le troisième film qui réunit Bourvil et Louis De Funès.
Avec
Le Corniaud, Gérard Oury inaugure l'équipe de scénaristes qui
travaillera sur La Grande Vadrouille: il s'agit de Marcel Jullian,
André Tabet et Georges Tabet.
Le
Corniaud est le quatrième film et le premier gros succès populaire
de Gérard Oury juste avant le triomphe de La Grande Vadrouille.
C'est également son premier long métrage en couleurs et sa première
vraie comédie.
vendredi 24 avril 2020
That's Entertainment - The Great Ziegfeld 1936
Si vous
ne connaissez pas c’est ICI.
Dans
la vidéo qui suit on est dans le Ziegfeld ‘’pur jus. C’est à
dire un défilé de jolies filles dans des costumes extravagants,
signés Adrien le maître incontesté du genre.
Nous
sommes loin des séquence architecturées et kaléidoscopées de
Busby Berkeley. Mais nous avons notre lot de mousseline, de
chantilly, de plumes de paillettes…
Alors
régalons nous
Mes 100 films (301-400) 337 - Rosemary's baby
Rosemary’s
baby Roman Polanski (1968)
Mia
Farrow, John Cassavettes
Malgré
les conseils de leur vieil ami Hutch, Guy Woodhouse et sa jeune
femme, enceinte, s'installent dans un immeuble new-yorkais vétuste,
considéré par leur ami comme une demeure maléfique. Aussitôt,
leurs voisins, Minnie et Roman Castevet, vieux couple d'Europe
centrale, imposent leur amitié et leurs services. Si Guy accepte
facilement ce voisinage, Rosemary s'en inquiète...
Le
film qui a propulsé la carrière de Polanski à Hollywood, celui où,
adaptant un roman d'Ira Levin, le cinéaste confirme son savoir-faire
pour distiller une ambiance où plane le malaise et l'angoisse.
Abordant des thèmes comme la peur de la grossesse et la sorcellerie,
"Rosemary's Baby" évite tous les clichés d'un genre qui a
eu du mal à faire mieux depuis ce film. Il faut dire que le sens du
cadre de Polanski, soignant tous ses plans et préférant la
suggestion à la démonstration y est pour beaucoup. Dans son rôle
de femme angoissée et à la merci d'un complot qui la dépasse, Mia
Farrow est d'une justesse incroyable tandis qu'à ses côtés, John
Cassavetes compose un mari ambitieux de plus en plus inquiétant. On
a rarement fait mieux dans le genre et il faut bien avouer que c'est
grâce au savoir-faire de son réalisateur exigeant mais qui fait des
merveilles dès qu'il a une caméra entre les mains.
Bonus
Rosemary's
Baby est l'adaptation éponyme du best seller d'Ira Levin, publié en
1967. Le film sera réalisé dès l'année suivante.
En
1968, Rosemary's Baby est la première adaptation du réalisateur
Roman Polanski, signant par la même occasion son premier film tourné
en langue anglaise aux États-Unis. Après des années sombres, il
reviendra tourner Chinatown en 1974, avant de définitivement quitter
le sol américain trois ans plus tard, poursuivi par la justice
Californienne.
Dans
la filmographie de Roman Polanski, Rosemary's Baby, Répulsion (1965)
et Le Locataire (1976) forment une trilogie avec pour thème
"l'horreur de la vie en appartement".
Pour
le rôle de Rosemary, la production à d'abord pensé aux actrices
Julie Christie, Jane Fonda, Elizabeth Hartma, Joanna Pettet, et
Tuesday Weld, Le réalisateur aurait aimé que sa femme de l'époque,
Sharon Tate, joue Rosemary. Si le rôle a été confié à Mia
Farrow, Sharon Tate apparaît tout de même dans le film parmi les
invités de la fête organisée dans l'appartement de Rosemary.
Avant
d'être attribué à Nick Cassavetes le rôle de l'époux de
Rosemary, a failli être tenu par Warren Beatty, Richard Chamberlain
ou encore Jack Nicholson.
Le
Bramford, l'immeuble dans lequel s'installent Rosemary et son mari,
est en réalité le Dakota Building. Faisant face à Central Park, il
est célèbre pour avoir été la résidence de John Lennon. C'est là
qu'il fut assassiné le 8 décembre 1980, douze ans après le
tournage du film.
jeudi 23 avril 2020
mes 100 films (301-400) 336 - Un monde fou fou fou
Un
monde fou fou fou – Stanley Kramer (1963)
S.
Tracy, E. Merman, M. Rooney,,,
Quatre
voitures sont doublées à toute allure par celle de Smiler Grogan
sur la route de Las Vegas. Un peu plus loin, il sort violemment de la
route. Juste avant de mourir, il évoque un trésor caché. Les
occupants des quatre voitures ont tous bien entendu et se lancent à
la recherche du fameux trésor...
C'est
un pari fou, fou, fou, fou de réaliser une comédie qui fait près
de trois heures avec des moyens de superproduction, mais ce qui est
encore plus fou, fou, fou, fou c'est de le réussir. Stanley Kramer,
qui pourtant n'était pas un grand spécialiste du genre, avec casting fou fou fou, que ce soit dans les premiers rôles que dans
de petites apparitions et une très bonne cargaison de gags en
pagaille, hommage aux comédies de Mack Sennett, nous emporte dans un délire à un rythme d'enfer.
Le jusqu'au-boutisme des personnages est aussi une grosse source
d'hilarité pour le spectateur, bien que ce dernier sait pertinemment
qu'à leur place il se montrerait tout aussi cupide et près à faire
des actes tout aussi inconsidérés pour empocher 350 000 fichus
dollars. De ce gros casting, celui qui domine est sans
conteste Spencer Tracy qu'on a rarement vu dans un tel registre, celui d'un flic peu intègre qui en a
marre de sa bourgeoise et qui est tout à fait prêt à ne pas
partager le jackpot qu'il compte bien piquer et à se barrer avec.
Ultra-divertissant.
mercredi 22 avril 2020
La Poupée sanglante 1er épisode
Un
horloger génial et son neveu chirurgien fabriquent Gabriel, homme
mécanique à la beauté parfaite que l'on doit remonter comme une
horloge. Ses créateurs lui greffent le cerveau d'un condamné à
mort, Bénédict Masson, un homme seulement coupable de laideur et de
malchance. Revenu à la vie, sous sa nouvelle et splendide enveloppe,
Bénédict traque les véritables coupables des meurtres pour
lesquels il a payé, lui, poussé par l'amour qu'il voue à
Christine, la charmante fille de l'horloger.
La
Poupée Sanglante est une série télévisée française très
typique de ce qu'on pouvait faire dans les années 70... Ceux qui ont
vu à l’époque cette série en gardent un souvenir très marquant.
Aujourd'hui tout cela est bien loin et la série a pas mal vieilli,
tout comme l’œuvre de Gaston Leroux d'ailleurs. Pourtant, en
revoyant les épisodes on retrouve l'ambiance d'alors et on s’y
plonge avec un réel plaisir car cela reste une production de qualité
qui garde beaucoup de charme et de puissance malgré de nombreuses
maladresses et malgré les invraisemblances du récit de Gaston
Leroux. Une série comme on n'en fait plus, à découvrir ou à
redécouvrir avec nostalgie.
6
épisodes à partir d’aujourd’hui.
Mes 100 films (301-400) 335 - Toi le venin
Toi
le venin – Robert Hossein (1958)
M.
Vlady, O. Versois, R. Hossein
Sur
une route niçoise, une conductrice à le chevelure blonde invite
Pierre Menda à prendre place. L'homme accepte et s'ensuit un moment
intime entre eux deux avant que la jeune femme ne le rejette
violemment du véhicule. Plus tard, Pierre se met à la recherche de
son amante éphémère et découvre deux soeurs presque jumelles dont
l'une est paralysée et l'autre nie quitter le domicile en soirée.
Avec
cette adaptation de Frédéric Dard, Robert Hossein possède deux
atouts majeurs : Marina Vlady et Odile Versois, actrices et
sœurs à la ressemblance frappante et à la beauté enivrante. Le
film ne joue que de cela, mais c'est presque suffisant. En effet, la
mise en scène a beau être limitée, elle sait bien exploiter
l'ambiguïté apparaissant rapidement chez l'une comme chez l'autre,
si bien que le suspense tient jusqu'au bout. Après, ce n'est pas
non plus du grand art, et si vous cherchez donc un intérêt autre
que cette dualité entre les deux comédiennes slaves, vous risquez
d'être déçus. Mais ne serait-ce que pour ce parfum légèrement
sensuel et ce héros « coincé » entre ses deux femmes,
on marche sans mal à ce suspense sans réelle personnalité, mais
habile et efficace. Et une BO du père de Robert Hossein, André ,
jazzy et assez envoutante...
mardi 21 avril 2020
Nick Carter détective américain - 9 - La Bombe de Jersey City
Il
n’y a rien à la télé
Ecoutez
la radio
Les
exploits de Nick Carter – Détective américain
La
Bombe de Jersey City
RTF
le 8 décembre 1961
Mes 100 films (301-400) 334 - L'Inconnu du Nord Express
Farley
Granger, Robert Walker, Ruth Roman
Un
champion de tennis est abordé dans un train par un inconnu qui lui
propose un étrange marché : il supprime sa femme encombrante si
celui-ci se charge d'éliminer son propre père. Croyant avoir à
faire à un fou, le tennisman ne lui prête aucune attention. Peu de
temps après, sa femme est assassinée...
Pas forcément le film qui nous vient en premier à l'esprit quant on pense à Alfred Hitchcock, et pourtant "L'inconnu du Nord-Express" se trouve être une de ses réussites majeures. Le scénario d'après le roman de Patricia Highsmith est parfaitement bien écrit, l'interprétation est géniale (surtout en ce qui concerne la prestation de l'énigmatique Robert Walker), la BO de Dimitri Tiomkin est superbe et la réalisation ne manque pas de suspense, de tensions, d'intensité et donc de séquences marquantes. A ce titre, on pourra citer la fameuse et très spectaculaire scène se déroulant sur le manège à la fin du film, un moment particulièrement fort et éprouvant pour les nerfs des téléspectateurs. Un Hitchcock qui s'avère donc vraiment palpitant et que l’on a un très grand plaisir à revoir.
Pas forcément le film qui nous vient en premier à l'esprit quant on pense à Alfred Hitchcock, et pourtant "L'inconnu du Nord-Express" se trouve être une de ses réussites majeures. Le scénario d'après le roman de Patricia Highsmith est parfaitement bien écrit, l'interprétation est géniale (surtout en ce qui concerne la prestation de l'énigmatique Robert Walker), la BO de Dimitri Tiomkin est superbe et la réalisation ne manque pas de suspense, de tensions, d'intensité et donc de séquences marquantes. A ce titre, on pourra citer la fameuse et très spectaculaire scène se déroulant sur le manège à la fin du film, un moment particulièrement fort et éprouvant pour les nerfs des téléspectateurs. Un Hitchcock qui s'avère donc vraiment palpitant et que l’on a un très grand plaisir à revoir.
lundi 20 avril 2020
Gilbert Bécaud - Quand tu danses...
Gilbert
Bécaud
Quand
tu danses (1953)
(Gilbert
Bécaud- Pierre Delanoé)
Très
injustement oublié, Gilbert Bécaud partage avec Charles Trenet le
privilège d’avoir été un véritable phénomène de société,
d’avoir totalement chahuté le paysage musical français, d’avoir
entraîné toute une génération de jeunes derrière lui, la
génération ‘’âge tendre et tête de bois’’. Et n’oublions
pas qu’il fut le premier à ‘’casser du fauteuil’’ à
l’Olympia lors d’une soirée mémorable de février 1955.
Concert
gratuit . L’Olympia compte 2500 places. 4000 se presseront aux
portes. Soirée de délire.
On
comptera selon la légende 23 fauteuils cassés et une dizaine de
petites culottes sur la scène...
Mes 100 films (301-400) 333 - Le Président
Le
Président – Henri Verneuil (1961)
Jean
Gabin, Bernard Blier, Renée Faure
Agé
de 73 ans, l'ex président français Emile Beaufort joue toujours un
rôle central dans la vie politique du pays. La rédaction de ses
mémoires lui permet de revenir sur son parcours et d'évoquer ses
relations avec Philippe Chamalont, sur le point de devenir président
du conseil.
Film
brillant et très maîtrisé, "Le Président" d'Henri
Verneuil est adapté d'un roman de Georges Simenon. En monstre sacré
qu'il est, Jean Gabin en impose en vieux républicain intègre
(c’était, dit-on, Clemenceau) dans ce grand classique du cinéma
français! Il n'a pas son pareil pour sortir les dialogues écrits
sur mesure par Michel Audiard. Le film est truffé de morceaux de
bravoure, en particulier le discours du Président face à
l’Assemblée Nationale où chaque réplique fait mouche. Plus
étonnant Le Président aborde déjà, en 1961, la
question de l’Europe face aux puissances d’argent.
Les
seconds rôles sont excellents (Renèe Faure et Bernard Blier en
tête) et on peut apercevoir au détour
d'une scène sur un écran
de télé,
le journaliste Léon
Zitrone, interviewant un homme politique à la sortie de l'Elysée!
Tirée
par la performance de Jean Gabin et les dialogues percutants
d’Audiard Henri Verneuil déroule son film avec tout son
savoir-faire.
Au
final c’est
l’une des œuvres les plus réalistes
jamais tournèe en
France
sur un sujet politique… Sûrement
à redécouvrir...
dimanche 19 avril 2020
Mes 100 films (301-400) 332 - ET
E.T.
- Steven Spielberg ( 1982)
Henry
Thomas, Drew Barrymore
Une
soucoupe volante atterrit en pleine nuit près de Los Angeles.
Quelques extraterrestres, envoyés sur Terre en mission d'exploration
botanique, sortent de l'engin, mais un des leurs s'aventure au-delà
de la clairière où se trouve la navette. Celui-ci se dirige alors
vers la ville. C'est sa première découverte de la civilisation
humaine. Bientôt traquée par des militaires et abandonnée par les
siens, cette petite créature apeurée se nommant E.T. se réfugie
dans une résidence de banlieue.
Elliot, un garçon de dix ans, le découvre et lui construit un abri dans son armoire. Rapprochés par un échange télépathique, les deux êtres ne tardent pas à devenir amis. Aidé par sa soeur Gertie et son frère aîné Michael, Elliot va alors tenter de garder la présence d'E.T. secrète.
Elliot, un garçon de dix ans, le découvre et lui construit un abri dans son armoire. Rapprochés par un échange télépathique, les deux êtres ne tardent pas à devenir amis. Aidé par sa soeur Gertie et son frère aîné Michael, Elliot va alors tenter de garder la présence d'E.T. secrète.
Steven
Spielberg signe ici l'un des plus beaux films de S.F. jamais
réalisés, avec un message pacifiste bouleversant. Tout est superbe,
que ce soit la mise en scène, absolument magique, ou encore les
personnages, les enfants, magnifiques. La musique de John Williams
est somptueuse. Quelques scènes, notamment la dernière, nous font
verser des larmes dont il ne faut pas avoir honte. Spielberg a su
toucher en chacun de nous la part d’enfance qui nous reste. Grâces
lui en soient rendues.
Bonus
Au-delà
de son succès public, Peter
Pan a également
longuement influencé le cinéma contemporain. Parmi les plus
fervents admirateurs du film, Steven
Spielberg, qui fait raconter
une partie de l'histoire par la mère du petit Elliot dans son E.T
l’extraterrestre en 1982,
avant d'adapter à son tour l'oeuvre de Barrie dans Hook
ou la revanche du Capitaine Crochet
neuf ans plus tard.
"E.T"
l'extraterrestre version 3ème millénaire
Comme
Georges
Lucas
et la saga Star
wars,
Steven
Spielberg
a modifié son grand succès familial. Le réalisateur non seulement
a amélioré les effets spéciaux, mais a aussi édulcoré la
violence du film.
Harrison Ford, héros des Aventuriers de l’Arche perdue a tourné quelques scènes dans E.T. de 1982. Dans la version originale, le jeune Elliot et sa mère se rendaient chez le principal, joué par Ford. Officiellement la séquence avait été coupée à l'époque car toute l'attention se portait sur le comédien et non sur l'action. Cette scène est présente dans la version 2002.
Une autre séquence laissée sur la table de montage en 1982, où E.T prenait un bain avec le jeune Elliot, est intégrée dans le nouveau montage. A l'époque Spielberg avait estimé que la créature animatronique (la marionnette radiocommandée de E.T) desservait plutôt le film par son manque de réalisme.
Dans la version 2002, toutes les armes ont été prohibées. Ainsi quand les agents du gouvernement poursuivent l'extraterrestre et ses amis, ils le faisaient armes à la main. Désormais, c'est avec des talkies-walkies.
La scène la plus célèbre du film, du moins la plus marquante après celle où l'extraterrestre et Elliot volent au devant de la pleine lune, est certainement celle où la créature de l'espace tente de joindre ses compatriotes (E.T, téléphone maison). Dans la version 2002, les lèvres d'E.T ont été modifiées par ordinateur pour une meilleure compréhension des dialogues.
Harrison Ford, héros des Aventuriers de l’Arche perdue a tourné quelques scènes dans E.T. de 1982. Dans la version originale, le jeune Elliot et sa mère se rendaient chez le principal, joué par Ford. Officiellement la séquence avait été coupée à l'époque car toute l'attention se portait sur le comédien et non sur l'action. Cette scène est présente dans la version 2002.
Une autre séquence laissée sur la table de montage en 1982, où E.T prenait un bain avec le jeune Elliot, est intégrée dans le nouveau montage. A l'époque Spielberg avait estimé que la créature animatronique (la marionnette radiocommandée de E.T) desservait plutôt le film par son manque de réalisme.
Dans la version 2002, toutes les armes ont été prohibées. Ainsi quand les agents du gouvernement poursuivent l'extraterrestre et ses amis, ils le faisaient armes à la main. Désormais, c'est avec des talkies-walkies.
La scène la plus célèbre du film, du moins la plus marquante après celle où l'extraterrestre et Elliot volent au devant de la pleine lune, est certainement celle où la créature de l'espace tente de joindre ses compatriotes (E.T, téléphone maison). Dans la version 2002, les lèvres d'E.T ont été modifiées par ordinateur pour une meilleure compréhension des dialogues.
Les Maîtres du Mystère - 1 - Enigme au Music Hall
Il
n’y a rien à la télé
Ecoutez
la radio
Les
Maîtres du Mystère
Enigme
au Music Hall
d’après
Léo Mallet
France
1 le 28 mai 1963
Les
Maîtres du Mystère était une émission de radio
hebdomadaire revêtant la forme d'une fiction dramatique inédite,
réalisée par Pierre Billiard et produite par Germaine Beaumont.
Elle
a été diffusée le mardi de 20 h 30 à 21 h 30 de 1952 à 1965,
d'abord sur Paris Inter, puis France I, puis France Inter. De 1952 à
1957, l'émission, alors produite par Pierre Very s'intitulait Faits
divers et prend le nom Les Maîtres du Mystère à partir
de 1957.
Elle
profitait de la mode du polar dans ces années-là. Elle apportait
une sorte de cinéma à domicile, alors que la télévision était
encore peu diffusée. Elle a rassemblé jusqu'à 12 millions
d'auditeurs de tous âges et tous milieux sociaux1.
Après
avoir réalisé des adaptations d'ouvrages existants (Agatha
Christie, Edgar Poe, Artur Conan Doyle, Oscar Wilde, William Irish)
, Pierre Billard s'orienta vers des fictions inédites, parfois
écrites par des auteurs connus tels que Boileau-Narcejac,
Jean Cosmos, Charles Exbrayat ou François Billet doux.
La
réalisation était minimaliste avec simplement quelques bruitages,
les acteurs devaient travailler dans l'urgence pour plus
d'authenticité. Parmi ces artistes, on compte Rosy
Varte, Michel Bouquet, Jean Topart, Denise Gence, Marcel Bozzuffi,
Jean
Négroni, Roger Carrel, Juliette Gréco, Georges Wilson, J.L.
Trintignant…..,
Le
générique (appelé Tempo
di Suspense)
reconnaissable entre tous pour son caractère angoissant, a été
composé par André
Popp..
Je
me souviens j’écoutais ça dans mon lit. Ça
faisait un peu peur mais c’était délicieux…
Aujourd’hui
on démarre avec ‘’Enigme
au Music Hall’’ d’après
Léo Mallet. Une
enquête sans Nestor Burma mais avec un enquêteur commissaire de la
police judiciaire, des bandits, une veuve, une belle-fille qui est
aussi une jolie fille qui danse nue aux Folies Boulevard...
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