Thésée,
roi d’Athènes et de Trézène, a disparu. Phèdre, son épouse, se
meurt d’un mal mystérieux. Elle en avoue l’origine à sa
nourrice Œnone : elle aime Hippolyte, fils de Thésée. Œnone
la convainc que la mort de Thésée rend cet amour légitime. Aussi
Phèdre fait-elle au jeune homme un aveu délirant de sa passion pour
lui. Hippolyte, qui a été reconnu roi d’Athènes, reste
indifférent à cette déclaration car il aime Aricie, fille d’un
prince ennemi de Thésée. Un coup de théâtre se produit :
Thésée, vivant, est de retour. Écrasée de honte, Phèdre le fuit,
Hippolyte annonce son départ. Dérouté par cet étrange accueil,
Thésée est envahi de soupçons. Pour sauver Phèdre, Œnone accuse
Hippolyte d’entretenir une passion criminelle pour la reine. Dans
sa fureur, Thésée appelle sur son fils la colère de Neptune.
Phèdre, qui voulait le défendre, apprend alors qu’elle a, dans le
cœur d’Hippolyte, une rivale… Tout cela finira tragiquement bien
entendu…
Oublions
ce qui a pu nous apparaître comme un pensum au lycée et
redécouvrons, grâce aux comédiens français, le génie de Racine, la splendeur de ses vers et Phèdre, peut-être avec Lady Macbeth,
le personnage le plus fort de l’histoire du théâtre.
Racine
et Phèdre, décidément, ça peut pas faire de mal… A partir de
demain un acte par jour...
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