dimanche 31 mai 2020
Mes 100 films (301-400) 374 - Fra Diavolo
Fra
Diavolo – Hal Roach (1933)
Stan
Laurel, Oliver Hardy
Laurelio
et Hardio ont empruntes l’identité de Fra Diavolo et de son bras
droit et fanfaronnent auprès des voyageurs. Mais Fra Diavolo en
personne surgit et les oblige a voler lord Rockburg. Mais leurs
habituelles maladresses les feront échouer et éviter de justesse une exécution capitale.
Adaptée
d'un opéra comique, cette comédie très lyrique a été réalisée
par Hal Roach en 1933. Le scénario inaccoutumé, tient autant de
l'aventure que de la comédie ; il nous conte l'histoire de Fra
Diavolo, joué par Denis King, le chef d'une bande de brigands
sévissant en Italie au 18ème siècle. Stan Laurel et Oliver Hardy
sont ici dans un registre inhabituel puisqu'ils jouent les rôles de
Ollio et Stanio, des malandrins italiens autant pathétiques que
drôles. Un
de mes éclats de rire de mon enfance… Donc toute mon indulgence…
Mais quelques gags fonctionnent encore très bien.
samedi 30 mai 2020
Mes 100 films (301-400) 373 - Lola
Lola
– Jacques Demy (1962)
Anouk
Aimée, Marc Michel
Lola,
danseuse de cabaret, élève un garçon dont le père, Michel, est
parti depuis sept ans. Elle l’attend, elle chante, danse, et aime
éventuellement les marins qui passent. Roland Cassard, un ami
d’enfance retrouvé par hasard, devient très amoureux d’elle.
Mais elle attend Michel…
Un
film poétique et profond sur les vicissitudes de la vie. Jacques
Demy réalise ici une œuvre magique et ironique, mis en scène avec
beaucoup de délicatesse et d'habileté. Les rencontres se font au
détour d'une rue, les personnages se croisent au gré du hasard,
s'aiment, se fuient et se retrouvent. Le scénario est magistralement
construit et les histoires s'entrecroisent avec beaucoup de fluidité.
Il se dégage du film une grande mélancolie qui interroge sur la
futilité de la vie et les désirs déçus. Chacun veut fuir, chacun
fantasme une vie qu'il n'a pas : certains partiront, d'autres
resteront, tous sont en tout cas engagés dans ce tourbillon de la
vie contre lequel, finalement ils ne peuvent rien. Marc Michel est
excellent et donne vie à un personnage passionnant. Anouk Aimée,
quant à elle est sublime. Et
la musique , déjà, de Michel Legrand...
Bonus
Premier
long métrage de Jacques Demy, Lola est aussi le premier volet d'une
trilogie qui réunit ce film avec Les Parapluies de Cherbourg (1964)
et Model Shop (1968). Dans le deuxième volet, plusieurs personnages
ont été inspirés de Lola tels que Mme Emery (inspirée de Mme
Desnoyers) ou Roland Cassard joué par Marc Michel. Dans Model Shop,
on retrouve le personnage de Lola à Los Angeles. Cette dernière
finit par devenir strip-teaseuse. On
retrouvera Lola dans Les Demoiselles de Rochefort où elle finira,
dans un triste fait divers, découpée en morceaux dans une malle en
osier...
vendredi 29 mai 2020
Mes 100 films (301-460) 372 Le jour où la Terre s'arrêta
Michael
Rennie, Patricia Neal
Une
soucoupe volante atterrit sur Terre. Alors qu'on les croyait
hostiles, les extraterrestres sont en fait porteurs d'un message de
paix pour l'humanité.
Le
jour où la terre s'arrêta est de ces films que le temps polit pour
en faire un modèle du genre, un fleuron de cette époque où la
science-fiction servait d'exutoire aux angoisses imposées par la
guerre froide et mettait en abyme l'insécurité du monde.
Un
mystérieux engin volant à une vitesse incroyable est entré dans
l'atmosphère terrestre, parcourant de nombreux continents, il finit
par atterrir dans un parc de Washington aux Etats-Unis... Voici sans
aucun doute un des meilleurs films de science-fiction des années 50.
Ce long métrage de Robert Wise possède un scénario intelligent
et
la mise en scène tout en finesse en est clairement un des points
forts. Mais si on prend tellement plaisir à voir ce film, c'est
aussi en grande partie grâce à la performance brillante de Michael
Rennie qui joue le rôle de l'extraterrestre Klaatu avec un talent
impressionnant. Côté casting, on retiendra aussi la très bonne
prestation de la belle et regrétée Patricia Neal, dans le rôle
d'une femme intelligente et assez courageuse. Notons aussi la
présence de Gort, un robot gigantesque et toujours aussi
impressionnant à voir aujourd'hui, des effets spéciaux très
réussis
pour l'époque, les décors de l'intérieur du vaisseau qui sont bien
conçus,
ainsi qu'une subtile partition musicale du grand Bernard Herrmann. En
clair, on peut dire que " The day the earth stood still "
peut légitimement être classé
parmi les classiques du genre. Et
oublions vite le foireux remake de 2008...
Bonus
Durant
les années 50, la traque de l'ennemi sur le sol américain devient
politique. On soupçonne toute personne ayant des convictions
socialisantes, vite assimilées à un communisme pur et dur.
Contrairement aux films de cette période comme par exemple Les
Envahisseurs de la planète rouge, les
visiteurs du Jour
où la terre s'arrêta
ont des visions beaucoup plus pacifiques. L'extraterrestre Klaatu est
en effet venu pour mettre en garde les terriens contre l'arme
atomique récemment découverte.
Les
effets spéciaux du Jour
où la terre s'arrêta
sont limités au strict nécessaire : une soucoupe volante, un robot,
un extra-terrestre à figure humaine que l'on peut comparer au Christ
(il descend du ciel et prend le nom de Charpentier). En utilisant un
style réaliste, Robert Wise fait une description précise de la
société américaine. Après cela, le cinéaste va aborder dans ses
films des problèmes épineux au coeur de l'actualité, contre le
racisme Le
coup de l’escalier,
la violence avec Nés
pour tuer,
ou la lutte contre le totalitarisme dans Les
Rats du désert.
Avec ce film de science-fiction traditionnel, Wise envoie un message
à la bonne conscience de l'Américain moyen.
Etonnez moi Benoît - Mathé Altéry
Benoît
Duteurtre, né le 20 mars 1960 est un romancier, essayiste et
critique musical. Il est également producteur et animateur d'
émissions de radio musicale.
Benoît
Duteurtre est l'auteur d'une série d'émissions, Les Folies de
l'opérette, diffusées sur France 3 et France 5 en 2005. De 1996
à 1999, il anime l'émission de radio Les Beaux Dimanches sur
France Musique.
Depuis
1999, il est producteur et animateur d'une émission radio
Étonnez-moi
Benoît,
diffusée chaque samedi sur France Musique et consacrée à
l’opérette
, à la chanson traditionnelle et de toutes les époques et à la
musique
légère.
Il y invite de nombreuses personnalités, chanteurs ou musiciens.
Le
7 septembre 2013 son émission était consacrée à Mathé Altéry.
Tout
le monde connaît et adore Mathé Altéry, la gentillesse même et le
charme incarné, dont la voix, haute, pure, d'une extraordinaire
fraîcheur, a souvent été comparée à celle d'Yvonne Printemps.
Elle chante joliment les mélodies d'autrefois et s'est taillée de
beaux succès de disques avec une série d'enregistrements
remarquables consacrés à la valse.
Mathé
Altéry, est d'une famille où l'on est chanteur depuis plusieurs
générations, elle est la fille du ténor Mario Altéry ( 1892-1974
), la petite-nièce de Juliette Wermetz, qui fut la partenaire de
Caruso à la Scala de Milan.
Mathé
Altéry commence à chanter toute jeune à Cherbourg où son père
chante alors au théâtre municipal. Mathé Altéry apparaît pour la
première fois sur scène à Cherbourg alors qu'elle est toute jeune
avec une jolie voix légère et déjà très assurée. C'est à cette
époque que lui est attribué le surnom de « Rossignol cherbourgeois
».
Devenue
célèbre Mathé Altéry marque son attachement à la ville de ses
débuts, en reprenant un air des Parapluies de Cherbourg.
C'est
en remplaçant au pied levé une artiste que Mathé Altéry démarre
sa carrière, d'abord dans la chanson. Elle connaît le succès dans
les années 1950 et 1960, notamment en chantant des airs d'opérettes
et des standards français et étrangers, dans tous les pays
d'Europe, au Canada ...
jeudi 28 mai 2020
Mes 100 films (301-400) 371 Les Aventuriers
A.
Delon, L. Ventura, J. Shimkus, S. Reggiani
Manu,
pilote surdoué, et Roland, mécano inventif, deux amis unis à la
vie à la mort, férus de sports extrêmes et d’aventure, voient
leurs projets tomber à l’eau. Pour se consoler de leurs échecs,
ils acceptent de partir à la recherche d’un trésor englouti au
large des côtes congolaises, à la suite du crash d’un avion. Ils
emmènent avec eux Lætitia, une jeune artiste déprimée après une
exposition ratée.
C'est
peut etre l'un des plus beau film qui soit sur le rêve
et l'amitié. Sous couvert d'une quête
éperdue vers l'aventure, l'exploit et la réussite ,les trois
protagonistes de l’histoire se rendront compte que la plus belle
chose valant d’être
vécue n'est autre que l'amitié. Inutile de dire que Ventura est
époustouflant
de simplicité que
Delon excelle
dans un registre dans lequel on n’a
pas l'habitude de le voir: la joie , l'enthousiasme et la sympathie
et
que
Johanna Shimkus
est plus que belle . Le film nous transporte dans des paysages
exceptionnels
avec
un final dans un Fort Boyard encore à l’abandon
. La réalisation est fraiche et sans prétention. La musique de
François
de Roubaix est
tout simplement inoubliable.
Que
demander de plus ?
Un
film à redécouvrir , à voir et à revoir.
Bonus
Les
Aventuriers est tiré du roman du même nom de José Giovanni. Il
s'agit en fait de l'adaptation de la première partie du livre, la
seconde ayant donné La Loi du survivant, sorti la même année et
réalisé par Giovanni lui-même.
À
l'origine, Michel Constantin devait incarner le rôle tenu par
Alain Delon. Finalement, il reprend dans La Loi du survivant, la
"suite" des Aventuriers, le rôle de Lino Ventura bien
que le prénom ait été modifié (le personnage s'appelle Roland
dans le film d'Enrico et Stan dans celui de Giovanni).
Le
Fort Boyard apparaît dans le dernier tiers du film. L'équipe
s'était installée deux semaines sur place pour tourner mais a dû
quitter l'endroit précipitamment suite à une tempête. Les
séquences qui se déroulent dans une salle du fort remplie de
caisses d'armes et de munitions ont été tournées en réalité au
fort Liédot, sur l'île d'Aix.
C'est en découvrant Les Aventuriers que Jacques Antoine eut l'idée de créer son célèbre jeu télévisé.
C'est en découvrant Les Aventuriers que Jacques Antoine eut l'idée de créer son célèbre jeu télévisé.
mercredi 27 mai 2020
Mes 100 films (301-400) 370 - Les Tueurs
Les
Tueurs – Robert Siodmak (1946)
Burt
Lancaster, Ava Gardner
Deux
tueurs surgissent dans une bourgade du New Jersey pour y assassiner
le « Suédois», un simple pompiste de la station service de la
ville. Ce dernier pourtant informé de la venue des criminels, ne
tente pas de s’enfuir et est abattu. Intrigué par les
circonstances du meurtre, l’enquêteur chargé de l’affaire remue
ciel et terre pour percer ses mystères
Dotée
d'un somptueux noir et blanc, les Tueurs est un fleuron du film noir
avec son scénario malin, ses femmes fatales, l'homme au destin
tragique et l'enquête menée autour du crime. En femme fatale on a
celle qui fait le film, la sublime Ava Gardner. Burt Lancaster est
celui qui se fait rouler comme un bleu par amour, il est touchant et
déjà charismatique pour sa première apparition à l'écran. La
construction est remarquable car les flash backs permettent de
s'orienter dans le fil du récit, ils permettent de s'immiscer dans
la vie du "Suédois". On a droit à des scènes de haut
niveau (le meurtre du Suédois, la rencontre avec Kitty, le hold
up..). Un classique.
Bonus
Les
Tueurs est une nouvelle adaptée d'Ernest Hemingway, Hommes sans
femme ("Men without women", 1927). Ce premier recueil de
nouvelles, en compte 14 dans lesquelles on retrouve un certain nombre
de thèmes majeurs qu'il devait développer plus tard : Les méfaits
de la guerre , les rapports difficiles entre les hommes et les
femmes, le sport.
Pour
Ernest Hemingway, le film de Robert Siodmak est la meilleure
adaptation jamais tournée d'une de ses oeuvres.
C'est
Don Siegel qui devait diriger la mise en scène du film, mais le
producteur Mark Hellinger demanda à Robert Siodmak, déjà connu
pour des films policiers comme ‘’Les mains qui tuent’’ ou
‘’Le Suspect’’, de le remplacer. Don Siegel tourne cependant
‘’The Verdict’’ la même année et prend sa revanche 20 ans
plus tard avec le remake de ce film ‘’A bout portant’’, avec
Lee Marvin, Angie Dickinson, John Cassavetes, Ronald Reagan.
mardi 26 mai 2020
Mes 100 films (301-400) 369 - Monsieur Klein
Monsieur
Klein – Joseph Losey (1962)
Anthony
Perkins, Jeanne Moreau, Romy Schneider
Joseph
est réveillé à l'aube par des policiers présents dans son
appartement. Ni une ni deux, il est embarqué et traîné devant un
tribunal sans savoir ce qui lui arrive. Ce fonctionnaire pris dans
les rouages d'une société tentaculaire et absurde va tout faire
pour s'en sortir...
L'incroyable
aventure de Joseph K, arrêté et condamné sans explications!
Lorsque "Le procès" sort en 1962, la plupart des critiques
et commentaires se concentrent sur la trahison du roman de Kafka! Adapté dans un style baroque et expressionniste
par un Orson Welles qui trouve son inspiration loin d'Hollywood et
ses paillettes, le traitement apporté par le cinéaste à l'oeuvre de Kafka est étonnant ! Plongées,
contre-plongées, travellings, profondeur de champ, plans séquences. Même lorsque Welles semble se parodier lui-même et se livrer à
un simple exercice de style, c'est brillamment réalisé. Un film
fascinant comme son casting (Anthony Perkins, Romy Schneider, Jeanne
Moreau, Elsa Martinelli, Madeleine Robinson, Suzanne Flon, Akim
Tamiroff) où plus l'oeuvre avance, plus le décor est surchargé,
plus l’espace réservé au personnage se réduit, plus le montage
s’affole... A redécouvrir et profitez en pour replongervdans
l’oeuvre de ce géant.
lundi 25 mai 2020
Mes 100 films (301-400) 368 - Les visiteurs du soir
Alain
Cuny, Arletty, Jules Berry, Marie Déa
Satan
délègue, sous l'apparence de ménestrels, deux de ses suppôts,
Dominique et Gilles, pour semer malheur et destruction sur Terre en
l'an de grâce 1485. Alors que Dominique réussit sa mission en
soumettant à son emprise séductrice le baron Hugues et Renaud, le
fiancé de sa fille Anne, Gilles faillit à sa tâche en succombant
amoureusement devant la pureté d'Anne à laquelle il ne devait
apporter que tourments. Leur amour déchaîne le courroux de Satan
qui intervient en personne pour achever son œuvre de désolation
comme il l'entend.
Ce
film est un des fleurons du cinéma français. Certains pourront le
trouver insipide, lent, bavard, avec des acteurs déjouant ou
surjouant… On peut les comprendre si l’on admet qu’ils
regardent le film par le petit bout de la lorgnette.
Les
Visiteurs du soir est un rêve,
un conte, une féerie, une histoire intemporelle. Un film tourné
dans des conditions extrêmement difficiles sans compter les
pressions de la censure exercée par les allemands. Carné,
Prévert (son scénariste-dialoguiste) et Trauner (son décorateur)
ont dû déployer des trésors d’imagination pour recréer un Moyen
Age qui fait penser parfois aux ‘’Très riches heures du duc de
Berry’’. Les personnages
semblent flotter dans un monde entre rêve et réalité. Seul le
flamboyant Jules Berry y apporte sa flamme… et pour cause. Mais
Marcel Carné sait exactement ce qu’il veut leur faire faire et il
servent admirablement les dialogues de Jacques Prévert.
Film
fantastique, envoûtant, onirique, bercé par la poésie de Jacques
Prévert. Démons et merveilles...
dimanche 24 mai 2020
Mes 100 films (301-400) 367 - Un homme pour l'éternité
Paul
Scofield, Leo McKern, Orson Welles
Thomas
More s'oppose à Henry VIII, qui veut divorcer de Catherine d'Aragon
pour épouser sa maîtresse Anne de Boleyn. Quand le cardinal Wolsey,
puis son terrible ministre, Cromwell, lui demandent d'intervenir
auprès du Pape pour faire annuler le premier mariage, Thomas More
refuse, à son plus grand péril.
C'est
à tous points de vue brillant
!
La reconstitution
historique est d'une grande richesse de détails. Tout juste peut-on
reprocher à ce film de ne pas montrer à quel point Henri VIII
s'était convaincu du bien-fondé des arguments mensongers qu'il
invoquait. Sir Thomas apparaît ici comme un esprit juridique de
premier ordre ... mais aussi comme un homme dont la rigidité dans sa
Foi était bien celle de l'époque. Thomas Cromwell est
décrit
ici comme l' être immoral qu'il était. Le
jeu de Leo McKern est remarquable ainsi
que celui de tous les autres protagonistes.
La photographie est superbe, la musique aussi. Bref un grand moment.
Si
possible, regardez ce film en anglais: la langue y est très belle...
Au total, un film splendide!
samedi 23 mai 2020
Mes 100 films (301-400) 366 - Un homme qui me plait
Jean
Paul Belmondo, Annie Girardot
Au
cours d'un tournage à Los Angeles, une actrice, Françoise, et un
compositeur, Henri, tombent amoureux l'un de l'autre.
De
Rome aux Etats -Unis ,nous suivons ce périple amoureux et
plus particulièrement celui d 'un homme qui joue continuellement
avec les sentiments de l 'autre en communion parfaite avec lui -même
. A force de persuasion "l' autre "devine l'amour sans se
méfier de ses pièges .. c 'est avec un final bouleversant (superbe
bande originale) que nous découvrons une Annie Girardot qui se
détache complètement de son personnage , ne jouant plus la comédie
et nous laissant découvrir sa grande fragilité .. et sa
solitude
vendredi 22 mai 2020
Mes 100 films (301-400) 365 - Les Feux de la rampe
Les Feux de la rampe – Charlie Chaplin (1952)
Charlis
Chaplin, Claire Bloom, Buster Keaton
Londres,
1914. Autrefois clown adulé, Calvero est désormais vieux et
alcoolique. Un jour, en rentrant chez lui, il sauve de la mort sa
voisine, Terry, une jeune ballerine qui a tenté de se suicider…
Quand
Chaplin se met au drame, ça lui réussit très bien. Après Monsieur
Verdoux, Les feux de la rampe le confirme. Plus de comique, Chaplin
joue ici le rôle sérieux d'un ancien clown ‘’has been’’ qui
redevient lui-même en aidant une jeune fille qui a tenté de se
suicider. Le personnage principal est bien sûr un avatar de Chaplin
lui-même, sur le déclin après une carrière qui a fait rire le
monde entier, et il est de ce fait grandement attachant. Le film est
entrecoupé de passages de spectacle (ballets, numéros comiques)
tous très beaux, dont le duo Chaplin/Keaton (malheureusement trop
sous
exploité). Chaplin est un grand metteur en scène mais aussi un
immense comédien. La
fin est terriblement
émouvante et nous tire des laarmes.
Un très
beau film
de Charlie
Chaplin,
plein de nostalgie et de poésie.
jeudi 21 mai 2020
Mes 100 films (300-400) 364 - New York Miami
New
York Miami – Frank Capra (1934)
Clark
Gable, Claudette Colbert
Ellie
fuit son père millionnaire et décide de rallier New York. Elle
rencontre Pete, un journaliste, dans le bus, qui comprend très vite
qui elle est, son père ayant promis une récompense à qui la lui
ramènerait. Peu à peu, alors que l'argent commence à leur faire
défaut et qu'ils continuent de fuir en auto-stop, Ellie apprend à
mieux connaître Pete.
"New
York-Miami"(1934) est le précurseur de la ‘’screwball
comedy’’ (comédie souvent déjantée et très dynamique), en
même qu'un constat social sur l'Amérique à deux vitesses des
années 30. Frank Capra jette son regard humaniste sur deux
personnages qui n'ont a priori rien à faire ensemble, mais qui se
retrouvent fortuitement,le temps d'un trajet en bus, qui prendra une
autre tournure. Lui, est un journaliste rebelle, arrogant et
opportuniste mais au charme ravageur. Elle, est une riche héritière,
qui s'enfuit pour donner un sens à sa vie programmée et échapper à
un père trop protecteur. Le couple Clark Gable et Claudette Colbert,
improbable,charmeur et charmant nous entraîne dans un pas de deux
très entraînant, riche en quiproquos. Le sens du détail de Capra
et son amour pour les gens (quels que soient leur milieu social et
culturel) rendent ces films très attrayants et émouvants, dont ce
fleuron aux 5 Oscars majeurs. Et in fine la métaphore du "mur
de Jéricho" prend tout son sens dans ce récit formidable...
2000 ans d'histoire - Attila l'invasion de la gaule en 451
2000
ans d'histoire est une des émissions culte de France Inter
diffusée quotidiennement de 1999 à 2011. Elle fut animée et
produite par Patrice Gélinet jusqu'au 21 janvier 2011.
L'émission
a su garder le même format pendant la décennie de sa diffusion. Le
cœur de l'émission consiste en une discussion entre Patrice Gélinet
et son invité : l'invité est alors libre de traiter son sujet,
orienté par le présentateur qui peut rajouter des informations.
Cette discussion est interrompue par des extraits de films, de
reportages, d'interviews, ou de musique se rapportant au sujet. Mais
je ne vous apprend rien que vous ne sachiez déjà.
Elle
reste l’émission de radio la plus podcastée. Qui ne l’a pas
écoutée ne serait-ce qu’une fois ? Et qui n’a pas dans
l’oreille la musique de son générique, la musique de Vangelis du
film ‘’1492’’.
Voici
la première émission de
2000 ans d’Histoire
diffusée le 30 août 1999, consacrée à l’invasion de la Gaule
par Attila en 451...
mercredi 20 mai 2020
Mes 100 films (301-400) 363 - Paris Palace Hôtel
Paris
Palace Hôtel – Henri Verneuil (1956)
Françoise
Arnoul, Charles Boyer
A
la veille de Noël, Delormel, un riche homme d'affaires, fait la
rencontre de Françoise Noblet, une jeune manucure. Il lui offre le
réveillon dont elle avait toujours rêvé. Gérard rejoint bientôt
le duo. Censé livrer une cadillac, il a gardé le véhicule pour
lui. Françoise et Gérard tombent amoureux l'un de l'autre et
partent ensemble, laissant la cadillac à Delormel.
On
sent Verneuil, des prises de vues intelligentes C'est en couleur,
c'est très 50ties kitsch, des roses, des verts pâle, des bleux
ciel... Françoise Arnoul est très, très belle. Comédie
sentimentale, c'est léger, agréable avec des dialogues de Charles Spaak...et c'est bien filmé.. Joli
souvenir des mes années 50 et je trouvais à l’époque Roberto
Risso (le bersagliere déjà remarqué dans ‘’Pain amour et fantaisie’’) bien
séduisant. Et la valse de Paul Durand... Finalement ça fait pas mal de qualités.
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