La
Blonde et moi – Frank Tashlin (1957)
J.
Mainsfield, T. Ewell, E. O’ Brien
Tom
Miller est un imprésario fini, obnubilé par les visions d’une
célèbre chanteuse qui l’a abandonné, seule gloire à mettre
au compte d’une carrière qui se termine le nez dans les
bouteilles. Murdock, un malfrat sorti de prison, fait appel à
lui pour qu’il fasse de sa protégée, la pulpeuse Jerri Jordan,
la nouvelle star du Rock’n' Roll. Mais si le physique de miss
Jordan peut faire exploser les charts, sa voix de crécelle est
par contre un sérieux handicap… à moins que ce ne soit une
bénédiction pour elle, qui rêve de devenir une mère au foyer
modèle, et pour Miller qui s’en amourache…
Culte,
le plus gros casting de rockers de l'histoire du cinéma autour de la
Reine des bimbos, sublimissime Jayne Mansfield, dans un esprit
cartoonesque. Mansfield valait mieux que son image de poupée
gonflable, elle n'a pas fait les bons choix et même si les
producteurs n'avaient pas vraiment envie de lui faire jouer
Shakespeare, elle aurait pu faire une excellente carrière avec des
rôles plus consistants. Lee Strasberg qui avait aussi dirigé
Marilyn, était plutôt enthousiasmé par les performances de Jayne,
dommage qu'elle ne l'ait pas suivi à l'écran, la trop narcissique
blonde étant plus préoccupée par son image que par
ses
rôles. Et pour
parodier le Jean-Paul
Belmondo d’A
bout de souffle
: si vous n'aimez pas le Rock n’ Roll, si vous n'aimez pas les gros
seins, si vous n'aimez pas les blondes, allez vous faire foutre !!!!
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