vendredi 27 mars 2020

mes 100 films (301-400) 308 - La blonde et moi


La Blonde et moi – Frank Tashlin (1957)
J. Mainsfield, T. Ewell, E. O’ Brien


Tom Miller est un imprésario fini, obnubilé par les visions d’une célèbre chanteuse qui l’a abandonné, seule gloire à mettre au compte d’une carrière qui se termine le nez dans les bouteilles. Murdock, un malfrat sorti de prison, fait appel à lui pour qu’il fasse de sa protégée, la pulpeuse Jerri Jordan, la nouvelle star du Rock’n' Roll. Mais si le physique de miss Jordan peut faire exploser les charts, sa voix de crécelle est par contre un sérieux handicap… à moins que ce ne soit une bénédiction pour elle, qui rêve de devenir une mère au foyer modèle, et pour Miller qui s’en amourache…

Culte, le plus gros casting de rockers de l'histoire du cinéma autour de la Reine des bimbos, sublimissime Jayne Mansfield, dans un esprit cartoonesque. Mansfield valait mieux que son image de poupée gonflable, elle n'a pas fait les bons choix et même si les producteurs n'avaient pas vraiment envie de lui faire jouer Shakespeare, elle aurait pu faire une excellente carrière avec des rôles plus consistants. Lee Strasberg qui avait aussi dirigé Marilyn, était plutôt enthousiasmé par les performances de Jayne, dommage qu'elle ne l'ait pas suivi à l'écran, la trop narcissique blonde étant plus préoccupée par son image que par ses rôles. Et pour parodier le Jean-Paul Belmondo d’A bout de souffle : si vous n'aimez pas le Rock n’ Roll, si vous n'aimez pas les gros seins, si vous n'aimez pas les blondes, allez vous faire foutre !!!!


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