Pour
ceux qui auront un peu de temps pour lire cet été, je vous recommande un auteur :
Arturo Perez Reverte et deux de ses romans : Le capitaine Alatriste
et Le tableau du maître flamand.
Arturo
Perez Reverte, reporter et correspondant de guerre pendant une vingtaine d’années
il se consacre aujourd’hui uniquement à la littérature. Son œuvre, à mi-chemin
entre le roman policier et le roman historique, est à la fois très enlevée et
très érudite. évoque aussi bien la restauration des peintures du Moyen Âge, les
subtilités du jeu d'échecs (Le Tableau du maître flamand) que la genèse
des romans d’Alexandre Dumas (Club Dumas). Il tâte même du genre avec les
Aventures du Capitaine Alatriste.
Le
premier tome le Capitaine Alatriste se passe à Madrid en 1623. Le héros
est un personnage qui combine des caractéristiques de D'Artagnan, de Pardaillan
et du Capitaine Blood. C’est un tueur à gages, un redoutable bretteur, très
courageux, très aimé des femmes avec un certain sens de l'honneur. Parmi les
autres personnages de ce roman, il y a Philippe IV d'Espagne, son premier
ministre Olivares, le peintre Vélasquez, le poète Lope de Vega, le futur duc de
Buckingham et le futur Charles Ier d'Angleterre et notre Richelieu.
Vous voyez on est en pays de connaissance et l’on retrouve avec délices son âme
d’enfant…
Le
second livre que je vous recommande chaudement est l’ébouriffant Tableau du
maître flamand.
Tout
débute lorsque Julia, restauratrice de tableaux, découvre, sur un tableau
intitulé La partie d’échecs, datant de 1471, l'inscription cachée
suivante, en langue latine : « QUIS NECAVIT EQUITEM? »
signifiant, en français : « Qui a tué le chevalier ? »
Cette
découverte est le début d’une intrigue policière, car dès ce moment, plusieurs
morts mystérieuses surviennent et créent un lien avec ce tableau, bien que cinq
siècles séparent les deux épisodes. On découvre, par la suite, que la partie
d’échecs que l’on aperçoit sur la toile du même nom, semble être en lien direct
avec ces meurtres.
Ce
roman ésotérico-policier est brillantissime, palpitant, d’une intelligence
folle (que cela ne vous fasse pas peur…), et je vous rassure nul besoin de
savoir jouer aux échecs pour prendre un énorme plaisir à sa lecture.
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