C comme Chaussure, D comme Directeur
dimanche 31 juillet 2016
vendredi 29 juillet 2016
Puzzle Roi joyeux, comme Séléné, est tombé amoureux d'Endymion
Endymion est un berger grec d'une grand beauté. Tombé amoureux de Séléné, déesse de la Lune, celle-ci demanda à Zeus qu'Endymion puisse l'aimer pour l'éternité. Zeus plongea le beau pâtre dans un sommeil éternel. Ainsi Séléné pu visiter tous les soirs Endymion dans sa tombe prés du stade d'Olympie. De leur relation naquirent 50 filles et un fils, Narcisse.
Tableau de George Frederick Watts
Tableau de Nicolas Guy Brenet
mercredi 27 juillet 2016
dimanche 24 juillet 2016
vendredi 22 juillet 2016
jeudi 21 juillet 2016
mercredi 20 juillet 2016
Le travail c'est la santé? Hummm ! Qu'en pense notre ami Robert?
Le
Robert, dictionnaire historique de la langue française. Mieux et
plus qu'un dictionnaire, La Bible, Le livre, La référence absolue
pour tous les amoureux des mots et de la langue française. Et il n'y
manque pas un accent circonflexe.
Travailler
est
issu (1080) d'un latin populaire °tripaliare,
littéralement
« tourmenter, torturer avec le “trepalium” », du bas latin
trepalium,
nom
d'un instrument de torture.
P.
Guiraud invoque un croisement entre trepalium
et
le roman trabiculare
de
trabicula
«
petite poutre ». Trabicula
a
pu désigner le chevalet de la question et °trabiculare
signifier
« torturer » et « travailler », c'est-à-dire supporter une
charge comme le chevalet
En
ancien français, et toujours dans l'usage classique, travailler
signifie
« faire souffrir » physiquement ou moralement,
intransitivement « souffrir » (XIIe s.) et se
travailler «
se tourmenter » (XIIIe s.). Il s'est appliqué spécialement à un
condamné que l'on torture (v. 1155), à une femme dans les douleurs
de l'enfantement (v. 1165 ), à une personne à l'agonie (v. 1190) .
Par
ailleurs le verbe a signifié « molester (qqn) » (1249), puis
«endommager (qqch.) » (XVe s.) et encore « battre (qqn) » (XVIIe
s. ; 1636, travailler
sur qqn)
à l'époque classique, d'où travailler
les côtes à qqn (1793,
travailler
les côtelettes)
qui pourrait encore se dire, et en boxe travailler
(l'adversaire) au corps (XXe
s.).
Le
verbe s'est aussi employé pour « agiter (l'eau d'un fleuve, etc.) »
(v. 1270), d'où l'intransitif travailler
«
être agité » (v. 1709), encore représenté avec une valeur
abstraite ( travailler
du chapeau).
Cependant,
dès l'ancien français, plusieurs emplois impliquent l'idée de
transformation acquise par l'effort ; se
travailler «
faire de grands efforts » (v. 1155), avec une valeur concrète et
abstraite, se maintient jusqu'au XIXe s., précédant travailler
à «
exercer une activité qui demande un effort » (v. 1200) ; travailler
un cheval «
le soumettre à certains exercices » (1373) est encore en usage au
XIXe siècle.
Cependant,
en moyen français, l'idée de transformation efficace l'emporte sur
celle de fatigue ou de peine. Le verbe se répand aux sens de «
exercer une activité régulière pour assurer sa
subsistance
» (1534), d'où faire
travailler «
embaucher » (1581). À partir du XVIIIe s., le verbe peut avoir pour
sujet le nom d'une force productive ou d'une entreprise en
fonctionnement (1723).
Au
XVIe s., il a aussi le sens de « rendre plus utilisable », d'abord
à propos d'un ouvrage de l'esprit (1559, travailler
le style).
Travailler
à qqch. signifie
(fin XVIe s.) « participer à son exécution ». Le verbe, employé
absolument, s'est dit en argot pour « voler » (1623), puis «
assassiner » (1800) et « se prostituer » (1867), spécialisations
de l'idée de travail professionnel dans un contexte d'illégalité.
Dans
le même usage populaire, l'idée de « dérangement cérébral »
est exprimée par celle de « travail mental » dans des expressions
du type travailler
du chapeau (1932),
suivi par des équivalents (...du
canotier, du bigoudi, de la touffe).
Le
déverbal
TRAVAIL,
TRAVAUX n.
m. (v.
1130) présente le même type de développement sémantique que le
verbe : jusqu'à l'époque classique, il exprime couramment les idées
de tourment (v. 1140), de peine (v. 1130) et de fatigue. Il se dit
spécialement des douleurs de l'enfantement (v. 1462) et aujourd'hui
dans quelques expressions en
médecine
comme salle
de travail et
femme
en travail.
Le
pluriel travaux
s'est
spécialisé à l'époque classique (1611) pour parler d'entreprises
difficiles et périlleuses.
Ce
pluriel entre dans les syntagmes travaux
forcés (1795
; 1768, travail
forcé)
désignant en droit pénal la sanction qui succède aux galères, et
travaux
publics, autrefois
(1727) « peine correctionnelle », puis spécialisé pour «
constructions, travaux de voirie... ».
En
français d'Afrique, l'expression travail
forcé s'appliquait
à l'époque coloniale aux travaux imposés par l'administration
coloniale, souvent non rémunérés.
À
la même époque, le singulier commence à s'appliquer à l'activité
d'une machine, au fonctionnement d'un organe (1790) et à l'action
d'une cause naturelle aboutissant à une transformation (1783),
développant l'emploi abstrait (av. 1850, le
travail du temps)
dont procède la valeur du mot en
psychanalyse
(XXe s., travail
du rêve, travail du deuil, traduction
de Freud).
Au
XIXe s., le mot désigne l'activité humaine organisée à
l'intérieur du groupe social et exercée régulièrement (1803). Par
métonymie, le
travail est
appliqué à l'ensemble des travailleurs (1877) et spécialement aux
travailleurs
salariés des secteurs agricole et industriel, alors opposé à
capital
(pour
« ensemble des capitalistes »). On parle ainsi du monde
du travail.
Au
XIIIè siècle le mot ''travailleur'' signifie ''celui qui fait
souffrir'' (mot appliqué au bourreau) et ''celui qui veut du mal à
quelqu'un''.
Quant
à ''travailleuse'' qui a désigné un petit meuble
pour les travaux de dames (1830, Balzac), l'argot l'a repris avec
l'un des sens populaires pour
« prostituée ».
Ce
qui donne tout son sel à l'entame des discours d'Arlette Laguillier
''Travailleurs, travailleuses'' qui n'incite pas vraiment à
l'euphorie... Là c'est moi qui cite. Pas Robert...
Alors,
le travail c'est vraiment la santé ??? A vous de voir.
dimanche 17 juillet 2016
samedi 16 juillet 2016
Puzzle Tonton Charlus ouvre sa collection de Gai pied à Roi joyeux
Le numéro 1 de Gai pied d'avril 79 ! Le début d'une grande histoire qui s'est achevée en février 1992... Quelle époque...
lundi 11 juillet 2016
Game is over
Voilà
c'est fini, On peut ranger maillots et crampons, On n'est pas
champions, Bravo au Portugal. Seule la victoire est belle ! Mais
merci aux Bleus. Ils nous y ont fait croire jusqu'au bout. Revenue du
gouffre dans lequel elle était tombée, l'équipe de France s'est
réconciliée avec ses supporters. Mon petit doigt me dit qu'on n'a
pas fini d'entendre parler des Griezmann, Payet, Giroud, Pogba,
Matuidi, Sissoko et Cie... Maintenant il faut rendre la parole et
l'occupation de nos rues aux vrais pros. Les hommes et femmes (car là
aussi elles ont gagné leur droit à l'égalité) politiques vont
nous abreuver de leurs analyses et enfiler perles et bêtises. C'est
bien connu le football est une chose bien trop sérieuse pour la
laisser aux footballeurs. Et pas besoin d'avoir jamais touché à un
ballon pour s'imaginer grand reporter à l'Equipe. Ils devraient
pourtant s'en inspirer un peu. Même s'ils sont parfois teintés d'un
peu de tristesse le foot nous apporte le rêve et le plaisir... Quand
est-ce qu'un homme politique vous a fait rêver pour la dernière
fois ??? Depuis nous avons été champions du monde et deux fois
champions d'Europe.
dimanche 10 juillet 2016
vendredi 1 juillet 2016
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