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samedi 28 novembre 2015
mardi 24 novembre 2015
dimanche 22 novembre 2015
samedi 21 novembre 2015
vendredi 20 novembre 2015
mercredi 18 novembre 2015
Ca peut pas faire de mal - Aragon - Ferré - Léotard
Tout
est affaire de décor
Changer de lit changer de corps
À quoi bon puisque c’est encore
Moi qui moi-même me trahis
Moi qui me traîne et m’éparpille
Et mon ombre se déshabille
Dans les bras semblables des filles
Où j’ai cru trouver un pays.
Changer de lit changer de corps
À quoi bon puisque c’est encore
Moi qui moi-même me trahis
Moi qui me traîne et m’éparpille
Et mon ombre se déshabille
Dans les bras semblables des filles
Où j’ai cru trouver un pays.
Cœur léger cœur changeant cœur lourd
Le temps de rêver est bien court
Que faut-il faire de mes nuits
Que faut-il faire de mes jours
Je n’avais amour ni demeure
Nulle part où je vive ou meure
Je passais comme la rumeur
Je m’endormais comme le bruit.
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent
C’était un temps déraisonnable
On avait mis les morts à table
On faisait des châteaux de sable
On prenait les loups pour des chiens
Tout changeait de pôle et d’épaule
La pièce était-elle ou non drôle
Moi si j’y tenais mal mon rôle
C’était de n’y comprendre rien
Dans le quartier Hohenzollern
Entre La Sarre et les casernes
Comme les fleurs de la luzerne
Fleurissaient les seins de Lola
Elle avait un cœur d’hirondelle
Sur le canapé du bordel
Je venais m’allonger près d’elle
Dans les hoquets du pianola.
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent.
Il y volait des oies sauvages
Qui criaient la mort au passage
Au-dessus des maisons des quais
Je les voyais par la fenêtre
Leur chant triste entrait dans mon être
Et je croyais y reconnaître
Du Rainer Maria Rilke.
Elle était brune elle était blanche
Ses cheveux tombaient sur ses hanches
Et la semaine et le dimanche
Elle ouvrait à tous ses bras nus
Elle avait des yeux de faïence
Elle travaillait avec vaillance
Pour un artilleur de Mayence
Qui n’en est jamais revenu.
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent
Il est d’autres soldats en ville
Et la nuit montent les civils
Remets du rimmel à tes cils
Lola qui t’en iras bientôt
Encore un verre de liqueur
Ce fut en avril à cinq heures
Au petit jour que dans ton cœur
Un dragon plongea son couteau
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent
mardi 17 novembre 2015
lundi 16 novembre 2015
Le musical du lundi - la valse de Paris
Bon, d'accord, ce n'est pas Hollywood, ce n'est pas la MGM et Marcel Achard est réalisateur comme moi je suis pédicure. Mais qui pourrait résister à l'accent de Pierre Fresnay et au charme pétillant d'Yvonne Printemps?
dimanche 15 novembre 2015
Le petit plaisir du dimanche - Victor Borge
Puisque
la vie continue et que la musique adoucit les mœurs, continuons à
sourire en musique...
Victor
Borge
samedi 14 novembre 2015
jeudi 12 novembre 2015
mercredi 11 novembre 2015
Stars Système - Pierre Etaix
J'ai travaillé pendant des années
à Paris au 11 avenue Hoche. Aucun intérêt me direz-vous et vous aurez raison.
Si ce n'est qu'au 13 il y avait un petit hôtel particulier qui abritait la
société de production de Claude Lelouch ''Les films 13''. Dans cet hôtel
particulier il y avait tout ce qu'il fallait avoir sous la main pour faire du
cinéma: bureaux administratifs, salle de projection, de montage, de
post-synchronisation... Et pour nourrir tout ce petit monde il y avait un petit
restaurant en sous-sol! Enfin... un restaurant... il n'y avait pas de menu
affiché à l'extérieur, pas de publicité... c'était plutôt une cantine un peu
améliorée réservée au maître des lieux, à ses employés et à ses amis. J'avais
pu y avoir accès au culot simplement en arguant du fait que je travaillais de
l'autre côté du mur mitoyen...
J'y déjeunais de temps en temps
avec des clients. Mais mon vrai plaisir était d'y amener ma mère qui adorait
cet endroit, son atmosphère feutrée et les gens qu'on pouvait y rencontrer. En
toute discrétion bien sûr, car il aurait été malvenu de dévisager avec
insistance Annie ou Anouk, ou demander un autographe à Jean-Louis ou
Jean-Paul....
C'est dans l'escalier qui
descendait vers le restaurant, que j'ai vu pour la première fois, accrochés au
mur, les originaux de ces dessins, absolument incroyables, de Pierre Etaix.
J'ai essayé de trouver ce livre. Epuisé, introuvable, peu de chance d'être
réédité...
Mais, des années plus tard, je
suis tombé dessus un samedi après-midi dans une brocante boulevard
Richard-Lenoir...
Pierre Etaix. Clown, cinéaste,
dessinateur, gagman, magicien, affichiste...
Au cinéma avec 5 films "Le
soupirant", "Yo Yo", "Tant qu'on a la santé", "le
grand amour" et "Le pays de cocagne", il s'inscrit dans la
lignée des grands maitres du "slapstick" ( tradition burlesque du
cinéma muet) tels que Buster Keaton, Harold Lloyd, Harry Langdon, Max Linder,
Charlie Chaplin, Laurel et Hardy et plus tard Jacques Tati dont il sera
l'assistant sur "Mon oncle"!
Grand desinateur, il a rendu un
hommage incroyable aux stars du cinéma dans un livre:
''Stars Système''. Livre de
dessins! Besoins basiques: une feuille de papier quadrillé petits carreaux et un
crayon! Les règles: simples et diaboliques:
- Il faut suivre le bord des
petits carreaux ou les traverser en diagonale!
- On peut mettre un point, mais
seulement à l'intersection de 2 lignes!
- On peut noircir ou griser les
carreaux!
C'est tout!!!
Regardez un moment une feuille
blanche!! Vous allez être pris d'un léger vertige mais au bout d'un instant
vous verrez peut être apparaître ça:
J'ai
essayé de reproduire aussi fidèlement que possible ces dessins sur mon
ordi. Il y manque le tremblé du dessin à la main et sa poésie. Mais ça
vous donnera une idée du talent de Pierre Etaix et de son incroyable
amour du cinéma...
mardi 10 novembre 2015
Jeux - Puzzle
Cliquez
sur l'image et c'est parti, Si l'image est déjà reconstituée
cliquez, en bas à gauche, sur la roue dentée et sur recommencer.
lundi 9 novembre 2015
Le musical du lundi - Fred vs Gene
En
souvenir de mes séances ciné du jeudi après midi et du goût
immodéré des comédies musicales que j'y ai acquis.
Avec
l'inégalable Cyd Charisse, vous êtes plutôt Fred Astaire (The Band Wagon)
ou Gene Kelly (Brigadoon)
dimanche 8 novembre 2015
samedi 7 novembre 2015
vendredi 6 novembre 2015
Bug...
Ca peut pas faire de mal - Le Cid
Les stances du Cid dit par Gérard Philipe
Percé
jusques au fond du cœur
D’une atteinte imprévue aussi bien que mortelle,
Misérable vengeur d’une juste querelle,
Et malheureux objet d’une injuste rigueur,
Je demeure immobile, et mon âme abattue
Cède au coup qui me tue.
Si près de voir mon feu récompensé,
Ô Dieu, l’étrange peine !
En cet affront mon père est l’offensé,
Et l’offenseur le père de Chimène !
Que je sens de rudes combats !
Contre mon propre honneur mon amour s’intéresse :
Il faut venger un père, et perdre une maîtresse.
L’un m’anime le cœur, l’autre retient mon bras.
Réduit au triste choix ou de trahir ma flamme,
Ou de vire en infâme,
Des deux côtés mon mal est infini.
Ô Dieu, l’étrange peine !
Faut-il laisser un affront impuni ?
Faut-il punir le père de Chimène ?
Père, maîtresse, honneur, amour,
Noble et dure contrainte, aimable tyrannie,
Tous
mes plaisirs sont morts, ou ma gloire ternie.D’une atteinte imprévue aussi bien que mortelle,
Misérable vengeur d’une juste querelle,
Et malheureux objet d’une injuste rigueur,
Je demeure immobile, et mon âme abattue
Cède au coup qui me tue.
Si près de voir mon feu récompensé,
Ô Dieu, l’étrange peine !
En cet affront mon père est l’offensé,
Et l’offenseur le père de Chimène !
Que je sens de rudes combats !
Contre mon propre honneur mon amour s’intéresse :
Il faut venger un père, et perdre une maîtresse.
L’un m’anime le cœur, l’autre retient mon bras.
Réduit au triste choix ou de trahir ma flamme,
Ou de vire en infâme,
Des deux côtés mon mal est infini.
Ô Dieu, l’étrange peine !
Faut-il laisser un affront impuni ?
Faut-il punir le père de Chimène ?
Père, maîtresse, honneur, amour,
Noble et dure contrainte, aimable tyrannie,
L’un me rend malheureux, l’autre indigne du jour.
Cher et cruel espoir d’une âme généreuse,
Mais ensemble amoureuse,
Digne ennemi de mon plus grand bonheur.
Fer qui cause ma peine,
M’es-tu donné pour venger mon honneur ?
M’es-tu donné pour perdre ma Chimène ?
Il vaut mieux courir au trépas.
Je dois à ma maîtresse aussi bien qu’à mon père ;
J’attire en me vengeant sa haine et sa colère ;
J’attire ses mépris en ne me vengeant pas.
À mon plus doux espoir l’un me rend infidèle,
Et l’autre indigne d’elle.
Mon mal augmente à le vouloir guérir ;
Tout redouble ma peine.
Allons, mon âme ; et puisqu’il faut mourir,
Mourons du moins sans offenser Chimène.
Mourir sans tirer ma raison !
Rechercher un trépas si mortel à ma gloire
Endurer que l’Espagne impute à ma mémoire
D’avoir mal soutenu l’honneur de ma maison !
Respecter un amour dont mon âme égarée
Voit la perte assurée !
N’écoutons plus ce penser suborneur,
Qui ne sert qu’à ma peine.
Allons, mon bras, sauvons du moins l’honneur,
Puisqu’après tout il faut perdre Chimène.
Oui, mon esprit s’était déçu.
Je dois tout à mon père avant qu’à ma maîtresse
Que je meure au combat, ou meure de tristesse,
Je rendrai mon sang pur comme je l’ai reçu.
Je m’accuse déjà de trop de négligence ;
Courons à la vengeance ;
Et tout honteux d’avoir tant balancé,
Ne soyons plus en peine,
Puisqu’aujourd’hui mon père est l’offensé,
Si l’offenseur est le père de Chimène.
jeudi 5 novembre 2015
Connaissez - vous....Susana Rinaldi
En
souvenir de Carlos, mon bel argentin, grâce à qui je l'ai
découverte en 1978 à Paris au théâtre de la Ville. Où que tu sois je t'embrasse.
mercredi 4 novembre 2015
Charlus, vous avez dit Charlus?
Palamède
XV de Guermantes est le frère cadet du duc de Guermantes. Il devrait
porter le titre de prince des Laumes, mais, « avec une
apparente simplicité où il y a beaucoup d'orgueil », il
ne porte que celui de Baron de Charlus. Il est aussi duc de Brabant,
damoiseau de Montargis, prince
d'Oléron, de Carency, de Viareggio et des Dunes, membre de
l'Ordre de Malte et du Jockey Club (dont il sera exclu à la suite
d'une vie trop scandaleuse). Il est de la famille des ducs de
Guermantes dont les membres parcourent à de multiples reprises les
pages de La Recherche, il porte le nom de "Palamède",
comme les rois de Sicile, ses ancêtres.
‘’Je
tournai la tête et j'aperçus un homme d'une quarantaine d'années,
très grand et assez gros, avec des moustaches très noires, et qui,
tout en frappant nerveusement son pantalon avec une badine, fixait
sur moi des yeux dilatés par l'attention. Par moments, ils étaient
percés en tous sens par des regards d'une extrême activité, comme
en ont seuls devant une personne qu'ils ne connaissent pas des hommes
à qui, pour un motif quelconque, elle inspire des pensées qui ne
viendraient pas à tout autre - par exemple des fous ou des
espions.’’
C’est
ainsi qu’apparaît au Narrateur le baron de Charlus dans ‘’A
l’ombre des jeunes filles en fleurs’’.
Le
baron de Charlus est avec Swann et Albertine l'un des trois
personnages principaux de la Recherche si l'on attribue ce statut à
ceux qui entretiennent le rapport le plus étroit avec Proust
lui-même.
Personnage
complexe et ambigu, à la volonté virile et aux gestes efféminés,
aristocrate parisien très en vue dans la haute société du Faubourg
Saint Germain, M. de Charlus est un homme cultivé, aux goûts
raffinés et à la piété assumée. Né dans les années 1850, il a
une quarantaine d'années quand le narrateur le rencontre.
Anti-dreyfusard convaincu, il ne se montre pourtant antisémite que
quand cela lui permet de cacher sa vraie nature. Car M. de Charlus
est un "inverti", un homosexuel attiré par les jeunes
garçons et Proust en fait même l'emblème de ce "côté de
Sodome''. Il emploiera les termes de ''charlisme'' ou de ''un
monsieur de Charlus'' pour évoquer d'autres invertis.
D'autres
personnages lui attribuent nombre de sobriquets: il est Mémé pour
les intimes, Taquin le superbe pour sa belle soeur la duchesse de
Guermantes, ma petite gueule pour Jupien son amant tenancier d'un
bordel ou encore l'homme enchainé pour les fripouilles de ce
bordel!!
Certains
iconoclastes ont vu dans son nom contrepèteries et anagrammes. dans
Palamède on peut voir ma pédale, pet malade, mâle et dame et avec
Palamède de Charlus on n'est pas loin de pal à merde de cul sale
(sic)!
Les
probables modèles de M. de Charlus seraient Robert de Montesquiou (peint ici par Boldini),
pour son allure générale, son orgueil, son insolence et ses dons
artistiques ,
le baron Doäzan, poudré et bouffi, amoureux d'un violoniste
polonais, le comte Aymeri de la Rochefoucauld pour sa morgue et la
dureté de ses mots, le trouble Oscar Wilde et en partie Proust lui
même. le baron doit aussi un peu à Lyautey, le futur maréchal,
époux inoffensif d'Inès Fortoul, un temps promise à Proust!
Partageant avec Charlus cette incapacité, il sera du lit oté,
délicate contrepèterie vers le thé au lit de la tante du
narrateur!! A propos de Lyautey: un militaire parlant de la bravoure
du maréchal pendant la guerre de conquête du Maroc dit au général
de Gaulle :" Il avait des couilles" ce à quoi le général
aurait répondu : "Oui! Surtout derrière!!" Ah cet humour
d'artilleur!! S'il est le plus dramatique des trois grands personnages
proustiens dans des scènes où il peut se montrer tour à tour
comique ou pathétique, il est surtout le plus tragique. Swann et
Albertine ont disparu. Mais Proust va conduire Charlus jusqu'au
''Temps retrouvé'' jusqu'à sa déchéance physique et sociale. Les
lieux d'où il s'exprime n'ont plus rien de commun avec l'intimité
des Jeunes filles en fleurs ni la haute mondanité de Sodome et
Gomorrhe. La maison de passe de Jupien, un trottoir, un porche
d'hôtel le montrent entouré, non plus d'une cour de princes de sang
mais d'une cour des miracles. Sa décadence mondaine et amoureuse, sa
santé compromise, ses relations avec les '''apaches'' rabaissent
impitoyablement et envoient celui qui avait voulu s’élever dans une
sorte de béatitude inversée!
mardi 3 novembre 2015
Jeux - Puzzle
Cliquez sur l'image et c'est parti, Si l'image est déjà reconstituée, cliquez, en bas à gauche sur la roue dentée puis sur recommencer,
Attention, ce ne sera pas toujours aussi facile,,,
35 Hockney.pool-2-figures
lundi 2 novembre 2015
Le musical du lundi - Nicholas Brothers
En
souvenir de mes séances ciné du jeudi après midi où j'ai acquis un
goût immodéré pour les comédies musicales.
Stormy
Weather – Andrew Stone (1943) avec Cab Calloway et les Nicholas
Brothers...
Le
meilleur numéro de tap dance selon Fred Astaire...
dimanche 1 novembre 2015
samedi 31 octobre 2015
vendredi 30 octobre 2015
Le cinéma c'est aussi de la musique - Angélique - Michel Magne
Je
défie quiconque de ne pas avoir un petit sourire mi-ironique, mi-ému
en entendant cette musique et en voyant ces images... Cela fait
presque partie de notre mémoire collective.
Je
me souviens un soir d'été à Ca-Gallo, petit village de l'Italie
profonde, nous remontions avec des amis l'unique rue du village et
nous entendions cette musique sortir des fenêtres ouvertes.
La
rencontre d'un personnage et d'une actrice est rarissime. Bon
d'accord c'est pas Rita Hayworth et Gilda, mais c'est pas mal quand
même et c'est du vrai cinoche. Et puis il y a la rencontre au sommet
des poitrines de Michèle Mercier et de Giulano Gemma... On ne sait
laquelle choisir... Allez ne boudons pas notre plaisir...
jeudi 29 octobre 2015
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