Marcel Proust - Correspondance avec sa mère
6/25
Lettres 42 à 50
Lues par Catherine Salviat et Guillaume Gallienne
Marcel Proust - Correspondance avec sa mère
6/25
Lettres 42 à 50
Lues par Catherine Salviat et Guillaume Gallienne
Marcel Proust - Correspondance avec sa mère
5/25
Lettres 31 à 41
Lues par Catherine Salviat et Guillaume Gallienne
Marcel Proust - Correspondance avec sa mère
4/25
Lettres 21 à 30
Lues par Catherine Salviat et Guillaume Gallienne
Marcel Proust - Correspondance avec sa mère
3/25
Lettres 12 à 20
Lues par Catherine Salviat et Guillaume Gallienne
Marcel Proust - Correspondance avec sa mère
2/25
Lettres 6 à 11
Lues par Catherine Salviat et Guillaume Gallienne
Marcel Proust - Correspondance avec sa mère
1/25
Lettres 1 à 5
Lues par Catherine Salviat et Guillaume Gallienne
La Correspondance de Marcel Proust avec sa mère constitue à la fois une véritable biographie de l'écrivain, mais aussi et surtout une porte ouverte sur tous les éléments d'une vie sublimée par l'oeuvre À la Recherche du temps perdu, où on retrouve le narrateur sous un aspect parfois drôle, et souvent provocateur.
La sélection de lettres que proposées dresse le portrait vif d'un auteur pour qui "la littérature, c'est la vie".
Découvrez dans cette correspondance les coulisses de deux destins liés à jamais. En marge de sa monumentale publication de la correspondance générale de Proust, Philipp Kolb avait, dès 1953, donné l'édition, devenue introuvable, des 159 lettres échangées par Marcel Proust et sa mère entre 1887 et 1905. date de la mort de madame Proust. Ces lettres offrent de Proust un portrait sans retouches, tel qu'en lui-même il fut.
Ici c’est une lecture à 2 voix toutes deux de la Comédie Française Catherine Salviat et Guillaume Gallienne.
Je suis tombé, sur le passionnant blog ‘’Fans de Marcel Proust’’, sur un tableau de J.S. Sargent ‘’Docteur Pozzi dans son intérieur’’ , un livre ‘’L’Homme en rouge’’ et j’ai découvert un personnage extraordinaire, Samuel Pozzi et un écrivain Julian Barnes dont j’ignorais tour également et qui me promet quelques heures de bonheur de lecture. Depuis j’ai commandé une copie du tableau qui est accroché depuis hier sur mon mur, je suis en train de lire ‘’l’Homme en rouge’’ livre que lui a consacré Julian Barnes.
Mais quid de Samuel Pozzi ?
Samuel Pozzi a révolutionné la chirurgie en France. Ce père de la gynécologie moderne, développe l’hygiénisme et innove en se souciant du bien-être de ses patients. Il est aussi versé dans les arts et la littérature. Son mentor, le poète parnassien Leconte de l’Isle, lui présentera Hugo et Sarah Bernhardt. Leur liaison se transformera en amitié pour un demi-siècle. La comédienne l’appelle « Docteur Dieu » ou « L’Amour médecin » ; il l’appelle « Divine Sarah »...
Au travers du livre, c’est toute une période faste qui est retracée : La Belle Epoque. Le temps des dandys. Le temps des duels pour une réflexion jugée offensante. Le temps des « shoppings intellectuels et créatifs » qui transportent Samuel Pozzi à Londres avec ses compères Montesquiou et Polignac. On y va acheter des tissus, mais aussi rencontrer auteurs et peintres à la mode.
La Belle Epoque voit le triomphe de l’art français : Monnet, Manet, Pissaro, Cézanne, Renois, Matisse, Lautrec , Degas... Barnes nous livre aussi les côtés plus sombres de cette folle période où tout semblait possible et qui sera au final engloutie quand sonnera le tocsin de la Première Guerre Mondiale.
Samuel Pozzi est donc bien le fruit de cette bouillonnante époque. Séducteur accompli, ami des plus grands. Il est un intime de la famille Proust, il invita le jeune Marcel à son premier « dîner en ville », place Vendôme, et il l’aidera plus tard à éviter d’être mobilisé.
« Jamais je n’ai rencontré un homme d’une telle séduction (…) avec un art de plaire que nul n’aura exercé comme lui » dira de lui son ami Montesquiou. La princesse de Monaco a un avis plus tranché « Il est beau, beau…que c’en est dégoûtant ». Pour Léon Eddel, biographe de Henry James, Pozzi est « un médecin mondain, un collectionneur de livres et un brillant causeur doté d’une bonne culture générale ».
Avec « L’homme en rouge », Julian Barnes tisse. Considérations littéraires, artistiques, observations de société britannique et française de la fin du XIXe, et rêveries actuelles. La main de l’homme en rouge fait le lien d’un sujet à l’autre.